Le Courrier Cinématographique (January 1918)

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18 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Les échantillons sont présentés et Sullivan exige qu’ils soient laissés sur place pendant 6 jours. Lefkowitz qui a versé déjà 5000 dollars d'avance sur commission porte ses échantillons et les laisse également. Sullivan et sa bande qui ne sont que de simples aigrefins revendent le tout à un acheteur en gros qui, par hasard, rencontre Lefkowitz en sortant de l’immeuble. Tout le complot se dévoile. Sullivan et ses complices sont arrêtés, mais Pinsker, Glassman et Steinbaum sont à peu près ruinés. C’est à ce moment que le jeune Bob leur donne le conseil d’accepter toutes les commandes civiles qui se présenteront et qui avaient été bloquées jusqu'à ce jour par les demandes de la soi-disant Commission d’Achats. Nos trois commerçants font enfin de brillantes et réelles affaires, Pinsker marie sa fille et Bob épouse la petite Daisy qui a contribué à démasquer les aigrefins. Les événements actuels ont eu pour conséquence de provoquer une critique très juste, et quelque peu amère, de sociétés qui se sont fondées et n’ont pour but que d’exploiter les naïfs qui se laissent prendre aux belles paroles mensongères des aigrefins. Un artiste de valeur est l'âme de ce film; il se dépense sans compier, allant, venant, gesticulant, ne restant pas une seconde en place; ses jeux de physionomie sont tout un poème et prouvent l'excellence de son jeu. Film de haute moralité et qui vient bien à son heure. ER Bibliographie Vient de paraître : DEUXIÈME VOLUME. — Dans les tranchées crayeuses, L'Attente prolongée, 1916-1917, par Philippe LECASBLE. Volume de 144 pages, chez Jouve et Ci°, éditeurs, 15, rue Racine, Paris. LATE SE RU D ASE VAE 250 Pendant les longues factions de la tranchée, à la veille ou au lendemain des combats, au bruit des canons qui arrosent les parapets dénudés ou fleuris, les âmes ne restent pas inactives. Les souvenirs du passé, de l’avant-guerre, se mêlent aux angoisses et aux espoirs de l’heure présente. Ce sont ces impressions, où la foi dans le succès final n'exclut pas la vision douloureuse des funèbres réalités, pensées, récits graves ou plaisants que l’auteur des deux recueils, Dans les tran chées craveuses, vieux soldat vivant parmi de plus jeunes, a transcrits au jour le jour, regardant en soi et autour de soi, tenant ouverts devant ses yeux, au milieu de tant de choses mortes et d'idées périmées, les deux livres qui conservent seuls les forces de consolation et de rénovation, la Nature et l'Evangile. En vente chez le même éditeur. PREMIER VOLUME. — Dans les tranchées craveuses, L’Attente, 1915-1916. Volume de 144 pages. 2050 22 Société ‘ La Projection Groupement professionnel des opérateurs projectionnistes SIÈGE SOCIAL : 199, rue St-Martin — (Palais des Fêtes) La séance est ouverte à 9 heures et demie, sous la présis dence de M. D. Manuel. A l'occasion du Nouvel An, le Président adresse aux membres de l’Assemblée et à leurs familles ses meilleurs vœux et souhaits et exprime l'espoir que 1918 sera encore une nouvelle année de prospérité toujours plus grande pout la Société. Ensuite, lecture est donnée par le Secrétaire de la lettre à envoyer à MM. les Directeurs au sujet de l'indemnité de vie chère à accorder aux opérateurs (la rédaction en es acceptée) . Une proposition est faite par M. Manuel, Président, pouf que MM. les Directeurs des établissements de cinéma soient sollicités afin d'obtenir leur inscription comme membre hon0! raire au tableau d'honneur de la. Société (acceptée et votée à l'unanimité). A cet effet, une délégation composée de MM. Manuel, président, Chabance, trésorier adjoint el Hermet, contrôleur, est désignée. Elle demandera à être reçué par MM. les Directeurs à leur prochaine séance. Une longue discussion s'engage ensuite au sujet du procès verbal de la dernière séance de la Chambre Syndicale Fran çaise de la Cinématographie (section des Loueurs). Il y est relaté que MM. les Loueurs de films se sont émus avec juste raison peut-être, mais cependant pas sans quelques objections à leur faire, que MM. les Directeurs de cinéma ne rendaient! pas toujours les films en bon état après une semaine de projec* tion. Cette question, d’un intérêt très légitime pour tous les Loueurs, Directeurs et Opérateurs, ne pouvait laisser ces def niers indifférents. Ne sont-ils pas, en effet, les premiers à souffrir du mauvais état d’un film et, par là, ne pouvant quê nuire au bon rendement de leur travail. En conséquence, l'AS: semblée décide qu’une délégation, composée de MM. Ma nuel, président, Verdier, Hermet, Gaillat, contrôleurs dl Génard, membre, demandera à être entendue par la Commis sion de MM. les Loueurs le jour qu’ils voudront bien leul fixer, afin de leur exposer les nombreux desiderata que sou lève cette grave question et ce pour le bien de tous les int ressés et le bon renom de la Cinématographie française. . Vu les inappréciables services rendus par la presse à HA Cinématographie, et en particulier à la Société « La Projet tion » dont l’inlassable sollicitude de MM. les Directeurs 4 contribué, pour une grande part, à l'émancipation et à là prospérité de notre groupement, l'Assemblée exprime à l’un nimité le désir que ces Messieurs soient inscrits d’offcés comme membres d'honneur à la Société : 1 MM. Sollat, administrateur de spectacles; Druhot, publi ciste: De Reusse, directeur d'Hebdo-Film; Lordier, directs teur du Cinéma: Dureau, directeur du Ciné-Journal. On procède ensuite au versement des cotisations et al contrôle des cartes et livrets pour 1918. La séance est levée à midi 30. Î Le Secrétaire, Roux.