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4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SN A LD PA OR RER A Re te: “PU Le
des événements) que les deux Sociétés ont gravement manqué aux devoirs de solidarité en n’intervenant pas. Comment se défendront-elles, à présent, si on leur reproche d’être, avant toute autre chose, affaires commerciales qu'aucun événement extérieur ne saurait atteindre dans les bénéfices qu’elles escomptent d’après les traités. Car enfin, les traités, surtout les traités d'abonnements, sont ainsi faits qu'ils n’envisagent pas les situations spéciales comme celle où nous venons de nous trouver.
C’est une anomalie. Je pourrais même être beaucoup plus sévère. S'il doit y avoir une sanction, c’est l’avenir qui Papportera.
Les Auteurs devraient bien ne jamais oublier, en effet, que leur intérêt le plus strict et le plus immédiat consiste à ne pas mécontenter leurs clients.
Sans quoi, ceux-ci pourraient changer de fournisseurs.…
S’il est vrai que les deux Sociétés sont des marchandes de droits, que leurs représentants agissent en commerçants et non pas en fonctionnaires je m’enfoutistes, sûrs, quoi qu’il arrive, de passer à la caisse à la fin du mois !.….
Ces Messieurs pourraient encore racheter leur. oubli (?) par un beau geste. Annoncer, par exemple, que le taux des contrats d'abonnements sera réduit de 2/12° en raison de la fermeture obligatoire...
Mais le feront-ils ?
J'entends quelqu'un me dire : « Voulez-vous ma
montre avec ?.… » CE
mm
L'abondance des matières nous oblige à reporter à la semaine prochaine l’article habituel de notre excellent collaborateur JEAN DE BERNIER.
A J'Association Cinématographique Parisienne
On a inauguré, lundi dernier, le nouveau local des présentations situé, comme l’on sait, 21, rue de l’Entrepôt.
La salle est fort coquette et bien aménagée. Le parterre est réservé aux directeurs, les côtés aux représentants des loueurs qui ont chacun leur table, leur lampe, et, fiché au mur, le nom de leur maison.. C’est la bourse, la bourse du cinéma : d’un côté les acteurs, de l’autre les vendeurs dans leurs boxs.
Enfin, au premier étage, il y a, dominant la situation, la tribune de la presse.
La cabine des opérateurs est confortable, l’écran très chic, et, détail intéressant, les courants d’air sont inconnus.
La projection fut excellente, mais les directeurs étaient peu nombreux à la première séance.
Une consigne très rigoureuse à fait éliminer toutes les per
sonnes qui ne sont pas susceptibles d’acheter ou de louer un
film. C’est ainsi qu’on ne rencontre aucun des marchands de lampes, de tickets, de charbons, etc, clients habitués de Majestic.
Enfin nous avons pu constater que la projection s’est déroulée dans le plus grand calme. Ça, c’est un réel progrès ! Nous sommes loin des tumultueuses séances de Majestic et personne ne songe à s’en plaindre.
* + x
On nous communique la lettre suivante qui a été envoyée à tous les Directeurs de Cinémas de Paris el de la Banlieue :
Monsieur et cher Client, “La présentation des nouveautés par l'intermédiaire de la Chambre Syndicale de la Cinématographie, n'ayant pas donné de résultats satisfaisants, nous avons décidé de fornier L'ASSOCIATION CINÉMATOGRAPHIQUE PARISIENNE, dont le but principal est la présentation en commun des nouveautés éditées par nos Maisons.
Nous vous remettons ci-inclus une carte d'entrée vous donnant le droit d'assister à ces présentations, qui auront lieu les lundi, mardi (et, lorsqu'il y aura lieu, mercredi) de chaque semaine dans le local, choisi à cel effet, 21, rue de l’'Entrepôt.
Le nombre limité des places ne nous permet de distribuer qu'une seule entrée par établissement, cette règle est absolue et ne pourra souffrir aucune exception.
Nous nous permettons d'appeler en même temps votre attention sur le fait que ces présentations en commun ont pour seul but d'éviter à nos clients des promenades fatigantes d'une Maison à l'autre; les Directeurs doivent donc toujours se considérer comme invités dans chacune des Maisons qui présentent des vues, el. par conséquent, il leur est instamment demandé de vouloir bien s'abstenir d'appréciations à haute voix ou de conversations particulières, qui peuvent détourner l’attention des vues projetées pendant ce temps. Il ne faut pas oublier non plus que lorsque les Maisons éditrices présentent leurs nouveautés, il s’agit de films achetés par elles et pour lesquels des capitaux considérables ont été engagés. Il y a donc (lieu de considérer ces présentations comme une partie importante du commerce de la Cinématographie et non point comme un lieu de réunion où les Directeurs se retrouvent pour causer de leurs propres affaires.
Nous sommes persuadés qu'ÿ nous aura suffi d'attirer votre attention sur ce point pour que vous vouliez bien agir en conséquence, car nous serions désolés, dans le cas où nous ne pourrions obtenir la très légitime satisfaction que nous demandons, d’être obligés d’en arriver à supprimer ces présentations en commun el à revenir à l’ancien état de choses, chaque Maison présentant ses nouveautés dans son propre local.
Veuillez agréer, Monsieur el cher Client. nos bien sincères salutations.
Apam et G° ; AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOSRAPHIQUE ; ÉTABLISSEMENTS L. AUBERT ; A. BONAZ ; E. GAIIMEXNT ; ÉTABLISSEMENTS GAUMONT ; C. HALLEY; CINÉMATOGTiAPHES HARRY ; CH. Mary ; J. MonAT ; G. PETIT : CH. Roy : UNION EGLAIR LOCATION ; C° VITAGRAPH DE FRANCE.