Le Courrier Cinématographique (August 1914)

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88 , LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE ss ÉTABLISSEMENTS J. DEMARIA 35, Rue de Clichy PARIS Notre Matériel Cinématographique se trouve toujours EN STOCK chez nos Représentants dans les Villes ci-dessous : MARSEILLE M. PRANEUF : 63, Cours Lieulaud. LYON M. IMBERT, : 9, Rue Chavannes, BORDEAUX M. BORDES, (Entrepôt Général des Cinémas), 17, Rue Huguerie. LILLE M. ROY, 56, Rue du Priez. TOULOUSE M. BERNARD, #4, Rue Alsace-Lorraine. NANCY M. PIÉDER, 33, Faubourg Saint-Jean. ALGER MM. CAZES & CLAVAREAU, 3, Rue Généraux Morris. ORAN MM. CAZES & CLAVAREAU, 1#, Bd Séguin. TUNIS MM. CAZES & CLAVAREAU, 23, Rue d'Italie. BRUXELEÉES ENTREPOT GÉNÉRAL DU FILM : 74, Rue des Plantes. TURIN, BARCELONE, LISBONNE, ATHÈNES, CONSTANTINOI LE, SMYRNE, etc. le marché cinématographique. Ils font surtout grief à la Nordisk Films Ce d’avoir choisi, pour sortir cette inn0vation dangereuse, juste le moment où la « guerre du film » bat son plein et où une union étroite de tous les Editeurs est plus nécessaire que jamais. Même l’Erste Internalionale Films Zeitung, le journal attitré de la Nordisk, abandonne la cause de son client. Faisant chorus avec les indignés, il dit avec une ironie amère : « Eh quoi! ce n’est donc ni la censure, ni la tutelle des autorités, ni la taxe sur les divertissements, ni la taxe de censure qui €$ cause de la crise actuelle sur le marché cinématogra phique, ce sont uniquement les prix exorbitants? Crier cela sur tous les toits dans le seul but de se faire une pu” blicité blâmable, c’est frivole ! » On fait surtout remarquer que ce fut la Nordisk qui, la première, commença à augmenter, petit à petit, ses prix de location, que ce fut encore elle qui, la première, entra en relations directes avec les Directeurs, par-dessus la tête des Loueurs. L’on cite notamment le cas du film Atlantis dont le monopole pour l'Allemagne fut cédé par la Nordisk au prix formidable et, certes, exagéré de 250.000 francs. * * * Le Cinéma Mozartsaal, un des cinémas les plus élégants de Berlin, a dû fermer ses portes, victime des divers impôts et des chicanes des autorités. Il y a quelque tente déjà, la Direction de l'établissement s'était vue obligée de demander un délai pour le paiement des contributions et, ces jours-ci, elle a dû déposer son bilan. Fr. BoNDy. E CYAI CNY AI CA VAI na Con Va CUT AA CAT I CA YAI D CHRONIQUE ORIENTALE oo De notre correspondant de Constantinople. Je commence mes chroniques en m’efforçant de donner en quelques lignes un aperçu de la situation de notre ville au point de vue cinématographique. Il ne faut pas croire que Constantinople, malgré tous ses tracas et ses crises, sé prive du ciné; bien au con” traire, cette belle ville, tant dns la cité, dans la banlieue que dans les merveilleux sites du Bosphore, possède 5 petite armée de cinémas et leurs spectacles sont presque les seuls et les préférés des Orientaux. ; Grands et petits, tous sont gagnés à sa cause, car le ciné, dès ses débuts en Turquie, n’a jamais eu à lutter contre la scène et ceci pour la bonne raison que des troupes permanentes, soit de comédie, d’opéras, etc., n'étaient jamais affectées auxquelques théâtres quiexistaient et qu! existent encore. Gen ’est qu'aux troupes de passage aux quelles nous devons.le Rigoletlo ou l’Aiglon, dont on nou régalait que huit et dix mois et quelquefois deux où trois ans d'intervalle. Je citerai en passant les salles les plus importantes. En premier lieu, il y aurait à caser le « Cinéma Pathé», situe aux Petits-Champs, dans l’amphithéâtre Municipal. Sa salle est dépourvue de tout luxe. ; Par contre, elle est fréquentée chaque soir par le meilleur publie, et malgré les chaleurs accablantes, ses receltes sont très importantes. Actuellement, il a cédé sa salle à une troupe française d’opéras et d’opérettes, et continu de donner ses séances en plein air dans le Jardin Munici pal des Petits-Champs. Les propriétaires sont MM. Kraë mer et Co, de Smyrne. Ces messieurs sont les seuls explo! s des films Pathé de première semaine. À ce propoñ» tants apprenons qu’à partir de septembre prochain Ja nouison Pathé leur confie son Agence Générale pour Ja Mgequie. Cette dernière était représentée depuis de lon rTues années par M. S. Weunberg de notre vi 1e