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LE COURRIER CINEMATOGRA/HIQUE 19
accusé de tant de méfaits. Excellent scénario, interprétation parfaitement choisie, sites agréables et photographie très réussie.
AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE. — Un grand drame dans un petit cœur. — Ici, la principale interprète est une toute jeune enfant, devenue orpheline, travaillant pour élever son petit frère. Son père, gardien impérial, a été tué dans une poursuite par le bandit Bélandre, qui, repentant de sa mauvaise action, cherche à adoucir la vie de privations de cette malheureuse enfant. Il le fait de façon si discrète qu’elle ne peut deviner d’où lui viennent ces secours inattendus.
D'autres événements ont lieu, le malheur s’acharne dans cette pauvre demeure, le petit frère vient à mourir et le bandit est arrêté pour purger ses crimes.
Le sujet n’est pas folâtre, malgré cela ces scènes de sentiment seront goûtées du public, et les mères verseront de douces larmes.
L'enlèvement de Totoche. — Encore des scènes abracadabrantes, des chutes multiples, des horions échangés de part et d’autre, des poursuites mouvementées, agrémentées de luttes homériques qui ne s’arrêtent que parce que la bande doit finir : il y a une sorte de spectateurs qui raffolent de ces plaisirs : ils seront servis à souhait.
UNION. — Un drame sur une planche à chaussures. —
ous voici revenus aux beaux jours où triomphait le tour de manivelle, ce film vaut ses devanciers, et bien que nous connaissions le procédé employé, ce spectacle étonne toujours les non initiés.
ADAM ET Cie. — Vie de famille. — C'est-à-dire l’encombrement des parents gênants, venant s'installer, sans crier gare, et tous les inconvénients qu’il en résulte. Bon comique avec effets connus, mais toujours plaisants.
Le chemin de fer de la jungle. — Ainsi nommé parce qu’il n’existe pas, ou seulement en plans projetés. d Il y a un peu de tout dans ce scénario, des animaux -féroces S'y promènent tranquillement, sans trop de raison, pour justifer la fin d’un traître, qui aurait aussi bien pu périr d’un Coup de fusil.
Nous avons admiré de superbes forêts vierges, mises en Valeur par une prise de vues des plus soignées.
HaALLEY. — Mission mortelle. — Il s’agit ici, comme dans Michel Strogoff, de faire parvenir, en temps voulu, un message dans une citadelle, et, nouveau courrier du tzar, le Jeune homme chargé de cette mission trouve sa route semée d’écueils, malgré tout il surmonte les obstacles et fait échouer les pièges qui lui ont été tendus. Seulement, moins heureux que Michel Strogoff, il paie de sa vie son dévouement.
La photographie de cette bande est inégale, les premières Scènes sont gâtées par des virages peu heureux ; heureusement que la deuxième partie est irréprochable, de sorte que nous restons sous une très bonne impression.
VOoITTOUT.
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LI SI L2 “ Le Courrier ” à Calais
Samedi, 17 mars, a eu lieu l'ouverture d’un nouvel établissement, dénommé Ciné-Journal, véritable bonbonnière, avec ses peintures claires, ses panneaux de soie et ses fauteuils des plus confortables. Le programme est composé des toutes dernières actualités. Nous avons, en outre, admiré deux jolis films en couleurs : Biarritz et les canards sauvages.
Nous ne pouvons que souhaiter au sympathique directeur, M. Jean Besnard, tout le succès que mérite son excellente initiative.
Cinéma de la Coopérative. — Avec La Faute, film d'art en 4 parties, cet important établissement conquiert une fois de plus la faveur des amateurs de beaux films dramatiques. Les souterrains du Château-Rouge (8° épisode de Judex) et l’amusant vaudeville Les vieilles femmes de l'Hospice complètent très heureusement un programme du meilleur goût.
Théâtre des Arts. — Spectacle toujours copieux et varié avec les films Pathé, dont le plus intéressant était, cette semaine, Le Courr.er de Lyon dans lequel les scènes dramatiques sont développées avec un soin méticuleux et un souci de la vérité dignes d’éloges.
Calaisiana-Ciné. — Programme corsé. Remarqué Dans les Blés d'Or, comédie dramatique en cinq actes.
A. ROBBE.
© LEE
“ Le Courrier ” à Nantes
L'arrêté du ministre étant rapporté dès Lundi nos Etablissements ont repris leurs représentations comme par le passé. — Le Palace joue tous les jours en matinée et en soirée ; l’'Omnia donne une matinée supplémentaire le Mardi. Partout les billets de faveur et à demitarif sont admis de nouveau, sauf les samedi et Diman
che.
CINÉMA PaLace. — Champ de Glace au Canada, plein air intéressant, très bonne prise de vues.
Insouciance, drame en quatre parties avec l'artiste américaine Viviane Martin. :
Suzanne, scène dramatique de MM. Louis Merautory et René Hervis, a remporté tous les suffrages. Du reste l'interprétation est de premier ordre avec Jean Signoret, jeune, Geo Trévil, Marie-Louise Derval et Mlle Suzanne Grandais dont le nom seul est une garantie de succès.
Au prochain programme Mirage du Cœur, comédie dramatique.
Omnia Dogrée. — La Meute Fantastique, 3° épisode de Judex, continue à amener la foule à cette salle. M. Cresté et Mlle Yvette Andréyor dans les rôles respectifs de Judex et de Jacqueline Aubry ont été particulièrement applaudis, ce qui n’est qu’un juste hommage à leur talent.
Crème de Menthe, première série de la préparation de la bataille de l'Ancre, nous a montré en détail l’ardeur de nos alliés anglais auxquels les applaudissement n’ont pas été ménagés.
La Marche Nuptiale, d’après la pièce de Henri Bataille interprétée par Lydia Borelli et Léda Gys.
AMÉRICAN COSMOGRAPHE. — Excursion dans les environs de Kervich. Plein air, Pathé-Color.