Le Courrier Cinématographique (November 1917)

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7° Année N° 46. (Édition de guerre). Oo © 0 000000000080 0D06000E Le N°: 30 centimes Le Courrier PO 0 O0 0 00 CINÉMATOGRAPHIQUE O°6;0' 0: 0:00 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE SJ MONT ÉTRANGER Un an. Un an. . Directeur : CH. LE FRAPER Rédaction et Administration : DOTE 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS. TÉLÉPHONE : | Direction : Nord 56-33 Imprimerie : Central 66-64 ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS Auto-Protection Enfin! voilà les grands confrères de la Presse Quotidienne qui se déclanchent. Grand Dieu! est-ce Possible? Avec de tels renforts, nous sommes sûrs d'enlever la tranchée dans laquelle se terrent, depuis des mois, les mauvais apôtres du S. C. A. Le Petit Bleu, du vendredi 19 octobre, publie le Suggestif article que nous reproduisons ci-dessous. Amis cinématographistes, oyez cela : La Maison de la Presse, section de la censure, Protège la Maison de la Presse, section de la Photographie. L'Association syndicale des Photographes français ayant adressé à tous les membres du Parlement une protestation Contre certains agissements de la Section photographique de l’armée à la Maison de la Presse, nous avions cru pouvoir En citer quelques passages qui, vraiment, révélaient des faits dont peut-être il n’y a pas lieu de s’indigner, parce qu’auJourd’hui, où l’on en a tant vu, l'on ne s’indigne plus de rien, mais qu’il n’était pas mauvais que le public connaisse. Ce public, vous savez bien, qui, comme l’a dit M. Painlevé êt d’autres présidents du Conseil, « a le droit de tout savoir ». Notre article, après avoir été différé, nous est finalement Yévenu avec une interdiction totale. Nous n'insisterons donc Pas pour faire connaître au public — qui doit tout savoir "— ce qu'on veut lui cacher, et nous envoyons simplement l’article à l’« Association syndicale des Photographes franÇais », à charge par elle d’en faire ce qu’elle voudra. Mais C’est encore là, une fois de plus, la politique de l’autruche. ‘on suppose bien, en effet, que les photographes, si abominablement lésés dans leurs intérêts, n'auront pas de peine à trouver un député qui portera leurs doléances à la tribune, et ce sera alors, mais beaucoup plus violentes certainement que notre article, que l’on trouvera au Journal offciel des révélations dont certaines frisent le scandale. Pour notre part, sans revenir, disons-nous, sur les griefs des photographes que nous signalions, nous rappelons qu'ayant été invités par la Section photographique de l’armée à voir se dérouler un film intitulé La Puissance militaire de la France, nous l’avions trouvé tellement inférieur, tellement au-dessous de ce que l’on aurait pu espérer, que le soir même (23 septembre 1917) nous insérions l’écho suivant : La Maison de la Presse, cette institution si militairement civile qui a rendu tant de services... à de vigoureux jeunes gens solidement attachés au sol de la patrie. parisienne, conviait tout à l'heure quelques journalistes, des amis et des dames à venir regarder un film intitulé : « La puissance militaire de la France » et destiné, paraît-il, à la propagande en Amérique. Le moins qu’on en puisse dire, c’est qu’il est puéril, sans grand attrait la plupart du temps, long et fastidieux, et qu'il a dû coûter beaucoup d'argent. Les Américains, qui sont passés maîtres dans l’art cinématographique, seront-ils impressionnés par ce film, je le souhaite sans oser l’espérer. Et cette fois, comme tant d’autres, nous n’en aurons pas pour notre argent. Nous avions été tellement étonnés même qu’un film, destiné, disait-on, à la propagande en Amérique, pays du cinéma, et où il faut des films sensationnels pour qu'ils parlent au public, soit aussi puéril, que nous avions demandé en partant qui était le chef de la Section photographique. L'on nous avait répondu : « Le lieutenant Pierre Marcel. » Cela ne nous avait rien dit, mais connaissant fort peu le monde photographique, nous avions supposé que le lieutenant Pierre Marcel, pour être ainsi à la tête de ce service, avait été dans le civil une notoriété du monde photographique ou cinématographique. Les premières lignes de l'enquête de l’Association syndicale des Photographes français indiquent que « la direction de ce service est confiée à M. Pierre-Lévy Marcel, dit Pierre Marcel, professeur à l'Ecole des Beaux-Arts ». Nous ne chercherons pas comment, lorsqu'on s'appelle Marcel Lévy, on devient simplement M. Pierre Marcel, ni