Le Courrier Cinématographique (February 1917)

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mil Le N°: 30 centimes 10 Février 1917. 7° Année N° 5. (Édition de guerre). bé OROMOUÉTN OS Le Courrier Dee tetesez CINÉMATOGRAPHIQUE dr ED ;:00 "1 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : Directeur : FRANCE at nanas ef NON es ER TRES ÉTRANGER M ane ue. ASS SOAE CH. LE FRAPER Rédaction et Administration : 28. Boulevard Saint-Denis, PARIS. Direction : Nord 56-33 PORN Imprimerie : Central 66-64 ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS Une Grave Mesure Les Cinémas doivent fermer quatre jours sur sept En raison de la crise du charbon, le Ministre de l’ Led a réuni dans son cabinet, Mardi dérnier, les Directeurs de Théâtres, Concerts et Cinémas et leur a demandé de ne plus donner que cinq représentations par semaine ou ce qui est plus exact, cinq représentations en trois Jours. Un instant on avait envisagé la fermeture totale, mais grâce à l'intervention de M. Dalimier, on a pu obtenir quelquelques adoucissements aux rigueurs des règlements projetés. On assure que ces mesures_ sont tout à fait passageres, et qu’elles cesseront dès que la température sera devenue plus douce et les stocks de combustible reconstitués. Toutefois il est bien regrettable qu’on en soit réduit à de tels expédients, car enfin la preuve est faite des modiques économies d'éclairage et de chauffage que l’on a pu réaliser sur les spectacles. Mais c’est la guerre, et il faut.s ’incliner. À ce propos, les journaux ont publié les notes suivantes : Le comité économique de guerre -a tenu durant la Semaine dernière et celle semaine-ci, plusieurs réunions des plus importantes. Au cours de ces réunions, les ministres de l'intérieur, du ravitaillement et de l'économie nationale ont examiné quelles mesures devaient être prises de toute urgence en présence de la rigueur excessive de la température et par suite de la pénurie du charbon. 5 Ces délibérations ont abouti aux résolutions suivantes : À partir du jeudi 8 février : 1° Les théâtres, cafés-concerts, cirques, cinémas et lous autres spectacles seront fermés quatre jours par semaine ; 2° Les omnibus, tramways, le Métropolitain et le NordSud cesseront de circuler à 22 heures, sauf les jeudis, samedis et dimanches, où leur circulation sera autorisée jusqu’à 23 heures. Pour l'application de ces mesures, M. Malvy, ministre de ‘intérieur, avait convoqué mardi après-midi les directeurs des Asembns de spectacle, qui avaient répondu. en grand nombre à son appel. Le ministre et M. Dalimier, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, se sont adressés au patriotisme de chacun et leur ont exposé les nécessités d'ordre national qui avaient inspiré cette mesure. Ils leur ont demandé et'ont reçu d’eux l’as :surance qu'ils feraient, avec l'aide du gouvernement, les efforls nécessaires pour assurer pendant ces jours de chômage l'existence de leur personnel. Les ministres ont remercié les directeurs de spectacle des sacrifices que, dans un intérêt palriotique, ils allaient consentir. La nouvelle réglementation ne frappera pas les petites maisons, qui ont la coutume de n'ouvrir que -du samedi au lundi, mais les grands établissements qui, déjà, ont peine à subvenir à leurs charges et qui, pour la plus grande distraction du public, s'en vont chercher à l'étranger les attraclions les plus coûteuses. « Cette mesure est infiniment regrettable, a-déclaré M.-Dufrenne, président ‘de l'Association des Concerts et MusicHalls. Il semble, en effet, que € ’est toujours sur les spectacles que l’on s’acharne. J'ai proposé, pour ma part, au ministre la solution suivante : « Fermez les cafés à 19 h. 30, mais laissez ouverts les théâtres. Le ministre n’a rien voulu entendre. » M. Benoît-Lévy, président du syndicat des établissements cinématographiques du boulevard, a déclaré : — Puisqu’on nous donne à choisir trois jours par semaine, dont deux jours avec matinée, ce qui permet en tout de donner cinq séances, nous choisirons probablement le vendredi, le samedi el le dimanche. «Il n'y a rien à dire, puisqu'il s’agit de la défense nationale. Nous n'avons qu'à nous incliner. Au reste, le ministre