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4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE ———,
semble de la corporation, et ils élaboreraïient le règlement de leur union.
Je ne suppose pas que ce projet soit utopique... non plus que le rêve de voir l’industrie cinématographique posséder un siège, au centre de réunions dignes d’elle et de son importance. Chambre syndicale, Ligue française, Œuvre philanthropique, Mutuelle, Union des Fédérations, doivent avoir un siège commun, où l’on puisse recevoir à l’occasion les représentants des Syndicats étrangers et où cha. cun puisse trouver journaux, livres, revues... et consultations.
Je souhaite autre chose encore : c’est la création d’une « Banque de l'Industrie cinématographique ». J'ai vu, depuis dix ans, bien des projets échouer faute de fonds et bien des gens être obligés de renoncer à des affaires sérieuses par manque de concours. Est-il ou n’est-il pas utile de posséder cet organisme financier, qui pourra contribuer à la mise sur pied des affaires nouvelles et diverses qui vont se présenter à chaque instant, et qui sera, si l'on veut, une Banque coopérative, comme il en existe déjà ?
Pour traiter cette question et d’autres encore, il faut se voir, causer, créer un esprit corporatif, faire appel aux sentiments de dévouement el de solidarité... au lieu que l’on n’a rencontré trop souvent
qu'égoïsme et jalousie. Mentalité à changer. et qui changera.
Ce n’est que par l'esprit d’union que nous arriverons à triompher des attaques qui pleuvent sur nous ; ouvrons nos parapluies, c’est très bien, mais cela ne suffit pas, il faut se défendre. Imitons le ministre du Ravitaillement : on l'attaque, il Se défend...
Puisque le nom de M. Viollette vient sous ma plume, il faut que je rappelle à ceux qui l'ont oublié — à tout le monde, par conséquent — que nous devons au député de Dreux un projet de loi sur la publicité criminelle, qui fut voté par la Chambre en 1910 (j'avais moi-même saisi de cette question la Presse de l'Enseignement) et que M. Ferdinand Dreyfus, rapporteur au Sénat, ne rapporta jamais.
Le projet de M. Viollette est à reprendre aujourd’hui. mais personne n’osera plus le voter... il est bien plus facile de prendre comme bouc émissaire le cinématographe ! Voilà une question à reprendre !… Je m'aperçois un peu trop tard que j'aurais peut-être mieux fait de consacrer à l’ancien projet Viollette la place dont j'avais à disposer dans ce numéro et que j'ai bien mal employée. Mais É suppose que le lecteur aura suivi le conseil que Je Jui ai donné et qu’il ne m’aura pas lu...
Ep. BENOIT-LEVY.
ouvrent toutes les portes.
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