Le Courrier Cinématographique (June 1917)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 15 Bel exemple. En Angleterre, les éditeurs se font un devoir d’assurer « gratis pro deo » le renouvellement des programmes des cinémas installés dans les tranchées ou à bord des navires de guerre. Il existe toute une organisation que les poilus français voudraient bien qu’on copiât. Jacks et Tommies ne sont pas des ingrats; nous apprenons en effet que les matelots du « Centurion » ont envoyé à leur aimable autant que gracieux fournisseur l’déal Cie une lettre de remerciements qui est un modèle du genre. Outre-Manche, ceux de l’arrière n’oublient pas ceux de l'avant ! Je Charlot a les dents longues. Selon le New-York Telegraph on a offert à Charlot un million de dollars pour tourner une série de douze films ; Mais Charlot marchande; il ne veut tourner que huit films pour le même prix. Alors... tragique alternative ! Si les éditeurs ne se rendent pas à ses raisons Charlot les menace de monter une affaire d'édition à son compte. « Charlot s Films » c’est un titre !... + Rectification. La Vénus d'Arles faisant partie du programme Pathé N° 28 ne comporte que 3 parties au lieu de 4, comme il avait été annoncé par erreur. Son métrage est de 1185 mètres et non de 1600 mètres. Je En Belgique. Le correspondant parisien de Lantern Weekly écrit à son journal : « J'ai rencontré, retour de Bruxelles, un de mes amis. Celui-ci me raconte que les cinémas ont rouvert leurs portes et que sa surprise a été grande de voir qu’au CinémaPalace on passait La Flambée. La salle était comble. On ne se serait pas cru en pays occupé, Si l’on n'avait remarqué au premier rang des fauteuils, la présence de deux allemands en uniforme. Ils avaient pour mission d'empêcher la projection de toute scène contraire à la « renommée » de la Germanie. » Nous nous faisons simplement l’écho de cette information qui nous paraît bien extraordinaire. Nous apprenons, par le même canal, que les Boches se sont emparé du théâtre de La Monnaie où ils donnent des représentations au profit de leurs soldats. Je L'Auxiliaire du Prédicateur. On annonce d'Amérique que M. Camillor qui édita jadis de nombreux films, à Turin, tourne en ce moment une série de sujets religieux destinés à l'illustration des prêches protestants. Le Cinéma à l'Eglise ! Voilà une grande application que m'avait pas prévue notre excellent ami Verhylle ! Mais ne croyez pas que l'Eglise catholique reste en arrière. Elle suit le mouvement. Voici, en effet, le vénérable évêque J. G. Anderson qui écrit des scénarios et qui affirme que le cinématographe est un excellent agent de propagande chrétienne à travers le monde. Quand donc nos instituteurs primaires se rendron:-ils à l’évidence ? Il est vrai qu’à présent si les ecclésiastiques cultivent le cinéma, cela suffit pour que les instituteurs le bêchent. Victor Hugo eut écrit là-dessus un beau chapitre : Bataille autour d’une image. se Communiqués. Pour prendre date, l’Eclair annonce que son prochain grand film hors série s’intitulera : L’Ame du Bronze. Pas M. Jules Demaria, président de la Chambre Syndicale, nous transmet la note ci-dessous : « M. Maurice Faure, Président de la Commission Minis« térielle du Cinématographe, ayant exprimé le désir que « les Membres de la Commission soient admis à titre gracieux « dans les cinémas de Paris afin qu'ils puissent se rendre « compte de visu de la qualité de nos spectacles, je n'ai pas « hésité à lui déclarer que les Directeurs de cinémas se fe« raient un plaisir de leur accorder leurs entrées sur présenta« tion de leur carte de Membre de la Commission. » « Je suis certain que MM. les Directeurs feront honneur à « l'engagement que j'ai pris en leur nom et je les en remer« cie bien vivement. » on Un bon film de propagande. M. Monat annonce Le Poison, étude dramatique sur l’opium, ses trafiquants et ses victimes. Ce film, dont on dit déjà grand bien, est mieux qu’un beau film : C’est un bon film, en raison du sujet traité. Je Changement d’Adresse. Les bureaux de la marque Prometeo sont transférés 36, rue de Trévise. Le d Hypercritique. Un confrère étranger s'étonne qu’un loueur français, concessionnaire d’un film... américain, si vous voulez, imprime son nom en marge des titres et des sous-titres. [1 n’ose pas dire qu’il y a là une incorrection, mais il le pense. Nous ne sommes pas de cet avis. Nous estimons que le loueur a raison, s’il fait de gros efforts pour s'assurer une exclusivité sensationnelle, il a droit, au moins, au bénéfice moral de l'affaire. N'est-ce pas votre avis ? L'OPÉRATEUR. né mise NÉCROLOGIE Un deuil cruel vient de frapper notre excellent confrère et ami E. L. Fouquet. Son père, ancien avoué à Paris, a trouvé la mort dans un accident de voiture. Nous adressons à M. E. L. Fouquet, actuellement piloteaviateur aux armées, l'expression de nos vives condoléances.