Le Courrier Cinématographique (August 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE ÉDIEEURS. sans en présenter les dangers. Demander Echantillons à la ; Dissolvants ininflammables inexplosibles et incombustibles LOURURS. EXPEIONKRANES ! Il n'y a plus de risques d'Explosion ni d'Incendie dans les opérations du nettoyage des Films (Celluloïd ou Ininflammables) en employant : LA TISIKLINE liquide ininflammable qui possède toutes les propriétés dissolvantes de la Benzine SOCIETÉ COMMERCIALE DE CARBURE ET DE PRODUITS CHIMIQUES 25, Rue de Clichy, FARIS Téléphone : LOUVRE 25-29 GUTENBERG 68-61 Dérivés Chlorés de l'éthane et de l'Ethylène Monopole de vente des VERNIS pour métaux GALLIA ———————————"—— A ÉD SP ER RO RE E CA VAI CA Du U AI Cu I Don CA CU I DAY CAT 8 RD D CERONIQUE ITALIENNE ———————— De notre Correspondant particulier : Mauvaise semaine comme reportage. Dans les salles, les affaires sont réduites au minimum, et cela n’a rien de bien étonnant, car c’est la faute de la saison. Autre chose, au contraire, dans ce qui touche l'édition, où le travail est — ou, pour mieux dire, était — poussé avec un bel entrain, en vue de la prochaine campagne. Mais, tout à coup, au moment où on s'y attendait le moins, voilà que surgit menaçant le spectre de la guerre : d’une guerre prochaine, d’une conflagration générale. Juste au moment où j'écris ces lignes, nous sommes tous sous l’empire d’une immense stupeur : l’on se demande si l’on n’est pas l’objet d’un affreux cauchemar. L'on est saisi, et la vie individuelle comme la vie nationale se ressent de cette atmosphère pleine de menaces. Je ne veux pas dire avec céla que dans nos maisons d'édition on a cessé de tourner, mais l’entrain est tombé. On sent que l’on vit des heures graves, et tous les vœux, toutes les aspirations se tournent vers l’espoir de paix, sans laquelle tout travail est inutile et stérile. Espérons donc que ces nuages noirs disparaîtront de l'horizon, et cesseront de nous étouffer. La besogne reprendra avec l’entrain dont je vous parlais dans mes précédentes chroniques. * * * Dans notre industrie, où il;y a place pour tout le monde, on ne devrait pas être obligé de signaler certain faits de guerre déloyale, qui se perpétuent sous le man” teau de la concurrence. Ces mœurs commerciales — dignes d’un autre siècle — on ne devrait plus les rencontrer dans l’industrie et dan* le commerce du film... et, cependant !.... Voici le tour de la Maison Pasquali : on cherche à Ja discréditer de mille manières, mais sous le couvert € l'anonymat. Les choses ont même été poussées à tel point, que Je Directeur de la Société, le chevalier Ernesto Pasqua }, s’est vu obligé de sortir de son mutisme dédaigneux, € faisant publier dans la presse italienne un démenti catér gorique qui — tout en remettant les choses à point — puisse servir à mettre un lerme à une campagne odieuse» qui, à la fin, aurait pu nuire par sa persistance, au pres” tige qu'a su s’acquérir dans le monde la grande marque Pasquali. * * x On dit qu'aux premiers jours du mois de septembre Ja nouvelle maison « Guazzoni Film » présentera sa première production. ; Nos lecteurs n'auront pas oublié que Guazzoni a été Je metteur en scène de Quo Vadis? et de Marc Antoine € Cléopâtre pour ne citer que ces deux purs chefs-d’œuvré de l’art cinématographique. Guazzoni et Caserini — de l’aveu unanime — sont — sans contestation possible — les deux plus grands metteurs en scène du monde entier. Espérons donc qu'un tel homme nous donnera des productions dignes de sa renommée universelle. * * * Le grand théâtre de pose que la « Comerio » était en train de faire bâtir à Milan, va être terminé ces jours-C? On tournera aussitôt.