Le Courrier Cinématographique (April 1917)

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16 LE COURRIERYCINEMATOGRAPHIQUE Critique Cinématographique Depuis la réapparition du Courrier, la critique des films présentés chaque semaine élait signée : VOITTOUT. Un grand nombre de nos lecteurs nous ont demandé qui était ce VOITTOUT dont les appréciations si justes et si imparliales les intéressaient 2 Quelques-uns avaient reconnu la manière de notre éminent collaborateur FLOURY qui tenait déjà au Courrier avant la guerre la rubrique de la critique cinématographique. Ceux-là ne s'étaient pas trompés : VoITTOUT et FLOURY ne font qu'un. Aussi, afin de couper court à tous commentaires, notre collaborateur s'est-il résolu à signer désormais ses critiques de son propre nom. La renommée est indiscrète ; elle arrache tous les voiles. Pathé. Un pirate d'eau douce. — Vue scientifique qui trouvera sa place plutôt dans les cours professionnels que dans les salles de spectacles. Une visite à la Pouponnière de Porchefontaine. — Cette visite nous permet de constater que les bébés de nos poilus sont parfaitement soignés et que lesdits poilus n’ont pas à «s’en faire ». Ils les retrouveront en bon état lorsqu'ils reviendront.. victorieux. Rigadin perséculé par Octavie. — Il est difficile d’être toujours amusant. Rigadin nous le prouve, mais il faut bien avouer que nous, les habitués, nous sommes blasés. Le bon public, heureusement, trouvera suffisamment gaie cette histoire bien connue et rira de bon cœur en voyant Prince se promener en peignoir de bains dans un escalier des plus confortables où il fait, malgré lui, des rencontres plutôt gênantes, étant donné le costume fantaisiste dont il est vêtu. La Chanson du feu (S. C. A. G. L.) — La Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres semblait se reposer sur ses lauriers de jadis. Il n’était que temps, pour nous faire souvenir qu’elle existait encore, qu’elle sortit une œuvre nouvelle. La Chanson du feu, comédie sentimentale, est une étude de mœurs très fouillée. Comme vous le pensez, ce titre est celui d’une œuvre qu’un jeune musicien, avide de gloire — à cet âge on ne doute de rien — espère faire représenter devant un public de choix. Il a épousé une ravissante jeune fille, Nanette, qui lui a apporté en dot sa beauté, sa grâce, un amour véritable et quelques talents de peintre amateur; tout ceci forme certainement une magnifique corbeille de mariage, seulement il y manque le nécessaire : ce vil argent sans lequel la vie n’est pas toujours supportable. Nanette est travailleuse, elle peint des éventails et bientôt son talent naissant est vite remarqué, grâce à une de ses anciennes amies, qui se charge de lancer ses œuvres, de sorte que le monde élégant se les dispute à prix d’or... C’est le triomphe et la fortune, Pascal, son mari, n’a pas été favorisé par la gloire. Ses productions sont restées inconnues ; il devient taci turne, jaloux des succès de sa femme qui, voyant son chagrin, use d’un-stratagème pour lui rendre sa gaieté. Nanette écrit à un éditeur connu et lui propose de faire représenter l’œuvre de son mari, La Chanson du feu. Elle paiera la somme nécessaire pour cette exécution. Le marché est conclu et tout est pour le mieux. Pascal, qui ne se doute de rien et croit que l’on rend justice enfin à son talent méconnu, est dans la joie. Mais un jour, en recherchant un dossier, il découvre le reçu de l’argent donné à l’éditeur. Ses beaux rêves s écroulent. Humilié, se sentant bafoué, il abandonne son domicile et part comme un fou. Il est renversé par une automobile. Assez gravement blessé, on craint pour sa raison, mais cet accident a attiré sur lui la curiosité publique, on parle de ses compositions, et cette fois l'éditeur, sentant une bonne affaire, monte l’ouvrage du pauvre dément. Nanette, désespérée, se rattache à cet espoir, elle espère que Pascal, en ‘entendant sa symphonie, recouvrera peut-être la raison. Le jour de l’audition, en présence d’un public select, elle y conduit son mari et le miracle s’accomplit : le musicien, bercé, enivré par sa musique, voit la lucidité se faire dans son esprit. Les bravos d’une foule en délire déchirent le voile qui s’était formé sur sa pauvre cervelle. Pascal est guéri et maintenant il sera complètement heureux. Ce scénario, très simple en lui-même, a trouvé une interprétation hors ligne en la personne de Mlle Robinne, touchante au possible dans cette jolie création. Sa beauté, tant appréciée, n’a rien à faire ici, c’est son talent qui la met en lumière et qui nous permet de l’applaudir et de lui adresser tous nos compliments. M. Croué est parfait sous les traits du compositeur incompris, et lorsqu'il retrouve la raison sa mimique sobre dénote un talent consommé. La mise en scène est souvent luxueuse, les toilettes du personnel féminin sortent de chez le bon faiseur, et la photographie est particulièrement soignée. Je ne voudrais pas terminer ces louanges sans nommer M. Monca qui a, comme toujours, dirigé de main de maître ce film sensationnel. nt RON cam RN TS EPROONE 7 UNE LS NPA 2 AR 7 E Raveuigar est un nouveau roman-teuilleton bourré d'aventures rappelant par plus d’un côté Monte-Christo, de légendaire mémoire. Ici, il s’agit d’un homme poursuivi par un rival qui le fait condamner au bagne en l’accusant faussement d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Cet homme, à bord d’un navire, s’évade en prenant la place d’un mort que l’on jette à la mer, puis, nouvel Edmond Dantès, il aborde dans une île déserte où il trouve un manuscrit lui expliquant que dans cette île existe un trésor découvert par le seul habitant de cet endroit, mort depuis quelque temps. Voici les deux premiers épisodes, je n’ai fait que raconter les principaux événements, sachant d’avance que ce roman va, comme ses prédécesseurs, continuer à passionner les foules. La Maison Pathé nous a fait entendre un très bon orchestre pendant le passage de toutes ces vues, des airs connus et des meilleurs ont charmé nos oreilles. Cette attention à notre égard est tout à fait délicate. UN HOMME PASSA Drame Cinégraphique EMMY LYNN “ ÉCLAIR-FiLm