Le Courrier Cinématographique (October 1917)

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VI LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE rifiantes, au supplice -le-plus épouvantable qui soient pour un criminel, à qui le remords ronge le cœur et interdit tout repos. Les amateurs d'émotions fortes ou de scènes genre Grand-Guignol » trouveront là de quoi satisfaire leurs goûls. M. Navarre a joué en grand artiste le rôle du misérable dont la conscience est agitée par le crime qu'il a commis. Mille Pascal n’a qu'une figure effacée dans cette terrible comédie, mais elle y est charmante de simplicité et de grâce. 1.500 mètres. se UN DOMESTIQUE D'OCCASION Comique. Mme Vanderchiid est dans tous ses états. C’est ce soir l'anniversaire de sa fille et, à cause de la grève des gens de maison, tous ses domestiques l’ont quittée subitement. Que faire ? Comment préparer le dîner, recevoir les invités, servir à table. sans aucune aide. Au combie du désespoir, Mme Vanderchild allait s’arrachér un à un tous les cheveux lorsqu'un serviteur bénévole lui offre ses services. c’est le jardinier. Attiré par l’appät d’une somme rondelette, il accepte de remplacer à lui seul. tous les domestiques absents. Le soir, à l’heure du diner, en dépit de son zèle, il ne parvient qu'avec grand peine à remplir, mal, une partie de tous les rôles qu’il a assumés et, pour comble de malheur, après avoir renversé quelques plats sur les toilettes des invitées, il reçoit une magistrale volée... ! Ce sont les domestiques qui, furieux d’avoir été tous remplacés par un seul, se eneent contre ce renégat. Pauvre jardinier ! La tête emmaillotée ét le corps tout meurtri, il peut à loisir, dans son lit, se repentir de n’avoir pas suivi ses camarades. Longueur : Où il est prouvé, comme dit le proverbe, que : « À chacun son mélier et les vaches seront bien gardées. » Pochade amusante et sans prétention. Longueur : 300 mètres. Q mrotooguotoogasgeotegententoofesonffengeqenfoofestoopenentossfantaseofaoqastenfartemoGenteogergontaefnfeofs Les plus Beaux Portraits connus Henri MANUEL Photographe Éditeur d’Art 27, rue du Faubourg Montmartre TÉLÉPHONE : LOUVRE 18-39 nl PARIS La plus importante collection de célébrités et personnalités contemporaines ortuetEntegeeqeeneqele Présentations Spéciales CINÉ-EOCATION ÉCELEPSE : L'AFFAIRE CLÉMENCEAU D'après l'œuvre d'Alexandre Dumas fils. PREMIER EPISODE f Le jeune Pierre Clémenceau, élevé jusqu'à quatorze” ans par sa mère qui l’adore et qu’il vénère, exprime le. désir d’entreprendre la carrière de sculpteur. AcCueilli en qualité d'élève dans l'atelier du maître” Thomas Ritz, dont lé fils Constantin a été le compagnon d’études de Pierre, le jeune homme fait de rapides progrès. Invité par Constantin à assister, le jour de la Mi Carême, à un bal travesti, il est frappé par la beauté d'une jeune étrangère, la comtesse Iza Dobronowska et en devient subitement amoureux. Le père d’Iza, ayant comploté en Russie, était mort dans Pexil, tandis que tous ses biens étaient mis sous séquestre. Iza et sa tante s'étaient réfugiées à Paris em attendant leur: grâce. La comtesse Mathilde, idolâtre dé la beauté de sa nièce, rêvait pour celle-ci un mariage royal ou tout au moins princier. Pierre, le lendemain même, se présente au domicile des deux dames. Il sollicite la faveur d'exécuter ‘un buste de la jeune fille et voit Sa prière exaucée. Au bout de quelques séances, les deux jeunes gens vivent dans une charmante camaraderie, Pierre, incapable de vivre avec l'idée d’être un jour séparé d’Iza, demande à la jeune fille de devenir sa femme. Elle accepte avec bonheur, car, elle aussi, aime Pierre. Sur ces entrefaites, la tante d’Iza reçoit d’une parente la lettre suivante : « D'après sa photographie Iza est une merveille Venez toutes deux à Varsovie. J'ai un mari tout choisi pour ta nièce. Le prince Serge Stolikine, très riche, vingt ans. À première vue, il tombera amoureux de ton. Da. ie D Cédant aux désirs de la vieille comtesse, Iza consent à partir pour Varsovie, mais, au moment des adieux elle dit à Pierre : « Je suis ta petite femme. Malgré le roi ou le prince que ma tante me destine, je reviendrai. Au revoir m0n petit mari. » ‘A: Varsovie, le prince Serge subit le coup de foudre et veut épouser Iza. Les mois s’écoulent, flattée par l'amour du prince séduité par sa magnificence et poussée par sa tante, [74 M accepte de devenir princesse. Mais, pour plaire à celle qu'il aime, Serge à dépensé follement. Le jeune prince étant mineur est envoyé dans un régiment du Caucase et les deux femmes sont exilées de un petit village de la frontière. Le temps passe. Pierre est devenu célèbre et la foTtune frappe à sa porte. Un jour, une lettre désolée d° 1 lui parvient. Ù