Le Courrier Cinématographique (February 1917)

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10 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE TS pareille matière pour comprendre ce que ce mot signifie. Mais si vous l’ignorez encore, permettez-moi de vous dire qu'en cinéma le « sensationnel » c’est le mouvement, la belle mise en scène, les jolies artistes, les péripéties angoissantes, l'effet nouveau, encore inexploité, etc., etc. Et ce directeur, qui voit des kilomètres de films chaque semaine, de toutes les marques et de tous les pays du monde, ne manque pas de documents pour établir des comparaisons et asseoir son jugement. On ne saurait donc lui reprocher d'exercer son droit de critique; on ne saurait donc, surtout, influencer son libre choix. À différents moments, l’attitude des directeurs a soulevé de vives polémiques dans le monde cinématographique, mais cette fois peut-on leur reprocher de réclamer un tarif artisti‘ que pour nos comiques français, les Max, les Prince et autres > Non, n'est-ce pas. Vous voyez bien qu'avec un peu de bonne volonté, il est toujours facile de s’entendre. JEAN DE BERNIERS. —— Un film que tout Français doit connaître L'Œuvre de la France au Maroc illustrée par l'écran La belle page d'histoire que la France vient d'écrire au Maroc va revivre dans quelques jours devant les yeux des Parisiens émerveillés. Des films pris dans des conditions exceptionnellement difficiles, parfois même dangereuses, par la section cinématographique de l’armée, leur montreront le Maroc sous les divers aspects qu'il a revêtus pendant la guerre. Ils verront nos soldats lutter sur le front berbère, dans les régions montagneuses, au milieu des plus grandes difficultés, pour assurer le développement du jeune protectorat et la sécurité des colons. Ils connaîtront les mesures prises pour empêcher l'insurrection sur laquelle les Allemands comptaient et qu'ils avaient préparée. Ils se rendront compte de l’aide puissante en hommes et en denrées agricoles que le Maroc a apportée à la métropole. Ils assisteront aux manifestations telles que la foire de Fez, destinée à donner aux indigènes l'impression de notre sécurité et de notre confiance, en même temps qu'à permettre au commerce français de prendre la place laissée vacante par le commerce austro-allemand. Ils seront les spectateurs de cortèges dignes des Mille et une Nuits, des fêtes religieuses et pittoresques auxquelles le général Lyautey, confiant dans son œuvre de pacification, se livre seul, sans escorte, parmi les foules innombrables des tribus berbères, hier encore nos farouches adversaires. Ils contempleront le‘sultan entouré de sa garde noire, recevant l’hommage des caïds du Maroc tout entier et sacrifiant lui-même le mouton dans la fête de l’Aïd-el-Kebir, qui termine le jeûne du Ramadan. Il n’est pas un Français qui ne veuille voir ces scènes du front marocain, si pittoresques, si émouvantes et si réconfor QD Ar cr fr ST RE (|) tantes en même temps,. car elles témoignent du génie colonisateur de notre pays. Elles se déroulent dans les cadres les. plus variés, depuis la ville de Casablanca, déjà à demi-européenne, avec son grand port en construction et son activité intense, jusqu'aux postes les plus avancés dans l’Atlas et aux jardins enchanteurs de Moulay Idris et de Sefrou, qui rappellent les coins les plus merveilleux de la Provence, jusqu’à Fez, enfin, la ville mystérieuse, la seule grande cité musulmane du monde entier qui ait complètement conservé son caractère avec ses murailles du Moyen-Age et ses magnifques mosquées. Les films cinématographiques sont absolument remarquables, et nulle autre description n'aurait pu fournir une documentation aussi complète et vivante. De merveilleuses projections en couleurs, dues aux procédés trichromes Gaumont, donneront à l'écran l’exacte impression de cette colonie éblouissante de soleil et d’avenir. Une conférence de M. Augustin Bernard, professeur à la Sorbonne, bien connu par ses explorations et ses remarquables travaux sur le Maroc, accompagnera et soulignera les projections. Une première représentation de gala aura lieu, en matinée, à l’Hippodrome Gaumont-Palace le jeudi 15 février, à 14 h. 30. Le général Lyautey, hier encore résident général au Maroc et grand organisateur de cette colonie, se fera représenter à cette fête patriotique au cas où ses occupations militaires et ministérielles l'empêcheraient d'y assister. Les récettes de cette séance seront consacrées aux œuvres de guerre destinées aux Marocains, qui luttent si vaillamment avec nous contre l'ennemi commun et dont l’héroïsme, au cours de cette guerre, ne s’est pas démenti, depuis la Marne jusqu’à Douaumont. HIPRSSIRRSIFPFIIPTIFT Ter or €. Si je fais un pas en avant pendant que mon voisin en fait deux, je suis distancé... (Discours de M. POINCARÉ, Président du Conseil, aux Commerçants et Industriels) Faites de la Publicité DERPELECE PEOPLE EP ELCLLLELLE = | lmroscvcosessesessssrese