Le Courrier Cinématographique (January 1918)

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) Mais, à tous ces étonnements naïfs, notre inter 8° Année N° 2. (Édition de guerre). Le N°: 50 centimes 12 Janvier 1918. OOGO00L00000000000000000800000 Le Courrier ee Ebe S Éœ it tu EE) CINÉMATOGRAPHIQUE Sete delete à 0 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT L'Avenir du Cinéma Français Interview du Capitaine Marcel VANDAL par A. VERHYLLE —— Quel avenir entrevoyez-vous pour le Cinéma locuteur répond avec une souriante philosophie : français ? — Tout n'est-il pas pour le mieux dans le meil C’est par cette brûlante question que j’abordais leur des mondes possibles? Vous dire que je bénis le capitaine Vandal, à l'acCueil si cordial. Si la guerre fut la raison qui fit sortir l’éminent codirecteur de-la Société des Films Eclair de l’industrie du Cinéma dont il est l’un des chefs les plus éclairés, c’est elle aussi qui le fit renrer, blessé de guerre, définitivement inapte au service armé, là où le désiSnaïent ses connaissances Spéciales, là où il fallait the right man in the right Place, vous l'avez deviné. — AuS. C. A. dites-vous avec ensemble... —— Non, pas tout à fait. Nous sommes en France, n'est-ce pas? et les qualités d'homme d’affaires du capilaine Vandal, pour de mys | lérieux motifs, seront gran dement utilisées dans un service public de guerre, Mails resteront inemployées L Quant au Cinéma... et c’est là le navrement secret de nos cœurs. secret? publie, veux-je dire. voyez plutôt. les dieux Mars et Bellone de me tenir éloigné d’une industrie que j'aime pardessus tout... ce serait peutêtre excessif. Je leur sais gré, pourtant, de cet isolement qui me permet, n'étant plus dans la lice, d’assister, en spectateur impartial, aux luttes professionnelles et d’avoir une vision très nette des fautes qu'il faut éviter et dés qualités qu’il faut faire valoir. L’éloignement a l’heureuse propriété de mettre toute chose en valeur et à son plan. « Eh bien, pour en venir à votre brusque question, je crois sincèrement que le Cinéma français n’est pas en si mauvaise passe qu’on veut bien le dire. « Certes, la guerre lui a porté un rude coup. La concurrence étrangère s’est révélée formidable, mais, croyez-moi, elle n’empé chera pas le libre développement de notre cinéma « Pour le moment, nous sommes un pays de petite