Le Courrier Cinématographique (June 1917)

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collier dont tout le monde parle. Il condescent à leur désir, mais au moment où tout le monde admire le collier, la lumière s'éteint et le joyau disparaît. : Bläisdell remplit immédiatement son rôle de policier et fouille tous les invités, mais sans résultat. Cependant son attention est éveillée par le départ soudain du docteur: ce dernier s’est rappelé qu’il doit pratiquer üné opération le lendemain matin de bonne heure. Il le fait suivre par Crabe qui devra le ramener sous prétexte que le fils de la maison est malade. Pendant ce temps Blaisdell fait avouer au fils Bereton que le docteur n’est qu’un escroc ét qu’il n’est venu ici que pour accomplir le vol. Au retour du docteur, Blaisdell s'empare du collier et le remet en place dans le coffre-fort, ceci afin d’éviter au jeune Bereton la honte d’avoir aidé un escroc à voler sa propre famille. Métrage approximatif : 1380 mètres. Comme on l'a vu, il s’agit du vol d’un collier de perles, joyau magnifique ayant appartenu à la duchesse de Berry. Là, se déroule toute une affaire policière où les détectives jouent les principaux rôles. Le sujet, plutôt compliqué, est bien traité et nous fait admirer une très bonne mise en scène. Les artistes, de leur côté, ont compris la tâche qüi leur incom bait, et rempli leurs rôles de manière satisfaisante. Le tout est illustré par une photographie des mieux venues. <> . ENION ‘RENONCEMENT _ L'Amiral de Plomeur ayant recueilli la pauvre veuve et la fille de son vieil ami Bernay, s’éprend vivement de la jeune Lucy qui, par reconnaissance, accepte de l’épouser. É root Cependant René Le Gall, de retour d’une longue croisière, vient s'installer chez son oncle l’amiral, et l’inévitable survient ; René et Lucy s’aiment, mais ils ne failliront pas à leur devoir ! De Plomeur découvre les sentiments de ces deux êtres qu’il chérit également, et son cœur est déchiré !.: Que faire ?.. Or, voici qu'une barque est en péril. Les pêcheurs n’osent affronter la mer ; Plomeur et René sent accourus, ont relévé le courage des marins. Au moment où 1ls vont sauter dans le canot, Lucy arrives; en voyant le danger, c’est à René qu’instinctivement elle s’est accrochée. C’est un coup de plus pour l’amiral qui a rapidement donné des ordres et est parti seul avec les marins. I1 n’est pas revenu. Et lorsque Mme Bernay remet à sa fille le testament du défunt qui lui lègue sa fortune et lui demande d’épouser René, le souvenir de l'amiral s’interpose entre eux. Is se séparent, sachant qu’un tel souvenir troublerait éternellement leur bonheur. Métrage : environ 760 mètres. À l'encontre de tant d'autres pièces, le dénouement est inattendu. L'idée est originale et plaira par plus d'un détail. Voilà du bon ciné : histoire vécue et vraisemblable. Des paysages magnifiques. encadrent artistement cette touchante aventure, jouée par de sympathiques artistes. HARRV LA PETITE PENSIONNAIRE Si vous aimez les sujets embrouillés, aux complications multiples, je ne vous engage pas à voir La petite pensionnaire. Rien de tout cela ne s’y trouve: Mais si les idylles vous passionnent, si vous raffolez d’historiettes fraîches et pimpantes, vous serez servis à souhait. Que de jolies trouvailles on a su réunir là ! La scène où là ravissante Bessie Barriscale donne le biberon à un tout petit chat est adorable. Quel air ingénu et futé elle sait prendre, lorsqu'elle aborde pour la première fois le jeune homme dont elle n’a jamais vu que la photographie, et qui fait battre si fort son petit cœur. IL faudrait tout citer. Peut-on rêver plus délicieuse artiste que Mlle Bessie Barriscale ! Elle sera le gros succès du film, qui possède l'avantage de plaire à tous les publics. Métrage : 1279 mètres pos POLOCHON GARÇON COIFFEUR Nous retrouvons là tous les effets classiques, connus et archi-connus, mais, présentés tels. que nous les avons vus, ils sembleront nouveaux et feront rire les spectaleurs bons enfants. ; Métrage : 305 mètres se AGENCE GÉNÉRALE Cinématographique LE PAYS DE FOIX Encore un bon plein air fort agréable à contempler, où l'Ariège nous apparaît sous ses aspects les plus jolis. Métrage. : 105 mètres M CINÈS L'EPERVIER Alphonse, dit l’'Epervier, devenu au bagne le n° 119, songe avec tristesse que sur les dix ans de travaux forcés auxquels il a été condamné, il n’en a encore fait qu'un. Un beau jour, Miss Clara Spencer, une vieille demoiselle anglaise, se présente au directeur du bagne et lui demande la permission de visiter l’établissement et de distribuer des brochures religieuses aux Condamnés. L'Epervier est dans le chantier où il travaille : en recevant comme les autres une brochure des mains de la vieille anglaise, il voit une boulette de papier tomber à ses pieds. Toujours sur le qui-vive, il comprend immédiatement que quelque chose d’extraordinaire se passe. Il ramasse vivement la boulette et lit : « Mon trésor, tu auras reconnu dans la vieille anglaise ta Ma