Le Courrier Cinématographique (June 1917)

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1] LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Les Films de la Semaine par Edmond FLOURY DATHÉ FRÈRES LE PARC NATIONAL DE YELLEWSTONE (Etats-Unis d'Amérique) 3e visite: les Geysers L'Islande ne possède pas seule les sources d’eau chaude jaillissantes, intermittentes : le parc National de Yellewstone en contient de très beaux spécimens. Cette fois, je louerai sans réserve le coloris de la Maison Pathé Frères ; il m'a satisfait complétement. Plein air en couleurs. — Métrage : 145 mètres. Je LE NOUVEAU PACHA Comédie Octave, garcon charmant que la fortune de son oncle Bonavet a rendu oisif et trop confiant en l’avenir, est amoureux fou d’une danseuse célèbre : la belle Serana. La jolie Etoile a un jour le caprice d’un collier de 20.000 francs. Octave essaye de « tirer une carotte » à son oncle : Prends exemple sur moi, lui répond celui-ci. J'ai fait fortune dans le commerce des cacahuètes et j'ai l'honneur aujourd’hui d’être décoré ehevalier de l’ordre du Grand Mamamouchi... Oscar transmet cette réponse à la belle Serana, qui fait ses adieux.à cet amoureux sans prestige, et dirige sa barque vers un port plus prospère. , Quelques jours plus tard, l’oncle Bonavet, pour fêter sa décoration, donne dans ses appartements une grande fête orientale, et recrute, par l'intermédiaire d’une agence théâtrale, une pléïade d’almées de fantaisie. De son côté, le pauvre Octave, selon les conseils de son oncle, s’évertuait à crier par les rues : « Cacahuètes.… cacahuètes.. olives. bono besef… », quand en passant devant les fenêtres de sôn oncle, il trouve à terre une carte d'invitation egarée. Octave, justement, est costumé en Arabe. La fête bat son plein, et quelle n’est pas la stupeur de notre marchand de cacahuètes, lorsqu'il reconnaît, en la jeune Ouled-Naïl qui exécute la danse du voile, Serana sa fiancée |! L’oncle Bonavet, un peu attendri par le champagne et par les honneurs, veut que tout le monde soit heureux. Ï1 bénit, à l’orientale, l’union de son neveu avec la jolie danseuse, et offrira à celle-ci, comme cadeau de noces, ‘ le fameux collier de perles. Métrage : 320 mètres Pour nous’ permettre de contempler les danses lascives de la belle Sérana, M. Gambart a composé un scénario où la gracieuse artiste se livre à ses études favo Le rites. Nous l'avons admirée sous les traits d’une odalisque des plus captivantes. Scénario sans prétention, mise en scène honorable. — DEUX AMOURS Comédie sentimentale Eliane Roiïzel, (Mile Fernande Debory) aime son ami d'enfance le peintre Jacques Maubray, (M. Rieffler). Jacques Maubray aime Eliane et le bonheur des jeunes gens semble assuré. Mais, pour les parents d’Eliane, acculés à la ruine, le salut est ailleurs. Il est dans le mariage de leur fille avec Pierre Joncourt, riche industriel et fort galant homme, jeune encore, bien qu'il soit veuf et père d’une, fillette déjà grande. Certes, les Roïzel n’exercent aucune pression sur la volonté d’Eliane, elle est libre, mais Eliane, résulue au sacritice, renonce à son amour et epouse Joncourt. Six années passent, six années relativement heureuses pour Eliane. Elle estime son mari, elle aime maternellement la petite Joncourt, — Huguette, — à présent une jeune fille, restée le seul enfart du ménage De son côté, Jacques de Maubray s’est consolé comme il a pu, par le travail et aussi par le succès. Joncourt, grand admirateur du talent du peintre, ignorant d'ailleurs qu’il fut autrefois le fiancé d’Eliane, commande à Maubray le portrait = sa femme. Maubray n’ose refuser. Et ainsi, peu à peu, entre Maubray et Eliane, sans qu'aucun d'eux lait cherché ‘ou voulu, par la seule force des choses, l'intimité de , jadis se rétablit. Eliane aime toujours Maubray et ne tarde pas à s’en apercevoir, mais ce n’est plus vers Eliane que Maubray, la première émotion passée, se sent aîtiré : c’est vers Huguette. et Huguette l’aime, sans se savoir aimée. Un même hasard découvre en même temps à Eliane l'amour de Maubray pour Huguette, à Huguette, l'amour d’Eliane pour Maubray. Eliane veut se sacrifier encore, et elle contraint Maubray à demander à Joncourt la main de sa fille. Joncourt est tout pre x la lui accorder, mais Huguette, toute secouée encore, n’osant plus croire à rien, Huguette dit non, Maubray en appelle en vain d’un ‘refus qui le désespère. On lui ordonne de s’éloigner : il obéit. Mais il laisse derrière lui un rival ignoré : Marcel. Marcel, paresseux et joueur, est un neveu de Joncourt et Joncourt vient, très catégoriquement, de lui refuser la main d’Huguette. Marcel se jure de perdre l’absent. I1 simule un vol considérable dont toutes les circonstances vont accabler Maubray. Et celui-ci ne pourra se disculper qu’en compromettant Eliane. Maubray se laisse accuser, mais Marcel a compté sans Huguette. La jeune fille le démasque, puis, sûre d’être aimée et convaicue enfin que l'amour d’Eliane