Start Over

Le Courrier Cinématographique (July 1917)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

II LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Les Films de la Semaine par Edmond FLOURY DATHÉ FRÈRES QUELQUES ENNEMIS DE NOS ARBRES De vilaines chenilles, fléau des vergers, nous sont présentées. On dit que-tout a sa raison d’être ici-bas ! Je ne vois pourtant pas l'utilité que présente pour nous l'existence de ces affreuses bestioles ? Métrage : 120 mètres nd PRÊTE-MOI TON HABIT Comique A quoi tient un mariage ?.. Ici, un habit en fait tous les frais. Les péripéties du scénario sont ingénieusement groupées, et suffisamment plaisantes pour nous faire passer un agréable moment, un peu court cependant ; la faute en est au film, d'un métrage très modéré. Bons artistes et mise en scène soignée. Métrage : 390 mètres it DÉCEPTION Drame Eternelle histoire, souvent renouvelée, et pourtant, toujours nouvelle. IL nous semble, lorsqu'un événement, une sensation nous touchent, que nous sommes les premiers à les ressentir. Mais combien d'autres, avant nous, les ont déjà éprouvés ! Combien les éprouveront à leur tour ! Le scénario Déception ne fait qu'ajouter une page véeue au grand livre du destin. Müe Jane Faber a su exprimer très simplement les émotions qu’elle ressent dans cette mélancolique étude du cœur humain. Louons aussi Mlle Renée Muller, une danseuse fort séduisante. Mise en scène réussie ; la photographie nous a paru un peu trop heurtée. Métrage : 695 mètres eZ LE HUSSARD Comédie Le Hussard est une scène charmante, jouée par deux enfants, deux bambins, exquis de naturel et de grâce primesautière. : nr Un jour, dans un coffret ancien, Pierre Viguier retrouve un jouet, un peu fané, un peu décoloré, qui évoque son passé, le passé de sa toute petite enfance. Ce jouet défraichi, qui avait été jadis un magnifique hussard de l'Empire, exerçait alors sur sa sœur Jeanne, âgée de cinq ans, et sur lui, Pierrot (7 ans) un irrésistible prestige. Il représentait dans son plus brillant uniforme, l’armée française, auréolée de la gloire récente d’un Napoléon. Jeannette lavait passionnément désiré. Et un jour, que, Pierrot, en désobéissance à sa mère, s’était fait un énorme accroc au fond de sa culotte, Jeanne avait réparé le désastre à la condition que Pierrot lui donnerait son hussard. Combien la peur de la réprimande maternelle avait été grande pour amener Pierre à céder ! Seulement, la reprise de Jeannette n’était pas à points perdus, sans doute, car l’accident s’était découvert, et Pierre, jugeant le contrat non valide, avait repris son hussard. Ensuite, les souvenirs de Pierre Viguier s’assombrissaient.… Il revoyait Jeannette soudain pâlie, amaigrie. On la tenait à l’écart. Leur mère ne faisait aux repas que de rares apparitions. Il ne la voyait plus que dans les larmes. Un jour, Jeanne, en un désir de mourante, avait réclamé le hussard: Mais Pierre ne connaissait pas l’effroyable danger qui menaçait sa petite sœur. Et tandis qu'il dérobaïit aux regard de tous, afin qu'on ne lui enlevât pas, son jouet de prédilection, Jeannette s’envolait au pays des Anges. Pierre Viguier replace dans son coffret ancien la pieuse relique qui a remué dans sa mémoire tant der souvenirs, gracieux ét mélancoliques, à demi effacés dans la brume. du passé, mais où brille encore, radieuse, l'image exquise de l’enfant disparue. Métrage : 625 mètres J'aurais préféré un dénouement plus en rapport avec la première partie du scénario. La bande a été faite dans l'intention d'amuser les tout petits, puisqu'elle est jouée par deux jeunes enfants. La fin est trop sérieuse pour eux.et ne pourra les satisfaire. Les deux bébés qui interprètent ce film sont de grands artistes. en herbe. La petite fille est tout sim plement ravissante. Mise en scène trés étudiée, et toujours difficile, lorsqu'il s'agit de mettre en place des bambins, si intelligents soient-ils ! <> GAUMONT FATALE RESSEMBLANCE Drame Un® jeune artiste peintre, Yvette Larcher, et son cou sin Charles Larcher, étudiant, sont les seuls héritiers d’un oncle parti au Brésil depuis 13 ans, où il est de: venu milliardaire. : En France s’est installé un pseudo marquis, en réalités un bandit qui terrorise la haute société. Il a des affiliés" dans tous les pays. L’un d'eux, un mulâtre, est au ser vice de l’oncle au Brésil, et annonce à l'agence de