Le Courrier Cinématographique (July 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

6 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE > Cabinet LOMBARD-BONNEVILLE fondé en 1830 Ingénieur Conseil Avocar Docteur en Droit _ \ 24, BOULEVARD PRÈS LA PORTE SAINT-DENIS Telephone : WORD 57-52 MARQUES MODÉLES CONSULTATIONS-PROCÈS nm mme mmemenm_ same mes eue. bomensemes-se . BREVETS sINVENTION WOLF « MEIGNEN SAINT-DENIS : PARIS 14, Tel. BREWOL-PARIS. E. MEIGNEN DOCTEUR en DROIT Avocat-conseil de la Chambre. Syndicalé Auteur du “ Théâtre et ses lois ”” et du “Code du Cinéma ”’ 24, Boulevard Saint-Denis | Téléphone : NORD 57-52 mm mm mm mme mmnmmmmmmmmeess-s—s— Consultations de 6 h. 1/2 à 7 h. 1/2 ou sur rendez-vol UN FILM INÉDIT Le 14 juillet de Max Une soirée mouvementée à La Varenne. — Max Linder reçoit. — Incidents tragi-comiques. — Par l'eau et par le feu! Afin de bien affirmer ses sentiments républicains, le Roi du Cinéma, notre Max Linder national, avait convié des amis à venir festoyer dans sa villa de La Varenne, au bord de la Marne, en l'honneur de la Fête Nationale, « Le Paradou », résidence d’été de l’amphytrion, était coquettement décoré de drapeaux et de lampions, et tous les grands arbres du jardin étincelaient de mille feux multicolores. Dès sept heures du soir des autos amenaient des invités de marques; artistes notoires, auteurs en renoms et personnalités parisiennes. À la table somptueusement dressée dans le jardin, Mlle Gaby Deslys présidait. Les mets furent exquis, les vins généreux et les conversations des plus animées. Au dessert, le maître de la maison invita ses convives à monter en bateaux pour aller assister sur la Marne au feu d'artifice qui avait été spécialement préparé sur la berge. Toute l’assistance, élégante et joyeuse, se pressait déjà sur le ponton d'embarquement, lorsqu'un cri déchira l’air. Sous la pesée trop lourde, le ponton avait cédé, et nombre d'invités des deux sexes venaient de disparaître dans l'eau. La foule, qui se pressait sur le quai voulut, se précipiter au secours des gens qui se débattaient dans la rivière, et dans sa poussée en avant, ainsi qu'il advient généralement en ces circonstances, fit culbuter quelques autres invités qui aidaient, du bord de la rive, à repêcher les femmes. Tout se termina heureusement, sans grand dommage. Le sauvetage fut prompt et silencieux. Les hommes firent leur devoir et les femmes furent presque toutes étonnantes de calme. Les élégantes regagnèrent la villa, avec collées aux corps des loques informes, derniers vestiges de toilettes mag fiques. . e Le service de secours s’organisa, sous les ordres du 44 teur-auteur Alfred Vercourt, qui se trouvait parmi les 4 vives. On sécha les rescapés. Max Linder les rhabillt a des pyjamas à lui — c’est incommensurable le nom D pyjamas de toutes les couleurs qu’il put sortir à cette © sion de ses tiroirs! Vers onze heures du soir, la tenue de rigueur pour vités des deux sexes semblait être ce charmant négligé n tinal. ni] Pour achever de réchauffer les naufragés, qui furent # et toutes vraiment admirables de sang-froid et de 1 humeur, on tira le feu d'artifice. gé Mais vous pensez bien que ce ne pouvait pas non plus y une réjouissance banale. On était chez Max Lindeñ diable ! dr Donc, une étincelle malencontreuse jaillit du pra 4 ue maniait l’artificier, communiqua le feu à un paqu® # usées, qui s’empressèrent d’'éclater à tort et à traveïs y toutes les directions, bombardant— sans dégâts — les * tateurs assemblés sur les berges et sur les terrasses. rt En un clin d’œil, la place fut nettoyée. Et ce ne fut 5 timidement, un à un, sans trop se risquer, que €, reparut pour assister à l'éclatement du «bouquet » magid Toutes ces émotions répétées furent vite dispersées 12 un dernier toast et fort avant dans la nuit, les autos 14} nèrent, drapés dans des pyjamas, emmitouflés dans des (} vertures, les invités immuablement sereins du Rotl néma. d Il y en avait cependant dans le nombre quelques-u. furent effleurés du soupçon que toutes ces manifest tragi-comiques avaient été manigancées par l'amphy® désireux de tourner un nouveau film impromptu... Heureusement qu'avec Max Linder, « çà ne t0 jamais mal. — A. M. (La Presse.) y 4 Les absents ont toujours tort à maisons dont la publicité est sou? absente ont souvent tort. jf” ) ur