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Le Courrier Cinématographique (June 1917)

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VI LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE thilde qui t’adore toujours. Je suis ici pour te sauver ; je t’attends ce soir en automobile derrière la meule de foin. Le Rouge viendra à ta rencontre ». L’Epervier réussit à s’évader. La nuit venue il rejoint Mathilde, change de costume et s’enfuit. Dans le train il fait la connaissance d’un riche banquier ; il se donne comme étant le duc de Sersi, et présente Mathilde comme sa sœur, Le banquier, frappé de la beauté de la jeune femme, flirte avec elle. En arrivant à la grande ville, ils se promettent de se revoir. L’imagination féconde de l’Epervier lui suggère un coup audacieux. Le lendemain, Mathilde se présente chez le banquier et le prie de prendre en dépôt un riche diadème qu’elle ne véut pas garder à l’hôtel, et en même temps elle lui demande à visiter la chambre blindée des coffres-forts de la banque. Le banquier est trop heureux de satisfaire au désir de la jolie femme. « En cas d’incendie, lui dit-elle, comment feriez-vous pour sauver vos trésors? » Le banquier lui montre un appareil, qui en cas de danger remplit de sable la chambre et étouffe les flammes. Cela suffit à l’Epervier. Il ordonne à Mathilde d’aller chez le banquier et de lui redemander le diadème. Caché dans une malle, il s’introduit dans la banque, et quand le barquier est dans la chambre des coffresforts, il ouvre l’appareil contre l’incendie, et le banquier, suffoqué par le sable, succombe. L’audacieux voleur en profite pour se précipiter sur les coffres-forts et s'emparer de toutes les valeurs qu’il peut saisir. Une heure après, l’Epervier et Mathilde s’enfuient vers Paris. Une fois dans la capitalé, l’'Epervier reprend ses exploits. Le couple descend dans un grand hôtel sous le nom de baron et baronne de Vastin. Alphonse fait la connaissance d’une marquise, sa voisine de chambre, et décide de lui voler ses splendides bijoux. Le vol .a lieu. Qui aurait pu en soupçonner le riche baron de Vastin dont la femme a également été dépouillée de toutes ses valeurs par un audacieux cambrioleur ? Le directeur de l’hôtel ne sait plus à quel saint se vouer ; et il appelle à son secours le célèbre détective Kearn, celui-là même qui, deux ans auparavant, avait arrêté et fait envoyer au bagne l’Epervier. Au début, l’'Epervier joue le tout pour le tout et se présente bravement au détective qui ne le reconnaît pas, tout en restant frappé par une ressemblance de l’élégant baron avec un individu dont il ne peut pas pour le moment se souvenir. Mais Kearn commet une imprudence, il ôte sa perruque et ses faux favoris dans le bureau du directeur tout en interrogeant le Rouge sur les vols mystérieux. Naturellement, le Rouge donne l’alarme à l’Epervier “qui s’empresse de quitter l’hôtel avec Mathilde. Kearn est frappé de cetté soudaine fuite et rejoint l’Epervier dans le train qu’il vient de prendre. Se juchant sur un wagon, il l’épie et le reconnaît. L’Epervier et Mathilde s’apercoivent qu’ils sont découverts ; ils se griment immédiatement en paysans et réussisent à s’introduire dans un wagon de troisième classe ; mais Kearn les suit : en regardant fixement l'Epervier, il s’aperçoit qu’il porte une perruque. Il fonce sur lui et l’arrête. Peu de temps, après, l’'Epervier réintégrait le bagne dont il avait si audacieusement réussi à s’enfuir. Depuis assez longtemps un drame policier ne nous avait été offert. Nous voici revenus au temps célébre des vampires et rats d'hôtels d’illustre mémoire. L'action est bien menée. Un des tableaux : l’enfouissement des coffres blindés d'une banque, sous une avalanche de sable, produit un effet saisissant de réalisme. Ajoutez à cela une arrestation mouvementée précédée d’une poursuite dans un train lancé à: toute allure. Avec de tels atouts et une bonne distribution, on court sûrement au succès. L’Epervier attirera dans ses filets de nombreux spectateurs, et ceux-ci, j'en suis sûr, ne le regretteront pas. Je LES DESSINS ANIMÉS DE BENJAMIN RABIER LES FIANCÇAILLES DE FLAMBEAU Flambeau qui en a assez de la vie de garçon, veut faire une fin. Dans cette intention il s’est fiancé à une épagneule des environs, renommée pour sa beauté, sa distinction et son élégance native. Pour aller retrouver l’objet de ses pensées, Flambeau choisit un moyen économique et rapide de transport : un crapouillot. L’engin, au moyen d’une charge de pou . dre savamment calculée, fait exécuter, dans les airs, à Flambeau, du 1.250 à l'heure et le conduit en plein dans une cuve remplie de bitume. Grâce à la présence d’esprit d’un boa constrictor qui prenait l’air à la fenêtre du dompteur, son maître, Flambeau put sortir de la cuve sain et sauf, mais bitumé jusqu’à l’échine. Le bitume liquide se mit à couler de ses jambes et se solidifia en touchant terre, ce qui procura à notre heros deux paires de jambes de deux mètres de longueur, ce qui est une jolie dimension pour un chien. Grâce à la longueur de ses pattes, Flambeau put franchir aisément, en quelques minutes, la distance qui le séparait de son adorée. Un quart d’heure après il était dans ses bras.