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4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
dit moi-même — qu'il est payé ou qu'il paye pour couler à fond notre barque. Je l’ai prévenu ; et il acceptera — car Je le crois
honnête — que je dénonce publiquement les dangers de son innovation. D'autant que d’autres après lui pourraient se livrer aux mêmes fantaisies et qu'il est
de notre devoir de créer un mouvement d'opinion en
sens contraire.
Non, non, le cinéma n’est pas une tribune de réunion électorale, encore moins une feuille d'idées avancées. C’est un instrument de propagande, sans doute, mais de propagande saine et droite, n'ayant pas pour objet la modification des régimes politiques établis.
Lorsque la volonté unanime d’un peuple les renverse, c’est autre chose : il y a là, en effet, un événement d’histoire dont nous pouvons nous emparer par la suite.
C’est le cas d’un film qu’on annonce de l’autre côté de l'Atlantique et qui s'appelle « La chute des Romanoff ». Encore nous semble-t-il un peu prématuré.
Contentons-nous donc des faits. Tirons-en les conséquences en les dramatisant, mais ne sortons pas de ces limites sous peine de déchéance. Suivons l’histoire, mais ne la précédons pas.
On n'attend qu'une occasion, en haut lieu, pour nous priver des quelques libertés dont nous jouissons encore.
Prenons garde et défions-nous des innovations dangereuses.
Je ne défends pas l'esprit de la maison — je me souviens trop de mes années de collège et je sais quelles erreurs on commet en son nom — mais la sagesse, la raison et la bonne tenue de nos spectacles.
Que les nouveaux venus — dont nous ne refusons pas le concours — fassent leur apprentissage et sur
tout qu'ils observent. L. DRUHOT.
Le temps des vacances C'est le temps des vacances. Les trains sont bondés de gens qui fuient les uns vers la campagne, les autres vers la mer. Mais combien, habitués jadis à prendre 5 ou 6 semaines de repos, demeurent à Paris. C’est le cas d’une charmante artiste de cinéma dont la présence ici, en pleine fin d’Août, surprend tous ses camarades. Une mauvaise langue affirmait, l’autre jour, que c'était la faute à la vie chère ! Cela prouver rait, en passant, que les cigales, quoi qu’en dise la fable, ont quelquefois les vertus des fourmis.
SYNDICAT FRANCAIS DES DIRECTEURS DE CINÉMATOGRAPHES
Siège Social : 199, rue Saint-Martin, PARIS
Le Conseil d’administiation s’est réuni à nouveau au siège social, le 10 septembre. :
Il a été décidé de combattre énergiquement la prétention des auteurs qui veulent percevoir un droit sur les recettes des établissements projettant des films tirés d'œuvres de la S. A. D. et de s'opposer à toute réglementation qui tendraït à interdire l'entrée des cinémas aux enfants âgés de moins de 16 ans.
À propos des cafés-cinémas, le vœu suivant a été émis : « que, dorénavant, les cafés-cinémas qui sont exemptés du droit des pauvres, taxes de guerre, charges de police, et de l’observance des nombreux réglements de sécurité, soient tral tés selon le droit commun et soumis aux mêmes obligations que les établissements dûment patentés. »
Le conseil proteste contre l’abus des films-rappel et décide de faire une démarche auprès des loueurs qui auraient l’intention de faire payer du métrage déjà passé.
D'unanimes félicitations sont adressées à M. Charles Le Fraper, directeur du Courrier, qui vient de recevoir la croix de guerre.
Le Secréluire, GARNIER.
Une bonne réponse
Ah ! ça, mais qu'est-ce que vous vous croyez donc ? demandait un puissant du jour à l’un de nos professionnels qu' défendait ses intérêts contre la rapacité dévorante du sire, €! le bonasse de répondre avec candeur :
_— Rien lorsque je me considère, beaucoup lorsque je m€ compare.
Et ce jour-là nous ne parlâmes pas plus avant.
Documents officiels
Un confrère qui fait de larges emprunts, sans indiquer sf sources — il est jeune, pardonnons-lui — aux informations du Courrier, affirme, qu’à l’heure actuelle, au ministère de la Guerre, les documents de la campagne actuelle sont relir gieusement enfermés dans 19.000 cartons et classés avec soin: Aucune pièce ne sera détruite avant la fin de la guerre. Ces archives sont-complétées par la Section photographique dé l’armée qui a déjà massé au Palais-Royal 80.000 clichés et des myriamètres de films cinématographiques.
19.000 cartons, 80.000 clichés, des: myriamètres de films ! Notre confrère paraît stupéfait. Il n’y a cependant pas de quoi : ces chiffres sont certainement au-dessous de la vérité. Et ce n’est certainement pas Rue de Valois, qu'on les lui a communiqués.
Reste à savoir si dans les myriamètres de films, il ny en a pas des kilomètres qui ne présentent aucun intérêt. Car, si nous en jugeons par les annales hebdomadaires. hum
Nos alliés anglais font mieux et pas plus cher.