Le Courrier Cinématographique (July 1914)

LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 81 Exploitants ! Opérateurs ! qui désirez améliorer votre projection pendant l'hiver 1914-1915 Profitez des mois d’été pour voir ce qui se fait de mieux : L'INUSABLE Ciné blindé GUIL Le Censateur SAVELENS L'Objeetif GINÉOPSE Lure à RC SAM SON A CHARBONS PARALLÈLES Spécialités des Usines G. GUILBERT 4, Allée Verte 59, Boulebard Richard-Lenoir PARIS Tous renseignements sont envoyés par retour sur demande adressée aux SERVICES COMMERCIAUX Voir page 51, Toutefois, le vétéran de la Cinématographie ne s’est pas laissé abattre par ce désastre : ses établissements sont toujours aussi prospères. Il a déclaré qu’il n’y aurait pas une minute d'arrêt ni dans la production des films, ni dans leur livraison à la date indiquée. * * On a recherché longtemps quelle avait pu être la cause du feu qui a déterminé l'explosion dans le caveau des établissements Lubin. On s’est finalement arrêté à l’explication suivante qui semble rationnelle et assez intéréssante. Les caveaux où l’on conservait les bandes avaient été construits en acier et en béton armé. On les supposait donc à l'épreuve du feu. Mais le jour s’introduisait dans ces caveaux au moyen de prismes d’une certaine grosseur. On suppose donc que les rayons du soleil passant à travers ces prismes ont créé un foyer de chaleur intense qui a mis le feu au films, ce qui a déterminé l'explosion. * * * La «Bosworth Film CeInc.» vient d’adapter sur l’écran le roman de Jack London, John Barleycorn. Ce roman, dont l’auteur est un des plus célèbres écrivains de nos jours aux Etats-Unis, est, varaît-il, une autobiographie. Il décrit la lutte quise livre chez un homme entre l’alcoolisme qui, d’une marche insidieuse et lente, mais sûre, s'empare de ses facultés, et la raison qui l’aide dans ses combats sans cesse renouvelés avec son ennemi. Li film tourné par la Bosworth Ce est, dit-on, splendide èt fait honneur au roman, dont il est l’adaptation. * * * La quatrième Convention Nationale de la Ligue des Directeurs de Cinémas en Amérique s’est ouverte le 6 juillet, à Dayton, dans l'Etat d’Ohio, dans le Memorial Hall. Le maire de la ville, M. Shroyer, souhaïita la bienvenue aux nombreux délégués qui étaient venus de tous les points des Etats-Unis et qui remplissaient la salle. Puis il leur offrit the freedom of the city ou en d’autres termes leur dit qu’ils étaient, pendant leur séjour à Dayton, les hôtes de la cité. Le lendemain, mardi, la Convention se réunit en Assemblée générale et approuva le rapport annuel du Président national de la Ligue M. M.-A. Neff et du Secrétaire national M. Geo-H. Wiley. Le jour suivant, mercredi, eurent lieu les élections des membres du Bureau pour l'exercice 1914-1915. Le président sortant, M. Neff, créa une profonde surprise en déclarant qu’il n’était pas candidat et ne se représentait pas pour la présidence nationale de la Ligue. Malgré les supplications de ses amis, il tint ferme dans sa résolution et M. M.-A. Pearce, de Baltimore, fut élu, à l’unanimité, président national de la Ligue des Directeurs de Cinémas en Amérique. ONGLE SAM. Tous les Articles, Informations ou Echos du “ Courrier Cinématographique ” Là peuvent être librement reproduits par nos confrères, auxquels nous demandons simple®@ ment de citer leur origine. Le “Courrièr” est un journal d'idées. Il n’ambitionne que leur profonde diffusion pour le mieux-être de tous.