Le Courrier Cinématographique (July 1914)

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Li LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE A LILLE Les Obsèques de M. Rémy FEYS Officier d'Académie Agent Général des ‘ Ktablissements Gaumont ” Président d'Honneur du ‘ Syndicat de l'Industrie Cinématographique du Nord et du Pas-de-Calais” (e M. Rémy Feys, officier d'académie, agent général des Etablissements Gaumont, président d’honneur du Syndicat de l'Industrie Cinématographique du Nord et du Pas-de-Calais, est décédé dans RE année, le 6 juillet dernier, à ille. Ses obsèques ont eu lieu mercredi dernier, 8 juillet, au milieu d’une affluence considérable et sympathique de collègues et d'amis, venus pour rendre un dernier hommage à celui qui fut l'un des pionniers de lIndustrie Cinématographique dans le Nord et le Pas-de-Calais. Après la levée du corps faite à Lille, le cortège s’est rendu à Wavrin, où le service a eu lieu et de là, au cimetière de cette ville où le corps a été inhumé dans le caveau de la famille. Une foule considérable, très émue, attendait à la gare. Elle conduisit à sa dernière demeure celui qu’elle avait appris à aimer et à apprécier, tant pour sa force de caractère que pour ses nombreuses qualités personnelles. Une section des Sapeurs Pompiers de Wavrin formait la haie sur le parcours du cortège et la musique de la ville l’accompagna en jouant des airs funèbres. Le deuil était conduit par MM. Henri FEys et Léon FeEys, fils et frère du défunt, assisté de M. Cosriz, directeur des Etablissements Gaumont, à Paris. Les cordons du poële étaient tenus par MM. CaDOT, BERTOLOTTI, DEFIVES, et D'ANCOISME. Le char funèbre était couvert de nombreuses et superbes couronnes, parmi lesquelles nous citerons celles offertes par : La Société des Etablissements Gaumont, de Paris. Le Personnel de la Maison Gaumont, à Lille. Le Syndicat des Loueurs et Exploitants de films du Nordiet du Pas-de-Calais. La Corporation Cinématographique du.Nord et du Pas-de-Calais. Le Syndicat Français des Directeurs, de Paris. La Chambre Syndicale Française de la Cineématographie, et bien d’autres encore envoyées par différentes sociétés et de nombreux amis. [e Nous avons remarqué dans le cortège : MM. Conus, des Etablissements Gaumont, d Paris; DE SainT-MESMIN, directeur de l'Ommil Pathé de Lille; Capor, directeur des Etablisst ments Gaumont, à Bruxelles; MÉDARD-CARRÉ, MAS SELOT, PECQUEUX, L'ABBÉ CAPPELAERE, LE LIEUTE NANT MIEZCH, DECARNE, DELFORTRIE, PHILIPPE PAGNERRE, LELEU, DESMAITRE, DUTHOIT, SOMERS LINCK, FEYAUBOIS, JANIN, CHOQUET, L’ADJUDANM HARDY, GOULET, SEINE, DECONINCK, JACOB, DEL NATTE, LAMBERT CONREUR, MOREAU, BERTOLOTTH FOURMEAUX, SABADE, BAIL, BLOUIN, DuHEm, LE FEBVRE, LESTIENNE, SELLIER, DELEU, DUCATILLON, el une foule d’autres amis du défunt dans laquelle SM trouvaient de nombreuses de dames. | Au cimetière, plusieurs discours émus furent rononcés par MM. DE SAaiNT-MESMIN, CosTiIb ÉDARD-CARRÉ, GOULET. Les voici : Discours de M. COSTIL Directeur des ÉTABLISSEMENTS GAUMONT, à Paris Messieurs, Je viens ici remplir un double et pénible devoir : | Au nom des Établissements Gaumont, que j'ai l'hOIM neur de représenter, je tiens à saluer une dernière fois un des meilleurs ct des plus ardents collaborateurs UM notre Société. IL tombe en pleine force, fauché par UM maladie impitoyable et que son courage seul lui per! de supporter vaillamment. Il tombe au moment mêlli où la fortune lui souriait, où, après vingt ans de label acharné, il pouvait à juste titre, se montrer fier de 1 situation acquise et considérer l'avenir avec trangul lité. IL tombe à l'heure enfin, où il venait d'acquérir ln maison qu'il convoitait depuis plusieurs années, et doll ces derniers jours encore, il réglait à l'avance les plat de transformation. Même aux heures de souffrances les plus pénible Rémy Feys ne pouvait pas, ne voulait pas admettre 4h la maladie put, un jour, avoir raison de sa prodigieuse 4 tivité. Et maintenant, c'est à l'ami que je parle, mon chel Rémy, qui fut le plus loyal, le plus entraînant, le mets leur des compagnons. Dans cette vie d’affaires, où l’âpreté de la lutte nel gendre parfois que des sentiments d'égoïsme et de 14 lousie, c'était une joie pour nous de pouvoir rencontrh cette physionomie souriante et saine, de pouvoir: sen en face de soi un homme dont la seule pensée né