Le Courrier Cinématographique (August 1914)

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84 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 4 D — #0 —— 2 AT —— Rue D-FILM 6, Rue Ordener, 6 PARIS Re — RAPI DEVELOPPEMENT | TIRAGE LA ” | Téléph. : Nord 55-96 | BALAI na I na Con 7 CTI DVI Ca Va Con AI Un Pa 5 CHRONIQUE ALEEMANDE De notre Correspondant particulier : La guerre du Film, c'est-à-dire le conflit qui divise le Préfet de police de Berlin ct les Editeurs, Loueurs et Directeurs de cinéma, cst restée stationnaire la semaine dernière, et l’ardeur belliqueuse des combatiants des deux côtés de la barricade n’a point diminué. Pourtant, il y a lieu de supposer que cette situation, qui entrave la libre action des fabricants de films et cause, par là, un tort immense aux Exploitanis, touche à sa fin, car les Editeurs berlinoïs et les représentants des maisons de province et de l'étranger qui, jusqu'ici, s'étaient bornés à une résistance purement passive, ont pris l’inilialive d’une proposition qui, si elle n’est pas acceptée dans sa forme actuelle, pourra peut-être servir de base à des négociations d’où sortira finalement une entente. Je dis peut-être, car il est toujours malaisé de se prononcer d’avance sur l'issue de pourparlers entamés avec une autorité aussi intransigeante et inaccessible que la Préfecture de police de Berlin. Cette proposition consiste en une nouvelle (c’est la troisième, si je ne m’abuse) requête adressée par les représentants de l’industrie cinématographique aux Ministres de l'Intérieur et des Finances, et qui, entrant dans tous les détails de la question, demande la réduction de la taxe de censure à 2 1/2 pfennigs (au lieu de 5, comme stipulé) et du droit de timbre sur les cartes de censure à 10 pfennigs. Il est bien spécifié dans ce mémoire que, si satisfaction ne leur était pas donnée, les Editeurs continueraient, comme ils le font depuis le commencement du A Téléph. : Nord 55-96 TITRES conflit, à ne pas soumettre leurs films à la censure berlinoise. La semaine prochaine nous connaîtrons, sans doute, la réponse qui leur a été donnée. SR ï * * A Cologne, la fureur du fisc ést dirigée plutôt contre les Exploitants que contre les Editeurs et elle se manifeste par un (impôt sur les divertissements », impôt réellement écrasant, puisqu'il est, pour les Cinémas,de10 pfgs par billet de 50 pfgs etqu’elleaugmente d'autant par fraction de 50 pfgs; autrement dit, c’est une imposition de 20 0/0 sur la recette. La « Uniontheater-Gesellschaft » (Société des Théâtres Union) a protesté contre cette taxe et en a appelé à la justice, faisant valoir que cet impôt est tel qu’il rend impossible l’existence des cinémas et demandant l'application d’une vieille ordonnance aux termes de laquelle une imposilion est illégale si elle a pour conséquence « l’étranglement » d’une industrie. Mais le Tribunal — il fallait s’y attendre — ne s’est pas rallié à cette opinion; il a déclaré que cet impôt a été voté régulièrement et conformément aux dispositions du Code. S’il est certain que la taxe pèse lourdement sur les cinémas, elle n’est cependant pas de nature à les élrangler. Ce jugement ayant été rendu par la dernière instance en matière de justice administrative, la Société des Théâtres Union n’a plus aucun recours. Elle devra, comme les autres Exploitants, se plier aux exigences du fisc. Li * * Consultez un des journaux cinématographiques allemands, et vous serez frappés par le fait que presque toutes les maisons berlinoises et les succursales berlinoises des maisons étrangères de la partie se trouvent