Le Courrier Cinématographique (September 1917)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

6 LÉ COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE « sommes en liaison permanente, a déjà envoyé, « à l’étranger 44 exemplaires de ce film. « Vous voyez que nous travaillons de notre « mieux. Je suis d’ailleurs, personnellement, un « adepte convaincu du Cinéma; et la Ligue « Maritime, de tout temps, sous limpulsion « de ses fondateurs, le regretté Marcel Du« bois, G. Lacour-Gayet, Toudouze, Laubeuf, « M. Loir, etc., et du Président de sa Commission « d'Enseignement, ‘M. Ferdinand Buisson, — elle « est une des sociétés qui font le plus grand usage « du cinéma. Nous n'avons tous qu’une idée « décupler cette propagande, car, à mon avis, elle « n’est pas encore suffisante et je m’applique de « mon mieux à la développer... » Ne semble-t-il pas que de tels résultats soient intéressants? Cent villes, un million de spectateurs en France, 44 exemplaires d'un film de 2.500 mètres à l’étranger, ce n’est pas mal. Et cependant, à y bien réfléchir, je partage Pavis de M. Rondet-Saint : cela n’est pas suffisant. Allons, messieurs les cinématographistes officiels, du courage à la manivelle. Produisez! produisez! Ces premiers résultats ne sont et ne doivent être qu’un simple point de départ Ne prenez pas mon article pour un compliment, mais bien pour un stimulant. Je suis le public, le public qui compte les coups. Et justement, parce que j’ai une vieille tendresse pour les « maritimes », je serai très difficile à votre égard et je ne me gênerai pas pour vous dire : « Vous avez commencé à faire un peu. Soit ! Continuez. c’est beaucoup qu’il faut que vous produisiez, sinon vous ne rempliriez qu'imparfaitement votre mission. Pau FÉVAL fils. P.-S. — Lors de la récente visite de sir Jellicoë à Paris, les officiers d'ordonnance du Premier lord naval ayant eu occasion d’examiner la collection des films pris par le Service Cinématographique de la Marine française, l’Amirauté britannique vient de commander plusieurs séries de ces films afin de les distribuer aux navires de la Grande Flotte de Pamiral sir Beatty, tous pourvus de postes de projection. Cette appréciation flatteuse des marins anglais, ne serait-elle pas ce qu’on appelle un succès? PR Pour les illettrés Un directeur d’une petite salle de banlieue a pris l'habitude de lire à haute voix les sous-titres au moment où ils passent sur l'écran. Comme nous lui demandions la raison de cette innovation, 1l nous a répondu « J'ai 50 0/0 d'illettrés dans ma salle ! » Hum ! Ce directeur est un brave homme, mais il exagère ! SYNDICAT FRANCAIS DES DIRECTEURS DE CINÉMATOGRAPHES Siège Social : 199, rue Saint-Martin, PARIS Les membres du Conseil d'Administration du Syndical Français des Directeurs de Cinématographes, réunis au siège social, le lundi 3 septembre 1917, sous la présidence de M. Léon Brézillon, ont examiné un certain nombre de ques” tions corporatives : En premier lieu, la loi concernant les bénéfices de guerre, qui touche les directeurs de Cinémas a même titre que tous autres citoyens ayant continué l’exploita” tion de leur commerce ou industrie, depuis 1914. : À ce propos, il a été reconnu qu’une action s'imposall afin d'obtenir une diminution sur la taxe de guerre. Saisis par le Syndicat des musiciens et le Syndicat des contrôleurs d’une demande d’indemnité de vie chère, Jes membres du Conseil d'Administration décident de satisfaire dans une certaine mesure, aux désidérata des musiciens, €! de laisser au libre examen de chaque directeur d’établisse” ment les réclamations formulées par les contrôleurs. Quant aux rapports entre loueurs et directeurs, on Con” vient, afin d'éviter le renouvellement d'incidents fâcheux €! récents, de faire une démarche auprès de la Chambre Syn” dicale. On demandera à la section des Loueurs que confirmation immédiate des vues choisies soit donnée au directeul par le loueur ou son agent autorisé, après échange de signa” tures. Le Syndicat proteste, une fois de plus, contre l’augmen” tation injustifiée des prix de location. : Plusieurs questions restant à solutionner, il est décidé à l'unanimité, qu’une nouvelle réunion du Conseil d'Adminis tration aura lieu le lundi 10 courant, à 10 heures, au Siège social. Le Secrétaire. GARNIER. _—_——————..."......—.—._——.——LELaLaLaLaLL Bureau central d'informations corporatives Tous les cinématographistes connaissent, pour en avol' souffert eux-mêmes, les inconvénients des présentations simu” tanées de films, lesquelles sont fixées par le loueur sa" entente préalable avec son ou ses collègues. Il arrive fréquem” ment que deux, quelquefois trois présentations, ont lieu € même jour et à la même heure. Afin de remédier à ce mauvais état de choses, on a PY® posé la création d’un bureau central d'informations corpora” tives. En l'espèce, il nous semble que la Chambre Syndicale (section des loueurs’ , est tout indiquée. Avec ce système, nul ne pourrait désormais fixer une présentation sans en référer au bureau central. Plus d'erreurs, plus de confusion, plus de remises ! C’est tellement simple qu’il ne faut pas s'étonner qu’on n’y ait pas encoï® songé Mais, ça viendra, n'est-ce pas ?