Le Courrier Cinématographique (October 1917)

LE CouRRIER CINÉMATOGRAPHIQUE VII TOTOCHE VA DANS LE MONDE Ceite fois encore, Totoche ne. craint pas de commettre ules sortes de bévues et de farces, dont elle seule a le secret, WQUt sont destinées à nous dérider; elle » arrive souvent. 1l Me semble, en la voyant, voir Charlot habillé en femme. C’est We que son jeu est désopilant et digne de son illustre col#BUe. Bon comique renfermant des effets nouveaux. Longueur : 700 mètres. lo _ Présentations Spéciales AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE UNE DROLE D'AFFAIRE Film comique. OR s'est fiancée à Zéphirin qui est volage ; Nora arpe nt à limproviste, l’apercoit tendrement enlacé avec © Cousine Zozote. Our se venger, Nora a recours aux lumières de Maine Cornibus, vieux savant ; elle se rend à son laboraoire et lui chipe une boîte sur laquelle est écrit : Poule qui allonge. Que peut bien allonger cette poudre ? Nora grille d’en faire l’essai, elle va à la rencontre de Phirin, lui lance de la poudre et voilà Zéphirin qui en Eee qui s’allonge…., au grand effroi de ses paS à qui Nora lance aussi de la fameuse poudre, qui s’allongent aussi démesurément. #nchanté, Nora retourne chez Cornibus et lui dérobe ne poudre qui raccourcit. À partir de ce moment, Zéphirin et les siens passent ar des transformations d’une intense cocasserie. éguisée en jouvenceau, Nora assiste au mariage de SON ex-fiancé, et lance sa poudre à tous vents. La malCureuse noce en voit de rudes. Allongés, aplatis, élargis, étirés, dégauchis, les mariés leurs invités passent par des déformations abracadaTantes. Enfin Nora est en butte aux assiduïtés de la mèré de ÉPhirin, elle se sauve en auto poursuivie par toute la loce déformée. Out se termine bien ;quoique grotesques, Zéphirin t sa femme se trouvent beaux et nous prouvent que AMour est aveugle, . Ce qu’il est impossible de narrer, c’est le comique irréSistible qui se dégage de cet ingénieux scénario. Grâce AU procédé employé, les personnages et les choses prenMent des aspects étranges, bizarres et follement risibles. Tout l'intérêt du film réside dans un nouveau truc, inspiré des glaces déformantes, qui reflètent des images raccourcies 4 allongées. Vous vovez les effets que l’on peut tirer de “elle idée originale et inédite, tout au moins au Cinéma, elle Va Sûrement ouvrir de vastes horizons à nos meilleurs en scène “ülours à la recherche d'effets sensationnels: Une drôle affaire sera le fou rire de tous les établissements: Fu SUZY L'AMÉRICAINE : Grand cinéma-feuilleton en 16 épisodes de M. C.-L. Faure. Le colonel Morton à combattu autrefois à Cuba sous les ordres de Roosevelt dont il est un fervent admirateur. Depuis le commencement de la guerre Européenne, il ne néglige aucune occasion de faire de la propagande en faveur de l’Entente, et il a fondé une Ligue, la F. J. A; R. (For Justice and Right) pour amener l'Amérique à se ranger aux côtés des nations qui défendent la Justice et le Droit. Sa fille Suzannah, familièrement appelée Suzy, et surnommée par les soldats de son père « Miss Captain » à cause de Sa crânerie, est sa plus zélée collaboratrice. Mais cette attitude a attiré sur lé colonel la haine de tous les progermains qui travaillent les partis politiques du Mexique, pour créer aux Etats-Unis des embarras tels qu’ils soient contraints de détourner leur attention de l’Europe. C'est ainsi que la zone frontière où se trouve « Red House », l'habitation de Morton, est à chaque instant attaquée, pillée par des bandes militairement organisées, visant particulièrement les biens du colonel. C’est au point que celui-ci a dû demander protection au Gouvernement de l'Etat de Texas qui a envoyé un détachement de cavalerie, sous le commandement du lieutenant Bob Rutledge, pour garantir la vie du'colonel et de sa fille. Une idylle s'ébauche entre Bob et Suzy. Cependant, brusquement, la santé de Morton s’altère et bientôt il meurt, révélant à son entourage qu'il est victime dé la vengeance de ses ennemis ; il a reçu, en effet, à plusieurs reprises, sommation de dissoudre sa Ligue et de renoncer à son attitude hostile envers l’Allemagne ; faute de quoi on saurait se débarrasser d’un adversaire aussi gênant. Il recommande sa fille à un vieux compagnon d'armes, qui est en même temps le parrain de Suzy, le commandant Wickley, ainsi qu’au lieutenant Rutledge et à son fidèle serviteur, Pierre Villart, dit « L’Arbi ». Celui-ci, Français de la Martinique, après une existence agitée qui, l'ayant d’abord conduit en Afrique, où il a servi dans la Légion étrangère, l’a amené à Cuba, au moment de la guerre avec l'Espagne, a été sauvé par Morton ; depuis, il s’est attaché à lui, témoignant à Suzy un dévouement sans bornes. Il est désespéré dé la mort du colonél et jure de le venger. Mais quels sont les meurtriers et où les retrouver ? ‘ Tout à coup parvient à Suzy un avis mystérieux lui conseillant de diriger les recherches du côté de la « Gran Sonora ». C’est le nom d’un immense domaine que possédait Morton en territoire Mexicain. Pour diriger cette exploitation, Marton avait un fondé de pouvoir, José Morales, Mexicain de naissance, mais Allemand par sa mère, et dont le fils, Manuel, qui a fait ses études en Allemagne, est un ambitieux prêt à tout, Leur homme de confiance est Pancho Lopez, gaillard énergique, devant lequel tout tremble, et qui a sur les . gens du pays un ascendaht énorme. La mort du colonel a rempli de joie Morales qui eut