Le Courrier Cinématographique (July 1914)

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me LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 5 a 14e de créer du plaisir pour ceux qui l'approchaient. .OWQuoi la mort est-elle venue choisir cet homme jt Me répandait que le bien et pouvait en faire telleMent encore... US, pour l'épouse qui pleure, pour le fils qui reste laidi par la douleur et uniquement soutenu par l'af“chon de tous, peut-il être un spectacle plus consolant que cette affluence devant une bière, et ce dernier salut £ tous Ceux qui l'ont connu et aimé. : 1 15 Rémy, toi qui avais cent fois la vie . dns lie ne pars cependant le premier, par une terrible iroW Sort ! Mais sois assuré que ton souvenir subsis : lorsque ceux qui ne l'ont pas connu eu rons emander € Quel était Rémy Feys ? » nous pourUT répondre : C C'était un brave homme ». Discours de M. DE SAINT-MESMIN Directeur des ÉTABLISSEMENTS PATHÉ FRÈRES, à Lille. Messieurs, à . nr l'absence de Monsieur Salembier, retenu à Paris (700) devoirs parlementaires, Je viens, au ue _ du 24 de l'Industrie Cinématographique du Nor e résige. e-C'alais, adresser un dernier adieu à notre n° d'Honneur Rémy Feys. k Mage que nous apportons aujourd'hui à sa méNe peut être que l'expression. bien affaiblie du Ue nous cause cette mort prématurée ; car aux Officiels qui sont exprimés sur cette tombe, s'aétaions chagrin des amitiés brisées: Peu d'hommes Fey us sympathiques et plus populaires que. Rémy démentis Cordialité proverbiale, ajfabilité qui ne 4 Vaiens pie nn ie milieu 2e pre ee blus la de Kémy eys une des physionomi ; nées du Monde Cinématographique Français. otre Feys était un des plus anciens Membres de Jraph Orporation. Mais avant de se vouer au Cinématogai 6, 1 avait mené une existence de travail qui, à l’éMens EUSeS succès dans notre Industrie, honore grandeÀ S4 mémoire. Rappeler la modestie de ses débuts Qu'il erin parcouru par lui pour arriver à la situation 5 est créée par la seule force de sa volonté et par bise" gie au travail voilà le plus bel éloge que l’on ble a faire d'un homme. 136 est là le très noble exemnn. nous donne la vie de Rémy Feys. il #6 dans notre industrie il y a plus de dix ans ; Son , 4 pendant longtemps le cinématographe pour l'oprés. 0pre compte. Puis, enfin, en 1909, il devenait le al "ant, pour la région du Nord, d'une des princibliss Maison d'édition française, la Compagnie des EtaeMents Gaumont. conne Feys était donc admirablement en mesure de ao... € toutes les questions intéressant le monde cinéfongs,-Phique et, il se trouva tout désigné, lors de la Ouen” du premier Syndicat des Directeurs et des ési fs du Nord et du Pas-de-Calais, pour devenir le vain " de cette Association. Nul ne fit jamais, en des . bel à sa bonne volonté, à sôn dévouement, dans lors ON Cependant, son rôle jut parfois difficile. Et fus 92 la récente réorganisation de notre Syndicat, ce RE ns une acclamation spontanée et unanime que y il JS fut élu Président d'Honneur. , Se passait il y a quelques jours à peine. Nous Moiy e deuil q legrets Joute savions notre ami bien malade ; maïs nous l’avions VU, en des circonstances précédentes, triompher de la souffrance avec une énergie si extraordinaire que nous ne pouvions admettre que, cette fois, la mort sournoïse allait prendre son implacable revanche. La grande et terrible faucheuse a accompli son œuvre destructive. Elle à abattu, dans la force de l’âge, cet homme d'apparence robuste et qui semblait fait pour vivre longtemps. Elle à réduit au silence ce collègue qui avait toujours un mot aimable sur les lèvres ; maïs elle n'effacera pas le souvenir de Rémy Feys. Notre groupement corporatif n’oubliera pas que Rémy Feys fut le premier à réunir autour de lui les forces encore éparses des cinématographistes de notre région. Ses collègues, ses amis, conserveront le souvenir de ce cœur toujours ouvert et de cette main que l’on était heureux de serrer. Nous adressons à Madame Rémy Feys l'expression de notre profond et douloureux respect ; à son fils, Monsieur Henri Feys et à son frère, Monsieur Léon Feys, celle de notre bien affectueuse sympathie ; à tous les siens, celle encore de nos vifs regrets. Puissent les sentiments des amis si nombreux qui les entourent ici, dans un suprême hommage au Cher disparu, adoucir un peu la cruauté de la perte qu'ils viennent de faire. En adressant nos dernières paroles à notre Cher Président d'Honneur, au bord de cette tombe où il va reposer pour l'éternité, nous nous inclinons profondément, devant sa mémoire. Adieu, Cher Rémy Feys, adieu ! Discours de M. Médard CARRÉ Directeur du CINÉMA SanTE-CÉGILE, à Roubaix Mesdames, Messieurs, Je ne saurais laisser cette tombe si prématurément ouverte sans venir dire un dernier adieu à mon ami de longue date, à Rémy Feys. La nouvelle de sa mort nous a Consternés, car pour tous ceux qui ont eu le bonheur de l'approcher il fut un véritable et sincère ami. Rémy Feys fut aussi dans toute l'acception du mot un grand travailleur. Il sut par son énergie et son esprit d'initiative se créer une situation et c’est à la fleur de l'âge qu'il est malheureusement emporté non sans avoir enduré de cruelles souffrances. Certes, Messieurs, le Syndicat des Directeurs du Nord et du Pas-de-Calais, l'Industrie du film toute entière, font en lui une grande perte. Je suis certain d’être l’intertrète de tous en disant à Rémy Feys, tout le chagrin que Sa mort nous cause et les regrets sincères que nous en éprouvons. Mon Cher Rémy, au nom de tous, en mon nom, adieu ! adieu ! Discours de M. GOULET Directeur du CINÉMA MODERNE, à Liévin. Mes amis du Pas-de-Calais m'ont demandé de dire quelques mots d'adieu à notre ancien collègue, à notre bon ami Rémy Feys. Je les remercie du douloureux honneur qu'ils me font et j'accepte, car cela me permettra de vendre un dernier et sympathique hommage à celui que nous tleurons tous. Comme la plupart d’entre nous il descendit dans la mine