Le Courrier Cinématographique (August 1914)

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VE LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE EDISON _ 61, RUE DES PETITES-ÉCURIES, Paris Adresse télégraphique : Téléph. : Gut. 07-43 Ediphon-Paris AGENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et la HOLLANDE M. REIMERS EENBERG, 22, Place Brouckère, Bruxelles Salle de Projections JENNY, MODES ET CHAPEAUX Drame en deux parties, par Ida Evans Jenny Wiltz aimait Robert Megley et son amour datait de loin car déjà sur les bancs de l’école elle ressentait pour son petit camarade une Sympathie dont elle saisissait mal le motif, mais qui lui faisait trouver taine « cousine ». En l'occurrence, elle reçut un conseil qu’elle crüut bon de suivre. « Essayez, lui disait l'avisé personnage, d'intéresser le jeune homme par vos talents, vos capacités ! Montrez-lui que vous êtes apte à tenir un commerce, à remplir une fonction, etc..…., etc... » Il n'en fallut pas plus pour que Jenny se sentit immédiatement la vocation de modiste. On sera certainement étonné en apprenant une si prompte résolution. Celle-ci s’expliquera facilement si l'on sait qu'une boutique mitoyenne au bureau de Robert était justement à louer. Après avoir gagné ses parents à sa cause, lorsqu'elle fut en posses . sion de cette boutique de modes, Jenny crut que Robert allait immédiatement se jeter dans ses bras. Il n’en fut rien et le jour de la grande ouverture passa inaperçu aux yeux de celui à qui elle était destinée. Les clientes elles-mêmes se montrèrent peu empressées à acheter les chapeaux de Jenny qu'elles trouvèrent manquer de chic, si bien que la pauvre fille doublement désillusionnée, se prit à sangloter. Mile Poindron, une modiste élégante de la ville, compatit à la peine de Jenny et lui promit de lui apporter les secours de son expérience. Elle tint parole et fit subir à sa protégée une réelle métempsycose qui produisit sur Robert Megley l'effet désiré. ë , “ 527 mètres. Aff. / ONONKO, LE SYMPATHIQUE INDIEN Comédie M. Maboulot, professeur d’ethnologie, était aussi pendant ses loisirs un disciple de Nemrod. Un jour, au cours de ses exploits cynégétiques, il fut happé par un piège à loup comme un vulgaire lapin. Un indien qui humaiït l'air à quelques pas de là; entendit ses hurle ments et vint le libérer de sa douloureuse entrave. Cette action si simple fut poétisée à outrance par l'universitaireet la conception personnelle qu'il avait de la reconnaissance le fit entrainer le Sauvage à sa maison non sans l'avoir appelé véhémentement son frère ! L'arrivée de ‘cet hôte des forêts vierges dans la demeure de Maboulot fut le signal de désordres graves, l'on peut même dire que dès son apparition Ja douce quiétufle dans laquelle se complaisait le ménage céda le. pas à l'anarchié là plus aiguë. : Maboüulot n’en décida pas moins de présenter officiellement son pensionnaire à ses amis et connaissances et dé faire à cette occaSïion une conférence sur la sociabilité, l'urbanité, l'humanitarisme des Peaux-Rouges. : Le jour de la grande éérémonie, tandis que le profes ” a seur charmait son auditoire en contant mille anecdotes sur la douceur, la sobriété des Indiens, Ononko, plus ivre que de coutume, ce qui n'est pas peu dire, fit irrupz tion parmi les paisibles spectateurs et brandissant un énorme coutelas, il commença à exécuter une danse du . sçalp. Ce fut un sauve-qui-peut général. Depuis cette frasque de son frère, le visage Rouge, l'opinion de Maboulot a singulièrement changé. 306, mètres. Aff. UNE HISTOIRE VÉCUE Drame en deux parlies, par Raynold Knicnr Jean Williams, un jeune journaliste de province, était venu comme tant d'autres à la. capitale. pour y faire fortune. Au bout de quelques mois, il avait perdu ses illusions, car les portes des journaux s'étaient refermées sur lui et aucun ne voulait tenter de mettre ses talents à contribution. Jean se trouva bientôt sans un sou. Un matin qu'il traversait le parc pour aller solliciter le seul Directeur de journal qu'il n'eut pas encore importuné de ses nombreuses démarches, il rencontra une femme pauvrement vêtue qui faisait de grands efforts pour se tenir debout. Comme il se rapprochait d’elle pour lui porter secours, la pauvresse lui tomba dans les bras en laissant choir un sac qu'elle tenait dans la main, Lors: que Jean eut fait emmener cette malheureuse à l'hôpital, il s’aperçut qu'il avait gardé son sac. Afin d'avoir un indice, il l’ouvrit et examina son contenu. ; La pauvresse du parc était sa femme. Ils se rendirent en toute hâte à l'hôpital et retrouvèrent la femme qui ne matin était tombée de fatigue et d'inanition. Une réconciliation se fit entre les deux époux, et Jean obtint par gratitude la place de rédacteur tant désirée. 628 mètres. Aff. + ECLAIR 12, Rue Gaïllon, PARIS Téléph : Gutenberg 30-92 Adr. Télégr. : Cinepar LE PARAPLUIE Alfred n’est pas un mauvais époux, encore qu’il soit volage. Il ne voudrait faire nulle peine, même légère, à sa petite Renée, charmante et. douce femme. Pourtant, séduit par une avénturière, il déserte le foyer conjugal, non sans avoir emporté son, parapluie, chose utile pour préserver un amoureux contre les orages imprévus. de la vie. : Alfred ‘enlève sa conquête et. dans le feu de ses déclarations oublie son parapluie. Un mendiant qui rodait en ces paragés, à la recherche de la fortune, heureux de cette aubaine, s'empare du précieux objet. Mais il est difficile de vendre un parapluie, au xx‘, surtout si lon a une miné peu distinguée. Le gueux, vainement, tente. de placer sa. marchandise. Un couple de fiancés repousse l’objet inutile pour. des jeunes gens ayant le soleil au cœur. Un gendarme semble voir en cette offre une plaisanterie à son égard: Un brocanteur refuse d'acheter un parapluie en bon.état. Le mendiant maudissant cette société mal organisée où lon ne peut échanger un objet tombé du ciel, contre monnaie son” nante, décide de mourir. Il longe les berges désertes du fleuve. Dans l’eau dormante, le gueux trouvera loubli de sa misère, Qui sait-s’il n’atterrira pas enfin à la rive enchantée de quelque autre monde plus beau où les affamés participent à des agapes infinies ? Tout en songeant à son départ dans l'inconnu, lé désespéré