Le Courrier Cinématographique (July 1914)

88 LE COURRIER -CINEMATOGRAPHIQUE VAR Comptoir du Cinématographe N | H. SLÉRIOT : CONSTRUCTEUR 187, Rue du Temple, 187 PARIS Téléphone : ARCHIVES 24-79 Fournisseur des plus Importantes Exploitations POSTES COMPLETS POUR EXPLOITANTS ACCESSOIRES, PIÈCES DÉTACHÉES si Demander nouveau Tarif pour 1914 GRANDE BAISSE DE PRIX si En Magasin, toujours du Matériel en solde Eee (9 gere QU — Stock important de Films en solde — VENTE — ECHANGE DEMANDEZ LISTE LOS Ne traiter aucune affaire avant de consulter le Comptoir du Cinématographe où vous 1rouverez certainement tout ce dont vous aurcz besoin. 2€ Ds ve Ds ——_———__—_—_—_—_EEE LT 2 ,84 ,34 ,d2 ,de de de de ds .à2 ,èc de de de PRE EEE EE TT at at La [at La Lt Dn) sages de l'opéra Dylau ont été composés pour représenter le vol de ces oiseaux, l’effet produit par le film a été frappant. On a beaucoup applaudi cette innovation qui a remporté le plus grand succès et dont on se servira, sans nul doute, dans d’autres opéras. * * * La Hepworth Manufacturing Co demande des scénarios de drames en une ou deux parties et aussi de comédies. Elle exige que ces scénarios soient écrits à la machine et qu’on ajoute à l'envoi une enveloppe timbrée portant l'adresse de l’auteur. Avis aux auteurs de scénarios! + * * \ Les metteurs en scène, lorsqu'ils prennent des tableaux d'extérieur, sont souvent très ennuyés et gènés par les spectateurs qui, généralement, se placent dans leçhamp de l'appareil et gâtent ainsi la prise de vue. M. Charles M. Seay, un metteur en scène de la Compagnie Edison, a eu, dernièrement, une idée ingénieuse pour se débarrasser des importuns. Il avait une certaine scène à prendre à une certaine place. Il arriva avec deux appareils, l'un chargé et l’autre vide. Il installa celui-ci à quelques mètres de l'endroit où il voulait prendre réellement sa scène et il y plaça l’appareil chargé. Il commanda alors à l'opérateur du premier appareil de commencer à tourner pendant que plusieurs acteurs faisaient semblant de jouer une scène quelconque. La foule sé porta immédiatement vers le faux appareil, et pendant ce temps-là, M. Seay prit tranquillement et sans être ennuyé de personne, la vraie scène qu’il voulait tourner. : ICK. D FC, nn EL COYAI CAD DVI Cu a9 CTI CAD Ua AD CoYAI C2 2 D CHRONIQUE MAROCAINE Lo De notre Correspondant de Casablanca : CASABLANCA. — Une entreprise cinématographique au Maroc, ne vaut pas grand chose actuellement, nulle part: Le seul endroit susceptible de recevoir une salle, est Casablanca. Cette ville est reliée par plusieurs lignes de paquebots réguliers et d’autres faisant la côte. Un courrier postal part tous les samedis de Marseille et également tous les samedis de Casablanca (Cie Paquet), un autre service direct existe avec Bordeaux (Cie Transatlantique) à dates fixes et un service côtier régulier assure la corresponse avec le littoral algérien et Casa, tous les dimanches. Casablanca est le seul port où débarquent directement toutes les personnes allant au Maroc, même pour l'intérieur., \ Il faudrait une installation moderne, bien outillée, confortable à tous les points de vue et agréable dans son ensemble, en un mot une exploitation agencée comme dans les grandes villes de France elc., dirigée par « un professionnel ». Les terrains sont très chers; les locations de terrain et d'immeubles trés élevées, la solution pratique seral d'acheter et d'édifier; au prix des loyers en cours, le Ca” pital serait vite retrouvé et supprimerait la sujétion de Ja location « aléatoire » et les caprices d’un propriétaire faisant toute exploitation peu sûre. Il pourrait être prévu des magasins attenants au Cinéma, ces locaux sont très recherchés à cause de l'énorme réclame constante que leur fait le Ciné et couvrirait avan” tageusement une grosse part des frais. Des autres villes du Maroc, Rabat est la deuxième par le nombre d'Européens, maisle coût de la vie et les loyers sont encore plus élevés qu’à Casa. Les paquebots réguliers n’y touchent pas, les programmes doivent passer par Casa» et l'hiver, aucun navire ne peut souvent faire escale. € pelit chemin de fer militaire permet une communication difficile, n'étant pas livré au commerce. Fez, la Capitale est dans une plus mauvaise situation, Ja voie ferrée militaire n’y arrive pas encore. Marrakech, le centre le plus important de l’intérieur, est isolé de la côte, les marchandises y sont portées à dos chameau et le coût en est élevé, le petit chemin de fer Decauville en construction n’y arrive encore pas. Les autres centres de la côte sont trop peu peuplés de Blancs pour essayer un petit Ciné. Tanger se suffit à lui-même. Donc, ceux qui pensent faire une bonne affaire en V® nant au Maroc, sont priés de bien réfléchir et de se con tenter d’en faire une passable en France, ce sera encoïé la meilleure solution. La situation actuelle ira en se modifiant et des débou” chés se préparent. La spéculation a tout faussé, la valeur des terrains est très au-dessus de la cote raisonnable, leÿ loyers aussi ont suivi la progression. Cette tension préparé un effondrement proche et après, les affaires se remettront point normal. Henri de CosrTA, rue de l'Etoile, villa Wanda. ——_——_—_——— Vos petites factures de PUBLICITÉ d'autrefois étaient probablement plu difficiles à payer que vos grandes fat {ures d'aujourd'hui.