Le Courrier Cinématographique (August 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

80 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE œ—00— MONATFILM a toujours disponible de suite| — 1.500.000 mètres — de films en très bon état Marques françaises et étrangères Titres en toutes langues Depuis © fr. 10 le mètre MONATHILM ee. 35, Rue Bergère, PARIS FILMONAT PARIS éésthhiséhshesRREREEREEREERÉEERE * Téléphone: BERGÈRE 47-77 * * Parmi les questions agitées durant la Convention, il y en a deux importantes que je signalerai. La première est celle de la Censure, contre laquelle les membres de la Convention se sont prononcés après une discussion très animée. Ceci a même provoqué un incident. M. Wilson, le nouveau secrétaire élu, a démissionné, car il ne pouvait accepter une telle décision, étant sur le point d’accepter une place dans le Bureau de Censure de l'Etat d’Ohio. Un peu plus tard cependant, sur les instances de ses amis, il a retiré sa démission. L'autre question assez importante est que, de l’avis de tous les Directeurs de Cinémas, les maisons ne devraient lus produire autant de longs films et en revenir aux Élms en une ou plusieurs parties. Cette résolution, votée par la Convention, est un signe indéniable que le public commence à être fatigué de ces films, quelquefois interminables, de plusieurs milliers de mètres. Ils ne disparaîtront pas évidemment, mais ils seront moins nombreux et surtout mieux faits. Ils ne seront plus composés de remplissage que l’on ajoute actuellement dans certains films pour atteindre une certaine longueur et en faire des pièces en six ou sept parties. * * * La Convention s’est finalement terminée par un grand banquet donné à l'Hôtel Algonquin. Le président d'honneur était le Gouverneur de l'Etat d’Ohio, M. James M. Cox. La situation était assez intéressante car M. Cox est un partisan convaincu de la Censure, tandis que la majorité des membres qui assistaient au banquet y est opposée. Le Gouverneur, dans son discours, leur a déclaré qu'ils verraient sûrement des bureaux de Censure établis partout et que, bien plus, ils en seraient enchantés. Nous aurons dans quelques années, at-il ajouté en terminant, un Bureau de Censure Fédéral et c’est ce qui peut arriver de mieux pour l'intérêt de l’industrie cinématographique. x * * Le théâtre du Vitagraph, au coin de Broadway et de la 4dme rue, est toujours en pleine prospérité. Malgré les chaleurs des temps derniers, la jolie salle était généralement remplie d’enthousiastes du cinéma. Il vient de changer son programme et donne maintenant un beau drame en cinq parties My Official Wife et une comédie Oncle Bill. * * * La « Eclair Film Co Inc », va fermer temporairement ses établissements à Fort Lee, dans le New Jersey. La Compagnie tout entière, c’est-à-dire les artistes, ouvriers, et autres, employés à la production des films, se trans” portera à Tucson, dans l'Etat d’Arizona. On a construit dans cette petite ville de spacieux établissements, théâtres de prise de vues, etc., où seront tournés pour le moment tous les films de la Cie Eclair. * * L'industrie du Cinéma n’est pas près de disparaître en Amérique, à en juger par le nombre de théâtres que l’on construit surtout dans les grandes villes. Ainsi, à Chicago, on est en train d’en bâtir quatre nouveaux qui coûteront chacun, en moyenne, 100.000 dollars, 500.000 francs. A St-Louis, et dans d’autres villes importantes, on en élève aussi qui exigeront une somme tout aussi considérable. Tous ces théâtres seront très luxueux et aménagés avec tout le confort moderne. * * Le superbe film Cabiria, de la société Itala, continue à obtenir partout le plus grand succès. Il fait salle com ble au théâtre Illinois, à Chicago, ainsi que dans toutes les autres grandes villes où on le présente. * * * On annonce de l'Afrique Centrale, la nouvelle que la Société Cinès, quis’était rendue là-bas au mois de février dernier, sous la direction du professeur Salvatori, vient de terminer un film où elle se sert d'animaux sauvages. Pour obtenir des effet plus sensationnels, on avait décidé dé prendre des bandes montrant les animaux sauvages en liberté dans la jungle, au lieu d'utiliser ceux que la société possède dans sa ménagerie à Rome. Le film obtenu est, paraît-il, magnifique et d’un réalisme effrayant. ONCLE SAM. [] C] C] 8 Tous les Articles, Informations ou Echos du ‘ Courrier Cinématographique ”” peuvent être librement reproduits par nos s B confrères, auxquels nous demandons simple-= mènt de citer leur origine. Le “Courrier” est un journal d'idées. Il n’ambitionne que leur profonde diffusion pour le mieux-être de tous. |