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4 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE.
comment on peut servir dans l’armée sous un pseudonyme, mais en constatant que M. Pierre-Marcel Lévy n’est pas photographe, mais professeur aux Beaux-Arts, nous comprenons pourquoi le film que l’on nous avait présenté ne nous avait pas paru ce qu'il aurait dû être.
Les griefs de l'Association syndicale des Photographes français, qui sont nombreux et font l’objet d’une brochure d'une quinzaine de pages, ne manqueront pas, certainement, d’impressionner le Parlement. C’est pourquoi, nous le répétons, il est probable — il est même certain — qu'avant peu, parmi les députés ou les sénateurs désireux tout à la fois que chacun soit à sa place dans cette guerre et aussi que les embusqués soient débusqués, il s’en trouvera un et peut-être plusieurs pour demander quelques nouvelles explications sur le fonctionnement de la Maison de la Presse en général, et sur la Section photographique en particulier.
Il n’aura pas grand mal à préparer son dossier et à faire son discours; il n’aura qu’à lire l’enquête de l’Association syndicale des Photographes français, qui a été envoyée à tous les membres du Parlement, à toute la presse et à de nombreux particuliers que cela pouvait intéresser. Et la Maison de la Presse s’apercevra alors que la publication des extraits de l’Offciel, qu’elle n’aura pas le droit de censurer ou d’échopper, aura sur le public une autre portée que les articles qu’elle peut supprimer dans de modestes publications comme le Petit Bleu.
Que lés embusqués de la Maison de la Presse, à quelque section qu'ils appartiennent, se défendent et se cramponnent à leur tranchée de tout repos, c’est très naturel, mais ils peuvent être bien assurés que, tout de même... on les aura.
Les journaux corporatifs ne furent pas mieux traités que le Petit Bleu par l’irascible censure. En particulier, Le Courrier Cinématographique, lui aussi, subit ses rigueurs. Il tenta de publier l’enquête de l’Association syndicale des photographes français, mais n’obtint pas le visa nécessaire. Quand la vérité est en marche, rien ne l’arrête. Et la
preuve... C: C.
Le Nouveau Ministère.
Rencontré mardi un de nos amis qui, à brûle-pourpoint, nous a demandé ce que nous pensions du ministère Clémenceau et de sa répercussion sur les affaires cinématographiques.
Comme il n'entre pas dans la ligne de conduite du Courrier de faire des commentaires sur la politique du jour et d’un jour, notre ami excusera notre abstention.
La seconde question trahit son inquiétude de l’avenir. Mais qu'il se rassure : Il est peu probable que M. Clémenceau,
‘qui aura d’autres dogues à fouetter, s'occupe de ce brave caniche cinématographique.
Donc, vivons en paix. Et travaillons.
En attendant, on lit au seuil d’un cinéma voisin de l'Opéra : « Aujourd’hui, L’Affaire Clémenceau. »
Alexandre Dumas fils n’avait pas prévu cette coïncidence.
_ Notes d’une Spectatrice
AUBERT-PALACE JoujJou, d’Henry Bernstein.
COLISÉE LE TORRENT, de Marcel L'Herbier, Mercanton et Hervil: PALAIS-ROCHECHOUART
L'HOMME sANS AME, de Kennel Foss: LE GONDOLIER DE VENISE, interprété par George Beban
Ainsi qu’on le voit, beaucoup de convocations celle semaine.
Mais, rassurons-nous, nous ne sommes pas au bout de n0$ joies, puisque l’on nous promet des quantités de présentations spéciales dont la multiplication n'aura d’égale que celle des « Pains » d’évangélique mémoire. et, en ces temps de res trictions…
Une « spéciale » le matin? Naturellement, le mat puisqu'il y a « matinée » l'après-midi, est un régal duquê une friande de cinéma ne peut se passer. ;
Que sera-ce bientôt? Maintenant que les quatorze repré sentations sont — par don de joyeux départ de M. Dalimier, qui emportera dans sa retraite les regrets du monde du spectacle, — rendues à MM. les directeurs de salle. Dieu que je suis essoufflée!.… ce que c’est de parler trop vite et de trop de choses à la fois!
Bientôt, nous en mettons notre patte menue sur notre chaufferette, vous verrez que lous les éditeurs, loueurs et auteurs nous retiendrons les sept matins de la semaine dans leur’ Palaces spécialement retenus à cet effet. Chacun prendra 501 jour. Les principaux l’ont'déjà fait. Pathé, le mardi; Aubert le mercredi; Harry, le samedi; Gaumont, Eclair, Eclipse retiennent leur matin; el vous verrez que cette présentalioil quotidienne en musique, eh oui, toujours en musique, dites ?.: aura, à la longue, pour effet d’éloigner les oisifs et de retenir les véritables intéressés et professionnels, c’est-à-dire : 1° 4 tout seigneur, tout honneur : les directeurs; 2° les concuï” rents: 3° les artistes; 4° les critiques: 5° les auteurs; 6° LES décorateurs; 7° les opérateurs; 8° etc. :
Vous allez voir que, dans un instant, tout le Bottin @ professions va v passer et que les éditeurs seront obligés dt doubler leur feuille de services. Comme quoi il faut toujours se méfier des meilleures idées, elles ont parfois de terribles conséquences. Vovez-vous qu’un jour lecinéma des als arrive à refuser du monde.
Aussi bien, tous ces caquets sont superflus. Heureusemen! qu’ils n’ont pas lieu pendant la projection de Joujou, véritab!e bijou dont L. Aubert nous a fait don, car nos voisins nous eussent gralifiées du mauvais æil : jettatore! ie
Interprétée avec adresse par Hespéria, la belle piece d'Henry Bernstein a remporté un franc succès. Le critique du Courrier vous a dit avec quel art la mise en scène avaïl éle faite, quels soins furent apportés à la photographie, de quel*