Le Courrier Cinématographique (January 1918)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE travail manuel pour la rééducation d’un membre atrophié. » Ceci est un témoignage écrit. Le cinématographe vient apporter son témoignage vécu, vivant. Tout ce que ce brave Français écrit dans sa lettre se trouve illustré par des vues cinématographiques, que chacun peut louer et projeter en public. Ce n’est. pas une réclame que le Courrier fait aujourd’hui aux films du Service de Santé. C’est une justice qu'il leur rend. Il est du. plus haut intérêt de projeter ces films en public. Il est à déplorer que les directeurs de Cinéma ne pense pas plus souvent à donner à leurs spectateurs ces vues qui sont au spectacle ce que la splendide lettre citée plus haut est à la lecture. Trois-ans de guerre ont roidi les nerfs du public. Il est bon de lui montrer ce que deviennent ceux qu'il n’a pas l’occasion de croiser sur sa route... dont il ne soupçonne pas l’existence et qu’il ne doit pas : ignorer. À ma connaissance, f Service de Santé a fait exécuter par d'adroits spécialistes des films qui ont titres : Comment on soigne les blessés de guerre : Le service de santé aux armées ; L'école Joffre pour la rééducation des mutilés de guerre ; La rééducation professionnelle des grands blessés, etc. Il en existe d’autres. Une ue bibliothèque se forme au Val-de-Grâce. Là, se trouvent rassemblés quantité de films qui auront leur utilisation dans les universités, amphithéâtres et académies de médecine. En ce qui concerne l’Emprunt, les directeurs de salles ont collaboré à la Défense Nationale : ils peuvent encore, en projetant les films du Service de Santé, rendre d'importants services à la Nation. Il faut que le Français de l’arrière qui s’est ému à la lecture de la lettre du mâle gaillard qui l’écrivit, puisse encore s’émouvoir en voyant, par le Cinématographe, vivre ses frères d'armes mutilés rééduqués. Et il n’est pas de plus éloquente lecon que de voir ceux qui pouvaient plus que quiconque avoir droit au repos, payé de leur sang et de leur membres, se remettre, mutilés, au service de la France, en travaillant. VERHYL LE. Assurez-vous du rendement de Var publicité en mettant un N° de référence dans vos annonces. Pearl White! ee nn Nos Campagnes Les campagnes du Courrier Cinématographique reci] les plus hauts encouragements. Il est flatteur pour son teur de recevoir des lettres comme celle dont nous dot ici copie et qui émane du colonel de La Croix-Laval. Mon cher Le Fraper, Tandis que vous combattez sur le front tous les bons bats, » compris celui pour le Cinéma aux armées, voilél de bons esprits, pratiques autant que sages, font une D campagne également à l’intérieur, pour le Cinéma Familles. Voici l’un de vos vœux qui devient une réalité! Je vous envoie tous mes meilleurs souvenirs, pour M pour vos anciens camarades du 78° qui seraient encore ail dl de vous et vous souhaite d’être un des artisans lés mél de la victoire sur le Boche — comme de la victoire Sl routine cinéphobe. Votre affectueusement dévoué, Colonel DE LA CRoix-LAVAL: Et à cette lettre étaient joints les prospectus de deux d cinématographiques de Lyon. Nous nous faisons un pl de les citer : Le grand CINÉMA GLORIA, qui donnal} magnifique représentation de trois grands films d’é duc physique instructifs, création du docteur Péchin, et la VICTORIA, dont le but est d’être un spectacle de faril dont l'écran donnera, à l'exclusion des drames policié! des scènes plus ou moins scabreuses dont certains on! fois abusé, toutes les créations nouvelles qui ont été les 2 tons de Paris, mélées à des films instructifs, joyet comiques. | Voilà deux beaux exemples à suivre. Voilà deux cif qui se sont spécialisés dans les spectacles de famille el n’en rougissent pas, au contraire, Le Courrier est certain qu’en signalant le fait «2 teurs de cinémas dont il est le meilleur conseiller, il pera chez eux cet esprit d'initiative qui les se sombrer dans la routine et qui fera d’eux les meilleur$# nérateurs du goût public. La France de demain 1 et les efforts du directeur du Courrier trou} x saura gré... à l’avant ainsi la récompense due à ses efforts tant l'arrière. C. CA