Le Courrier Cinématographique (March 1917)

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16 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE SAETET SET SET SET SET SET SET IET SET SET SENTE TIETEE Critique Cinématographique PATHÉ. — Les Sœurs ennemies. — Ce scénario émane, cette fois, de deux femmes qui ont voulu s’essayer, elles aussi, à ce travail difficile et captivant : l’élaboration d’un film. Si c’est un début, il faut dire de suite qu’il nous promet: |. d’autres œuvres qui feront sensation, car cette comédie-dramatique a été très étudiée et très soignée, l’enchaînement des scènes se fait naturellement, il paraîtrait que l’on a su faire d’adroites coupures, allégeant ainsi le métrage, de sorte que maintenant la bande se déroule sans aucune lassitude pour le public. L'interprétation réunit les noms de Mmes Suzanne Desprès, Marguerite Véry et de M. Grétillat, vedettes de théâtres toujours très appréciés. Les metteurs en scène ont opéré comme les plus rompus à ce métier difficile et méritent les éloges de tous leurs confrères. Le Bonheur qui revient nous introduit dans le monde cinématographique. Le 1°" tableau se passe dans le cabinet du patron d’une grande Maison d’Edition, de sorte que nous pouvons visiter, tout à notre aise, sous la conduite de cet homme, dont le nom est universellement connu, les usines, les théâtres de prises de vues et forcément nous avons tous reconnu la Maison Pathé frères, la figuration nombreuse était toute trouvée puisque nous voyons la sortie du personnel de ces usines fameuses, au théâtre de la rue du Bois, un des plus anciens employés était à son poste, M. Caussade, qui était de la fondation de cette firme. Le scénario en lui-même rappelle par plus d’un point : le Secret de Polichinelle, de M. Albert Wolf; on y a ajouté des épisodes de la guerre présente qui lui donnent ainsi une allure d’actualité. L'interprétation est suffisante, certaines scènes d’intérieurs sont d’un réalisme saisissant. Le Périscope de Rigadin, le fameux instrument qui rend de si grands services à nos soldats dans les tranchées, ne devait pas échapper à l’esprit toujours en éveil de notre joyeux comique Rigadin, et cette scène est une folie très amusante, les ahurissements de Prince sont un poème, le film a obtenu un franc succès. GAUMONT. — 9° épidode de /udex : « Et l'Enfant paru ». Ce 9 épisode se passe à Nice où tous les personnages se rencontrent: Favraux, dont /udex maintenant a pitié en présence de sa folie, est là aussi et par un hasard étrange il retrouve son petit-fils qui le reconnaît ; en présence de cet enfant son cerveau s’illumine, il retrouve la raison. Diana et Moralès sont là aussi, ils trouvent moyen d’attirer Favraux dans leur filet et compte sur lui pour arriver à leur fin. Ces différentes scènes se suivent pour nous faire admirer la Juxuriante campagne de ce pays enchanteur. Je me permettrai de faire observer au metteur en scène que lorsqu'on fait regarder un personnage dans une lorgnette il est d’usage de projeter sur l'écran un cache comportant une jumelle et non un simple rond comme pour ‘une longue-vue. L'arbre du mal, drame bien venu, saisissant, où le fantastique côtoie la vérité, peut-être ün peu trop, car il y a des situations que l’on ne peut s'expliquer: par exemple, cet arbre creux contenant un passage souterrain conduisant à une salle du château, on songe à un conte des mille et une nuits : Aladin, ou la lampe merveilleuse. N'importe, le sujet est prenant et bien joué par un artiste de grande valeur. AUBERT. — Fédora. — Samedi dernier on nous conviait en grande solennité pour contempler le nouveau film de la marque Coœsar : Fédora, un des succès des œuvres de Sar doù : cette comédie, où toutes les passions sont réunies, demandait une interprétation hors ligne. En confiant à Mlle Francesca Bettini la lourde tâche d’incarner l’héroïne de cette œuvre, c'était aller à coup sûr ; la charman'e artiste n’a pas failli à sa réputation, elle a su être tour à tour l’amante, puis la femme qui veut venger son amour perdu, et enfin la malheureuse qui cherche avant de mourir à se faire pardonner le mal qu’elle a inconsciemment fait aux êtres qu’elle aimait. Le film est d’une grande somptuosité, les costumes sont d’une richesse poussée à l'extrême, la mise en scène parfaite : j'aime moins ce feu d’artifice qui devient maintenant le clou obligatoire de chaque bande, il faudrait faire quelques coupures afin que nous le voyons dans tout son épanoulssement et ne pas attendre que les pièces montées se mettent en route devant le public. Il existe aussi quelques lacunes, des titres s'imposent entre différentes scènes pour qu’elles soient compréhensibles. Le Yécit du moine est une légende espagnole assez originale, qui a le mérite de n'être pas trop longue. Une visite à ses ancêtres. — Encore une légende fantastique située en Ecosse, de sorte que nous pouvons admirer de charmants minois revêtus du costume traditionnel, si seyant au sexe féminin ; ce film sans prétention plaira à tous. Benoat à l'Hôtel, contient des situations très comiques mais qui ne sont guère bien enchaïînées. Roy. — Le vertige du luxe. — Drame de la vie réelle d’une bonne venue, interprétation soignée, toilettes chatoyantes, photographie excellente. La pénitence de Rosette. — Petite comédie sans grande originalité assez bien rendue. VirAcRAPH. — Le Boute-en-train n’a pas eu le don de nous dérider, les spectateurs seront moins difficiles, il faut l’espérer. Kerucl Nuit va divorcer. — Autre scène comique digne pendant de la précédente. MARY. — Panorama de New-York. — Documentaire faisant suite à d’autres déjà vus et qui ne dépare pas la collection. Une cure de neige. — Interprété par Keystone qui lorsqu’il le veut est d’un comique impayable. Nous assistons à une poursuite de tous les personnages ayant à leurs trousses un ours véritable, acrobate que rien ne rebute ; il monte aussi