Le Courrier Cinématographique (January 1918)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 11 SUR L'ECRAN La réintégration des mobilisés. Que nos amis du front se rassurent : ils retrouveront leurs places après la guerre. Le Courrier a discuté, en son temps, le projet de loi de simple gratitude, ainsi que l’avait baptisé son auteur. Les choses iront encore plus vite : M. Colliard, Ministre du Travail, vient, en effet, de soumettre à la signature du Président de la République un autre projet de loi ayant pour objet de garantir leur travail ou leur emploi aux ouvriers et employés atteints par la mobilisation générale. S'il y a une difficulté quelconque d’exécution, une impossibilité matérielle, c’est au patron qu’il appartiendra de fournir les preuves. Ainsi se trouvera solutionnée, dans le sens que nous avons toujours préconisé, une question d'importance capitale, tant au point de vue de la reprise des affaires que de la paix publique. ss Les Présentations. Nous avions raison de nous montrer optimistes. La bonne volonté de chacun est évidente, en la matière. Voici donc les Etablissements Gaumont qui reprennent leurs présentations le lundi matin, comme autrefois, après avoir voulu les fixer au samedi. De son côté, la maison Pathé, déférant au désir formulé par les directeurs, garde le mardi matin, au lieu de prendre le mardi après-midi. Restent les autres maisons de location. Nous espérons bien enregistrer avant peu que l'entente est intervenue entre es groupes et que les jours et heures de présentation seront réglementés selon l’ordre et la sagesse. Il y va d’ailleurs de l'intérêt général. L'on dit, enfin, que l'A. C. P. ne mourrait pas et qu’un Consortium de 14 ou 15 membres conserverait, dans cette salle coquette et chauffée, les feux de l'écran. Ces 14, on les appelle déjà les Vestaliens. Vous verrez que tout finira bien. En Le froid et les fêtes. Le froid, la neige, le verglas ont eu, cette année, une répercussion fâcheuse sur les recettes des cinémas pendant les fêtes de Noël et du jour de l’an. Jamais on ne vit, à Pareille époque, assistance plus clairsemée. En raison de la crise du charbon, les spectateurs ont-ils craint de demeurer trois heures dans des salles glacées? ous savons cependant que le Syndicat des Directeurs avait accompli de véritables tours de force pour procurer du combustible à ses adhérents. C’est même un fait dont a Croix s'était indignée. Mais La Croix n'aime pas le cinéma qui ne porte pas la marque de fabrique (oh! pardon) du « bon cinéma ». Tout le monde sait cela. Espérons que la température, redevenant plus douce, permettra à nos directeurs de remplir leurs salles et de récupérer les frais que leur occasionnent les films à sensation qu'ils ont retenus et dont la sortie est prochaine. ; Et Les 10 0/0 des loueurs. En raison de la cherté toujours croissante des matières premières et de l’augmentation générale qu’a subie le prix de la vie, les loueurs ont décidé de majorer de 10 0/0 le montant de leurs factures, films, affiches, notices, etc. Mais les directeurs d'établissements, arguant des charges de plus en plus élevées qu’ils supportent depuis quelque temps, n’acceptent pas ce nouvel état de choses. Ils l’ont fait savoir aux loueurs dans une récente réunion du Syndicat. Les choses en sont là. Je Communiqués. La Société anonyme Cinématographes Harry, 61, rue de Chabrol, Paris (X®), présentera le samedi 19 janvier 1916, à 3 heures précises de l’après-midi, au Palais-Rochechouart, 56, boulevard Rochechouart, les films : Un maître, interprété par M. Hbolbrook Blinn et Mlle Alice Brady. Mise en scène de M. Maurice T'ourneur : La Spirale de la mort, interprété par Mlle Cecyl Tryan et la troupe Albertini. N. B. — Toute personne n'ayant pas recu d'invitation est priée de considérer le présent avis comme en tenant lieu. = L'ascension d’une marque. Depuis quelque temps, des rumeurs persistantes couraient dans notre corporation au sujet des cinématographes Harry. Ces bruits étaient fondés et nous sommes heureux d’en apporter la nouvelle fraîche aux lecteurs du Courrier: elle est de première importance. La maison Harry se mue en une puissante Société anonyme au capital de un million! et son conseil sera composé de M. May, anciennement administrateur de l’Eclipse, M. Bates, anciennement directeur de l’Eclipse, M. Harry, le chef de la maison de ce nom. Est-il besoin de rappeler au souvenir de nos lecteurs quelle somme de travail et de labeur incessant il a fallu à M. Harry pour diriger la modeste affaire qu’il a fondée voici seulement quelques années et la conduire à la place qu’elle occupe aujourd’hui, au premier rang des maisons de notre industrie ? Cenvient-il d’insister sur le sens commercial et l’allant de ce parfait cinématographiste qui sut, en pleine guerre, faire confiance au public français et ne lui donner que d’impec