Le Courrier Cinématographique (January 1918)

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8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE ol Les plus Beaux Portraits connus Henri MANUEL Photographe Éditeur d’Art 27, rue du Faubourg Montmartre TÉLÉPHONE : LOUVRE 18-39 F= PARIS LC nc nc cc DC DC DE D cn D D D D D 2 La plus importante collection de célébrités et personnalités contemporaines idole È oBropeogrepegenpeoguetegeogueteseoprepegsogesgeguege rudes vXrrojeofeopeegooge Avant tout, de bons programmes Dans maints discours et maints écrits on a recherché et mis en valeur les services que peut rendre le cinéma au point de vue scientifique, de l’éducation de la jeunesse, de la propagande à l'étranger, que sais-je encore ? Nous avons même, ne vous déplaise, le cinéma officiel aux Armées dont on pourrait dire bien des choses, si la censure le permettait. Mais, à mon humble avis, à l’heure actuelle, le but à poursuivre est de donner au public un peu spécial qui fréquente les spectacles et qui n’est pas tout à fait le même que celui d'avant guerre, des distractions saines et relativement peu coûteuses. Pour atteindre ce but, il faut de bons programmes appropriés aux circonstances. Quelques documentaires ne sont, sans doute, pas à négliger mais sans abus. Des actualités aussi, évidemment, pas trop cependant. On commence à se lasser de voir, sur l’écran, aussi sympathique soit-elle, la silhouette de tel ou tel ministre avec ou sans portefeuille ou les déplacements journaliers de notre cher Président. Il n’est peut-être non plus pas opportun de rechercher des films se rattachant directement ou indirectement à des épisodes de guerre. Le public, et ce sentiment est en somme assez légitime, vient au cinéma pour oublier quelques instants le cauchemar que nous traversons et il ne serait pas très adroit de vouloir le lui rappeler de force. Quant aux poilus, ils goûtent fort peu les parodies de la guerre si je m’en rapporte à quelques réflexions qu’il m'a été permis d’entendre. On ne la leur fait pas à eux, et pour cause. Ce qu’il faut, c’est du drame, du bon gros drame — genre Ambigu — des comédies, sans psychologie trop complexe, et surtout sentimentales. À Certains producteurs ne l’ignorent pas et je n’en veux pour preuve que les deux dernières nouveautés qui tiendront l’affiche au cours des prochains spectacles : Les Mystères de Paris — Cæsar-Film — dus à l’initiative des Etablissements Aubert et La Nouvelle Mission de Judex. Ce que j’en ai vu me permet de prédire, sans être un grand prophète, le succès et mêmé le gros succès. É En ajoutant à ces morceaux de choix supérieuremells montés et interprétés, quelques grosses farces, Sal prétention, genre Charlot ou similaire, on est sûr composer des programmes intéressants et qui amusel Le public pleurera un peu, rira beaucoup et il sel content. | Les Editeurs n’auront pas à se plaindre car la loci tion sera assurée. Quant aux Directeurs, ils feront des salles combles et des recettes fructueuses qui leur pes mettront de faire face aux charges écrasantes qui gré vent leur budget. Ainsi, chacun sera satisfait. La saison, qui n’a pas m4 commencé, se terminera encore mieux, pourvu que M. Loucheur nous donne du charbon jusqu’au bol et que les 14 représentations hebdomadaires soie maintenues. F. CAMOIN Fables express... de Guerre Un guerrier enivré par la poudre et la gloire, Troué de part en part ainsi qu’une écumoire, Perdit tant de son sang, qu’il en mourut bientôt. Moralité. L'’excès en trous est un défaut. * x * Un troubade invité d’embrasser le moutard, Trônant sur le giron d’une belle matrone, En place, il embrassa la nounou sans retard. Moralité. De deux choses, il faut toujours choisir la bonne. * *x + Un poilu, possédant un beau coup de clairon, Donnait tous les matins l’éveil au bataillon. Admirant son talent, tout le monde ronchonne, Quand, pour le sortir du plumard, il s’époumonne. Moralité. La facon de sonner vaut mieux que ce qu’on sonne. GEORGES GALLON. LISEZ Ÿ = FAITES. LIRE — Ÿ “Le Courrier Cinématographique Qui se fait l'Echo fidèle et désin= téressé de vos revendications =