Le Courrier Cinématographique (August 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

‘ ) , ’ ; éblouissent Margot. La LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE SRE A FE découvre deux sous. D’ambition modeste, il se reprend à vivre, délaissant sûr la berge l’inutilé-parapluie. Alors que Renée, la pauyre abandonée, se lamente en sa deméure, Alfred sur lés plages où $’én vient danser la met bléue, promène sa Conquête. Hélas, certaines amours ne vivent guère plus que les roses et le galant, un matin, se retrouve seul, ce qui est insuffisant pour chanter un duo d'amour. Informée par Film-Revue de la découverte au bord de la Seine d’un parapluie ayant appartenu à Son époux, Renée prend le voile noir des veuves et se désespère. Près de la mer immense, elle vient bercér sa mélancolie. Un soir, à l'heure exquise où le soleil se couche, à l'horizon, sur l’eau qu’il énsanglante, les deux époux se retrouvent. Désormais, ayant connu l’amertume de la séparation, ils vivront à jamais des jours ensoleillés, sous un ciel transparent et bleu, gardant néanmoïns le cher parapluie dont Pombre symbolique abritera leur bonhéur retrouvé. 282 mètres. Aff. + Union-Eclair-Location 12, RUE GAILLON, PARIS Tél. : Louvre 14-18 Télégr. : Uniofilm Paris SAVOIA XX. MARGOT d’après la dramatique nouvelle d'Alfred de Musser L2 PREMIERE PARTIE La marquise Dorandour, lasse de sa vie solitaire, fait venir auprès d'elle, dans sa luxueuse demeure, sa filleule Margot, une belle paysanne. Pierre est bien triste de voir s’enfuir vers un riche destin sa Rs mais la jeune fille lui promet de ne pas être oublieuse. Hélas, les multiples séductions de sa vie nouvelle résence d’un bel officier, le fils de la marquise, ajoute à son trouble. La tendre et naïve campagnarde lentement se transforme, tel un papillon qui, sentant grandir ses aileS, connaît enfin livresse de la lümière et des fleurs. DEUXIEME PARTIE Le beau lieutenant est fiancé à une amie d’enfance et ne songe guère à la filleule de sa mère. Cependant, Margot rêve à l’élégant cavalier, Son brillant uniforme, ses manières affables et:sa haute prestance ont conquis le cœur de la simple fille. Un jour, Margot suit l'officier. Elle le voit errer amoureusement au bras de sa fiancée et ressent une peine affreuse. Tout lui semble douloureux en ce monde et la malheureuse cherche dans la mort un suprème refuge. TROISIEME PARTIE Un grand lac aux eaüx calmes attire la désespérée. Mais Pierre, le compagnon de Margot, veille sur son amie, 11 a quitté son hameau pour la revoir et vient la sauver au prix d'efforts surhumains. La fille des champs, pleurant ses illusions perdues, émue par la bonté de Pierre, accepte de devenir sa femime et quelques années plus tard, quand lé lieutenant Dorandour, devenu colonel, retrouvé à la suite d’un hasard, les braves paysans, il lui est donné de contempler la plus heureuse dés familles. Les vains mirages de linconnü, les départs vers les ailleurs incertains ne vaudront jamais les réalités sereines et vivantes du foyer. ; Un simple amour sous le chaume nätal est de beaucoup préférable à une vie fastueuse et désenchantée : ainsi pense Margot, AMERICAN STANDARD-FILM + LA CONSCIENCE DE JIM PREMIERE PARTIE La jeune institutrice Hélène est venue vivre une semaine de repos chez son frère Jim, accompagnée de sa petite classe d’énfants, garçons et filles, jolis comme des anges, mais n’en ont pas la sagesse. Près de l’âtre flambant, les jeux ne laïssent pas que d’être bruyants et le pauvre chat de la maison se voit obligé de subir des caresses dont il ne prise aucunement la véhéménce. Afin d’apaiser la charmante troupe, Jin conte aux enfants la belle et simple histoire de sa vie. « Un soir, dans ma maison, je vis un méchant homme qui frappait un jeune cheval. Indigné, je châtiaïs le bourreau. Mon père me reprocha ma violence: Je partis de notre maison, emportant sur mon cœur, afin de me protéger, la chère image de ma sœur bien-aimée, Arrivé au Canada, je fis la connaissance d’une hônnête famille. Ayant perdu leurs parents, le frère et la sœur menaient une existence calme. Hélas, le jeune homme était joueur. Un jour, dans une rixe, on Vaccusa d’avoir tué son partenaire. Il dut s'enfuir. J'avais alors lhonneur d’appartenir à la police montée. Je réçus lordre d'amener Jack au quartier général et malgré l'affection que je lui portaïs, je courus à sa recherche. DEUXIEME PARTIE : Nous fimes la chasse, dans la montagne, tels des enfants qui se poursuivraient., Nous n’y mettions aücuné haine. Môn devoir était de le réjoindre, il devait n'éviter. Nous courions ainsi depuis des heurés quand je fis un faux pas. Je dévalais une pente rapide, entraîné vers un äbimé. Heureusement, 'üñe roche m'arrêta. Je m'étais brisé les côtes, dans cètte dangereuse chute. Jaëk vint à mon secours, me soigna, lava mes blessurés et me couvrit de ses vêtements, de peür que je prisse froid. Puis il me porta chez sa charmante sœur, dont les prévenantes tendresses et les soins surent rapidement me guérir. Je ne pouvais arrêter mon sauveur, d'autant que je le savais innocent. Je donnaïis ma bourse au joueur et je le fis s'enfuir. Un mois après, je retournai au quartier général. Les années ont passé, l’oubli de toutes ces choses est venu et Julia, Ia bontie hôtesse qui n'avait soïghé, devint la compagne de ma vie. J’étais allé très loin checrher mon bonheur et je l’avais découvert au milieu des adversités.' » Comme l’honime au sable était passé qui clot les yeux des petits, émus et charmés par la belle histoire de Jim, les enfants s’en furent dormir. <<» 7 CINÉMA = CENTRÉ Directeur : JS: LAMY 94, Rue Lafayette, 94 — PARIS ! Téléph :Bergère 44-04 Télégr. : Pellicülas LA BARCAROLE (Drame-vécuen"trois parties.) Scène et direction artistiques de M. CH. DEEROIX PREMIERE PARTIE Nous assistons à une leçon de musique dans un pen sionnat aristocratique. Deux amies intimes Lucie et Jean nette répètent ensemble leur pièce favorite la « Barearole ». Le lendemain, Lucie reçoit une lettre de son père lui disant qu’elle devra bientôt quitter le pensionnat pour se marier. Il lui propose un officier de marine, Monsieur Robert de Kergoulis, très riche et beau garçon.