Le Courrier Cinématographique (October 1917)

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Il Dès lors, il cherche toutes les occasions de risquer sa vie. Il est résolu à en finir, lorsque le prince a la fantaisie de l'accompagner en qualité de passager. Laverne refuse, et finit par céder : « Je voulais mourir, écrit-il à la comtesse Hervine, mais le spectacle de votre bonheur me rend fou, je ne partirai pas seul. » La jeune femme recoit cette lettre au moment même où l’avion s'élève dans les airs. Elle le voit, pencher comme un navire en perdition, tournoyer sur lui-même, puis, comme par miracle, reprendre son équilibre, et atterrir sans dommage : dans la tourmente où il se trouvait emporté, un fétiche, présent de la comtesse à lPaviateur, était venu se loger dans les pièces de commande, et avait empêcher Laverne d'accomplir son criminel projet. Le Prince Lodochowsky devait ignorer toujours Pattentat dont il avait failli être victime. Mais le mépris de celle qu’il aime devient intolérable à Laverne. I} n’a plus qu’une idée : accomplir une action d'éclat, qui le relèvera à ses yeux. £ É Quelque temps plus tard, la comtesse est en voyage de noces. Laverne, qui doit accomplir un vol audacieux, en franchissant les Pyrénées, se trouve dans la même région. Le prince Lodochowsky, parti: seul pour une ascension périlleuse, est victime d’un accident de montagne. Il se trouve, avec deux guides, dans une région difficilement accessible, et son état exige des: soins immédiats. Laverne, qui vient d'accomplir sa performance, harassé mais encore vibrant de la lutte qu'il a dû soutenir contre les éléments, n’hésite pas. I reprend son avion el, accompagné d’un médecin, porte secours au blessé. Il revient ensuite annoncèr à la princesse, que son mari est hors de danger. Mais sans doute ses nerfs, depuis trop longtemps tendus, ne sont-ils plus maîtres d'eux-mêmes. Soudain, l'appareil culbute et pique vers le sol, dans une chute mortelle. : Etienne Laverne a racheté sa faute : dans la pensée de celle qui fut la cause involontaire de cette fin tragique se retrace souvent le spectacle du grand oiseau tournoyant dans les airs, et venant s’écraser sur le sol, frappé à mort. : L’exécution de ce film, dont le scénario est dû à la plume habile de M.:Valentin Mandelstamm, fait le plus grand honneur, tant aux interprètes qu’au metteur en scène, M. Plaissetty, à qui nous devons “déjà des scènes de tout premier ordre. Le Vol Suprême va passionner et ravir les aviateurs : Un nouveau camarade en même lemps que nouvel as leur est révélé en la personne de M. Croué, de la Comédie-Française. La mise en scène, très soignée, a été sûrement réglée par un professionnel de l'aviation, car on n'v relève aucun anachronisme; les départs et les atterrissages sont d’une rigoureuse exactitude, de même que vols sensalionnels et chutes terrifiantes. ; Les intérieurs sont luxueux et les plein-air parfaitement choisis. Enfin, l’action, située en plein pays basque, nous offre’ l'admirable spectacle des Pyrénées dans toute leur splendeur. Mlle Gabrielle Robinne est une comtesse Hervine char LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE mante el touchante. M. Croué est l'artiste au jeu simple el nalurel qui fait de lui une des premières vedettes de l'écran: Longueur : 1.525 mètres. Je LE COURRIER DE WASHINGTON VI Episode. . ‘“ La fleur fanée ” Nous avons vu, dans le dernier épisode, Miss Pearl Dare et T. O. Adams réussir à s'échapper de la Cave inondée et se sauver au galop. Dans cette course ép@® due, T. O. Adams à été désarçonné, et la jeune fille emportée par son cheval, est rentrée seule dans les lignes américaines, tandis que son compagnon croyait trouver un refuge dans une case guaranienne. Mais le major Brent, en patrouille, le découvre, au moment Où il s'assure que son ceinturon contient toujours les pré cieux plans. Brent s'empare de ces plans, et, heureux. de se faire valoir auprès du père de Miss Dare, lui ren0 compte de son coup de maître et reçoit ses félicitation Cependant, T. O. Adams a repris, auprès du colone Dare, ses fonctions d'ordonnance. La fille du colon® lui inspire visiblement des sentiments qu’il s'efforce de dissimuler. La jeune fille ne s’y est pas trompée: Elle sait qu’elle est aimée par cet étrange ‘garçon, £ elle-même éprouve auprès de lui un certain trouble: Mais l’ordonance ne laisse pas que de paraître suspech tant au colonel Dare qu’à la « Menace Silencieuse à elle-même. Ainsi, un œillet, jeté par Miss Pearl, recueilli par Adams comme une relique, a été retrouvé auprès de la jeune fille, après un violent assaut qu’elle a subh sans pouvoir reconnaître son agresseur. En même temps. disparaissaient les cachets contenant une solution chimique destinée à rendre lisibles les plans. De plus, T. O0. Adams semble avoir des accointances particulières avec la « Menace Silencieuse ». Celle-t} a remis à l’un de ses affiliés les cachets dérobés chez Ie colonel Dare. On se souvient que l'original des planÿ. est demeuré entre les mains des espions, et ces cachets seuls peuvent les rendre lisibles. Mais, si Miss part soupçonne les ägissements de T. O. Adams, elle est opl gée de reconnaître que le jeune homme agit dan l'intérêt de leur cause, lorsqu'il lui remet les cachets reconquis, Dieu sait au prix de quels périls ! Elle Le obéit aveuglément lorsqu'il lui demande de faire envahes ; par une troupe armée les sous-sols du Ministère de À Guerre, s’il n’est pas de retour avant midi. dé C’est là, en effet, que ie commandant Brent, à la te d'une vingtaine de soldats américains, fait irruption découvre toute la bande des espions, au moment où T: ©: Adams, tombé entre leurs mains, allait être fusillé. Lee espions, cependant, parviennent à dépister leurs assa! 3 lants. La lutte demeure égale, entre des adversaires éga” : lement habiles et puissants. On voit que les situations se compliquent à plaisir . se corsent de singulière façon. Aussi, le public attendra-t suile avec impatience. x a