Le Courrier Cinématographique (October 1917)

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16 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 6 Aubert Palace ” PARAÎTRE Comédie de Maurice DONNAY Les Margès, bourgeois aisés, passent l’été dans leur villa de la vallée de la Seine. Or, parce qu’une auto est venu capoter sur la route devant leur porte, parce qu’ils n’ont pas cru pouvoir refuser l'hospitalité à un blessé multi-millionnaire, toute leur existence tranquille va se trouver bouleversée par un drame épouvantable. Jean Raïidzell, le blessé, est l’un des propriétaires de la fameuse marque de champagne « Eugène et Jean Raidzell, d'Epernay ». Au contact de l'hôte aux millions, une ‘soif de grande vie, de domination, de «paraître », des ambitions de toutes sortes germent et se développent avec une rapidité foudroyante en ces cervelles si calmes jusque là. Jean Raidzell, un désenchanté de la fortune et des amours mondaines, est tout de suite séduit par. la gracieuse simplicité de Mlle Juliette Margès, qui, de son côté, tendre et bonne, ne reste, pas insensible à Ja mélancolieniaux douces paroles de celui qu’elle soigne avec dévouement. Ce que voyant, Mme Margès conçoit la possibilité d’un mariage qui enrichirait sa fille au delà de tout ce qu’elle avait pu souhaiter. Elle endoctrine son mari, ménage aux amoureux des tête-à-tête prenants, si bien que, lorsque Eugène vient chercher son frère chez M. Margès, Jean charge son aîné de demander la main de Juliette. M. et Mme Margès consentent sans difficulté. Seule Juliette, malgré son amour, s'inquiète de ce que lui réserve une union qu’elle sent disproportionnée. Les époux Margès exultent et l’envie se glisse dans le cœur de Christiane Margès, femme de l’avocat Paul Margès et belle-sœur de Juliette. Profondément coquette, Christiane ne rêve que d'élégance et de luxe et elle commence à concevoir que les pauvres ambitions de son mari ne lui vaudront jamais rien qui approche de la fortune échue à la douce Juliette. C’est Juliette qui a conquis la briliante position qu’elle seule, Christiane, méritait. Juliette, qui a conservé ses goûts simples, voit ses craintes se réaliser au bout de quelques mois de mariage. Jean n’apprécie plus autant qu’elles le méritent la simplicité et la réserve de sa femme qui sacrifie ses « obligations » mondaines aux Exigences de sa maternité. Pendant qu'elle se penche sur le berceau de son enfant, Jean se laisse prendre aux séductions de la poétesse slave Wanda Smirnofr. Cependant Christiane a pu pousser son mari aux ambitions politiques Il se présente à la députation. Quant à Mme Margès, dans cette vie dorée, elle a perdu son bonheur car, à fréquenter un cehbataire aussi riche qu'Eugène Raidzell, M. Margès s’est mis à « faire la vie » sur ses vieux jours et à courir les cercles, les restaurants de nuit'et les petits théâtres. Une indisposition de son enfant force Juliette à partir pour le midi. Jean l’y encourage vivement ; il sera plus libre. Et Juliette reçoit une dernière fais avant que PARAÎTRE Maurice DONNAY de l’Académie Française