Le Courrier Cinématographique (August 1914)

LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 77 | BREVETS LINVENTION Cabinet LOMBARD-BONNEVILLE fondé en 1830 WOLF z MEIGNEN Ingénieur Conseil Avocal Docteur en Droit_ 24, BOULEVARD SAINT-DENIS : PARIS PRÈS LA PORTE SAINT-DENIS Telephone : NORD 57-52 MARQUES MODÉLES CONSULTATIONS PROCÈS Ad. Tel.: BREWOL:PARIS. E. MEIGNEN DOCTEUR en DROIT Avocat-conseil de la Chambre Syndicale Auteur du “ Théâtre et ses lois ” et du “Code du Cinéma ”” 24, Boulevard Saint-Denis Téléphone : NORD 57-52 Consultations de 6 h. 1/2 à 7 h. 1/2 ou sur rendez-vous Cabourn, éditeur du « Bioscope », et M. W. G. Faulkner, chargé de la partie cinématographique du journal l « Evening News ». RUE Les réponses envoyées par les concurrents ont été si justes et si intéressantes que c’est avec une grande difficullé que les juges sont arrivés à décerner les prix. Finalement ils ont adopté les conclusions suivantes. : De façon à établir une différence entre les six premiers lauréats, on a décidé que les deux premiers seulement auraient droit à un billet de première classe et à descendre dans un des hôtels principaux de Rome.Les quatre autres ne recevraient qu'un billet de seconde classe et ne pourraient aller que dans des hôtels de moindre importance. Ce concours a fait une grande publicité à la Société Cinès, filiale de Londres, que l’on doit féliciter de son initiative, * * * Ilexiste encore certains directeurs qui, loin d’être progressistes, semblent plutôt rétrograder dans leur façon de conduire leurs théâtres. Quelques-uns, en effet, ont eu l’idée, pour réduire leurs dépenses, de supprimer leur orchestre. C’est une ligne de conduite déplorable à tous les points de vue. Les résultats, du reste, ne se font pas attendre. Le nombre des spectateurs diminue tous les jours et ceci n’a rien d'étonnant. : Pourquoi n’imitent-ils pas l'exemple de leurs confrères plus intelligents qui donnent pendant l'été des représentations meilleures que pendant l'hiver et augmentent même leur orchestre. Aussi font-ils salle comble tous les soirs. D’autres Directeurs s'efforcent même de surmonter les désavantages qu’amène la température estivale. Nombre d’entre eux affichent à la porte de leur théâtre qu'il fait très frais à l’intérieur, que la ventilation est parfaite, etc., etc. Cette réclame judicieuse porte ses fruits et les Directeurs en récoltent les bénéfices. * * * A propos de cette réclame pour les cinémas, pendant l'été, le Kinematograph publie une affiche d’un de ses correspondants, affiche ingénieuse et pas banale. Elle est conçue en ces termes : ù « Entrez! Nous présentons aujourd’hui une superbe vue de montagnes et nos éventails électriques vous fourniront la brise qui souffle continuellement dans ces montagnes! » La « Kinematograph Trading C° » vient de se servir d’un nouveau moyen pour présenter aux Exploitants quelques-uns de ses films. Elle a loué un train spécial de luxe qui a emmené un grand nombre de Directeurs de Manchester à St-Annes-on-the-Sea, où l’on présentait les films en question dans un des théâtres de la ville. * * * Le Directeur d’une des grandes maisons-de location, M. Nichols, est de retour d'Amérique. Interrogé sur les conditions dans lesquelles se trouve maintenant l’industrie cinématographique aux Etats-Unis, il a répondu qu’elle était dans l’état le plus florissant et que les maisons d'édition augmentent tous les jours. Mais, ajoute-t-il, le public commence à se fatiguer des longues exclusivités et ne veut plus de longs films. On préfère maintenant les films en deux ou trois parties. Ce sont les maisons d'édition elles-mêmes qui sont à blâmer à ce sujet. Lorsque le public, il y a quelque temps, a semblé aimer les longs films, elles se sont toutes mises à en produire une quantité énorme et d’une longueur démesurée. Comme résultat, maintenant que la vogue revient aux films moins longs, ces maisons ont sur les bras un nombre considérable de films dont elles ne peuvent disposer et qui vraisemblablement leur resteront pour compte. Prcx. POUR VENDRE et POUR ACHETER Concerts, Théâtres et Cinémas Paris, Banlieue ‘ou Province s'adresser en toute confiance à M. Edmond BELLAN PARIS — 39 bis, rue de Châteaudun — PARIS qui a de nombreux acquéreurs et de grandes occasions. Téléphone: Central 62-82.