Le Courrier Cinématographique (March 1917)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

8 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE Les Cinémas malades de la“ Ferme” Fable, presque de La Fontaine exhumée par FRED NELVO Un mal qui surprend nos « tourneurs ), Peut-être obtiendrons-nous quelque réouvérture…. Mal qu’un ministre en sa frayeur L'histoire nous apprend qu’après de tels décrets Inventa pour garder coke et charbon de terre, Toujours quelques-uns ont trinqué. « La Ferme » puisqu'il faut l’appeler par son nom Capable de ruiner Aubert et Brézillon, Faisait aux Cinémas la guerre ! Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. On les voyait tous occupés À chercher « le filon » pour prolonger leur vie. Bistrot excitait leur envie Par l’extrême facilité Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence L'Etat de notre consciénce. Bistrot dit : « Par mes apéros « J'intoxiquerai le populo. « J'ai peuplé dix mille cliniques « D'’alcooliques, d’ataxiques. « Mes multicolores poisons « Ont encombré maintes prisons « (Et faire une saison à Fresnes, Avec laquelle il capturait « Bien au chaud, n'est-ce pas la veine ?) La douce et l’innocente proie... « Grâce au Pernod, grâce au Picon Nul client. partant, plus de joie... « J'ai fait agrandir Charenton, Brézillon tint conseil et dit : « Mes chers amis, « Désorganisé les ménages, Messeigneurs Herriot et Malvy « Abruti les gens de tout âge. Faute de charbon, ont prescrit « Bref, je prétends, sans me flatter, L'intempestive fermeture... « Pour le peuple avoir travaillé. Faut-il nous mettre la ceinture ?.…. « Que m'avait-il fait ? Nulle offense.. Que le plus coupable de nous « Même il m'est arrivé une fois de griser Se sacrifie au gouvernemental courroux. « Un député !..