Le Courrier Cinématographique (June 1917)

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I LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE avec Micheline, détourné le chèque de 100.000 francs, Dutilloy est invité à accepter le divorce, tandis que Micheline est chassée de la maison familiale. Affiches, — Métrage : 1.130 mètres Drame émouvant dans lequel nous avons reconnu Mlle Andrée Pascal, toujours touchante*; Mlle Maud Gauthier, une belle-mère peu commode ; M. Godeau, brave capitaine au long cours qui devrait se montrer envers sa femme aussi sévère qu'il doit l'être pour ses marins. MM. Maurice Fleury et André Le Faure ne méritent que des éloges. Bonne photographie. <> aAUN( ONT FLEURS D'AUTOMNE Albert, un élégant et fortuné cultivateur du pays de Salamanque, aime passionnément Léda, la fille de riches laboureurs espagnols, mais la jeune fille a déjà donné son cœur au comte Eugène, propriétaire des environs. Un soir, Léda s'enfuit de la maison paternelle, et l'automobile du comte Eugène l'emporte au château. Maintenant, personne ne reconnaîtrait la petite paysanne d’autrefois, sous les luxueuses toilettes que Jui offre le comte, son amant. Bientôt, le luxe.et l’oisiveté pèsent. à la jeune femme, elle devient triste et morose. Inquiet de ce changement, le comte cherche à distraire Léda en donnant de grandes fêtes, mais celle-ci s'oppose à ce que la jolie Carmen, la fiancée de Germain de Villeneuve, y soit conviée. Le comte rit de ses craintes : « Tu es jalouse de Carmen, je le vois », et sans tenir compte de la demande de Léda, il invite Carmen et son fiancé. Les fêtes se succèdent au château. Comme le craignait Léda, Carmen s’éprend d’Eugène, et bientôt la vérité lui apparaît. Le comte et Carmen ont un soir ün entretien amoureux ; Germain de Villeneuve les surprend, et la discussion, très violente, qui éclate entre éux, se termine par un duel dans lequel le comte est blessé. ir Après cet incident, le calme renaît au château, et Léda vit heureuse, croyant avoir reconquis pour toujours le cœur de son amant. Un petit enfant est, né, resserrant encore davantage les liens affectueux qui les unissaient. Un jour, Albert, qui est venu à la ville pour y trouver l'oubli; rencontre dans un jardin puylie le comte ét Léda, ét sa passion pour la jeune femme se réveille brusquement. Il cherche à connaître la vie de celle qu'il aime : elle n’est pas heureuse, son ami mène une vie désordonnée, et de fréquentes scènes troublent leur fover. Léda cherche par tous les moyens à reconquérir son cœûùr, mais un jour, Eugène la chasse: Elle rassemble ses bijoux, prend son enfant, et s’enfuit de cette inaison où: élle a tant souffert. La malheureuse s’est réfugiée dans une modeste chambre, mais le peu d’argent qu’a produit la vente de ses bijoux.est vite dépensé; la misère la guette et l’étreint. Cependant Albert veille sur elle. Apprenant que Léda . est atteinte d’un mal terrible, incurable, il la prie d’aller vivre chez sa mère. Cette dermère refuse tout d’abord, mais à la vue de la jeune mère mourante, et du petit enfant qu’elle serre sur son sein, elle s’attendrit et les prend tous deux chez elle. Les jours passent, l’état de Léda s’aggrave, les médecins lui conseillent de retourner au pays natal. Albe”t va voir: le père de Léda, et le vieillard, touché de tant d’infortune, consent à reprendre son enfant. De jour en jour, Léda dépérit. Un soir d’automne, sentant sa fin venir, elle supplie la mère d’Albert d’aller prévenir le comte Eugène de son état. Le comte vient au chevet de la mourante, qui ressent à sa vue une joie immense. Mais le père de Léda revient et le visiteur quitte brusquement la maison. Léda est prise alors d’un violent accès de toux, et elle expire en quelques instants. A ce moment, Albert rentre des champs, rapportant un gros bouquet de fleurs: Inquiet de ne pas apercevoir sa bien-aimée par la fenêtre, le jeune homme pénètre chez elle ; il comprend soudain ce qui s’est passé, et dépose un dernier baiser sur le front glacé de Léda. Métrage : 1.525 mètres En même temps que nous admirions cette comédie sentimentale des mieux vénues, nous avons pu contempler de très jolis sites d'Espagne ; la photographie, qui fait honneur à l'opérateur, a séduit l'assistance. Les artistes sont excellents, en particulier du côté féminin. .. ROUTE DE VILLARD DE LANS Panorama en couleurs, très joli, mais trop court ; nous sommes arrachés trop vite au charme sous lequel il nous tient. C’est dommage ! Métrage : 82 mètres <?> ‘LA MISSION STANLEY AU NATAL Documentaire Le village Stanley au Natal, — Les Indigènes sortent d’un service religieux. — Un forgeron. — Départ pour les champs. =— Le maïs est-moulu. —; Une méthode inconnue. Hors du village, les Indigènes mènent la vie primitive. — Le coffre-fort de Madame. — Les femmes mariées appelées «« Umfazi » sont reconnues à leur: coiffure. ——Les jeunes filles s'appellent « Intombis ». et se reconnaissent à leur coiffure, — Les Guerriers..— Le chef-passe son temps à fumer. — Le départ des femmes à.la fontaine. -— Un-troupeau. — Les petits s’instruisent dès leur jeunesse. — Une dispute pour le grain. — Trop occupés pour parler. .. “Longueur : 150 mètres environ. Docümentaire intéressant mis en. valeur par une splendide photographie. ! sr