Le Courrier Cinématographique (February 1918)

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4 LE CouURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE raît-il — et je ne le certifie pas — on a doublé son petit galon d’or en remerciement des services rendus. Si le fait est exact, c’est toujours un petit bénéfice qui lui aura valu de vivre durant un peu plus de deux ans, dans le sillage de M. PierreMarcel Lévi. Le dernier promu est M. Serpette de Berseaucourt. Avant la guerre, M. Serpette de Berseaucourt travaillait à la Compagnie Transatlantique. Sans doute s’y occupait-il de bateaux — ce qui n’est pas certain — mais, à coup sûr, il n’y faisait pas de photographie. Il eût pu, peut-être, venant d’une Compagnie de navigation maritime, rendre quelques services au Ministère de la Marine ou au SousSecrétariat de la Marine marchande... Je n’affirme rien. Je suppose... et je dois avoir tort de supposer, puisqu'on l’adjoignit à M. Pierre-Marcel Lévi... Quoi qu’il en soit, le voilà officier et, chose rare, chose que, du reste, une circulaire ministérielle interdisait expressément, on l’a confirmé par décret spécial dans les fonctions qu’il occupait précédemment à la Section Photographique de l’Armée. Seuls, ses états de service extraordinaires justifie“raient cette non moins extraordinaire faveur... Qu’a donc réalisé d’extraordinaire M. Serpette de Berseaucourt? On l’a connu visitant les journaux, offrant les œuvres de la Section Photographique pour la reproduction, vantant, il est vrai, en un langage chaleureux, la marchandise qu'il était chargé de placer. Mais il n’y a rien là de très, très surprenant! Faut-il croire alors que l’organisation tapageuse d’expositions, où du reste personne ne venait jamais, est pour quelque chose dans la faveur excessive qui vient de lui échoir? Est-ce plutôt pour la raison que, lorsqu'il se promenait dans les salles de l'Exposition de la Section Photographique du Pavillon de Marsan, il put, en respirant les parfums enivrants qui montaient des parterres du Louvre, s’écrier, comme tel héros de Rostand : « Ça sent la giroflée. » C’est possible! N'insistons pas! Il apparaît bien, au surplus, que l’expérience de la profession soit estimée chose plutôt nuisible à la bonne marche de la Section Photographique de l'Armée, puisque M. Jougla, simple soldat du service armé, que nous trouvons au début de la guerre infirmier dans un hôpital — parisien, naturellement .— nommé peu après aide-pharmacien de 3° classe, ses inscriptions lui donnant le droit de réclamer ce grade, profitait de sa nomination pour passer chef de service à la Section Photographique, où il est occupé à vérifier l’excellence et la sincérité des plaques et des papiers que Monsieur son Papa, fournisseur de l'Etat, livre journellement à la rue de Valois. Il n’est pas jusqu’au commandant suprême du service qui ne témoigne de sa méconnaissance absolue de son emploi. Car le colonel Carence n’est plus là. Chargé d'apporter ses lumières à une mission spéciale, sise je ne sais où et s’occupant de je sais quoi, il a passé le sceptre à M. le lieutenal colonel Marcel Prévost, académicien à ses heurél et homme de lettres le reste du temps. Que donc un chef disert pour une entreprise de CI matographie et de photographie! Tout cela prêterait à rire si ce n’était à pleuré Constatons-le et passons. Passons, mais n’oublid pas que nous sommes en guerre; que c’est une {ri gédie qui se joue et non un vaudeville.. N’oubliol pas, surtout, que cette farce pitoyable, qui 4 Pa théâtre la Section Photographique de l'ANS engage la responsabilité des bureaux de la quel docilement soumis aux influences de parlementall dont il faudra bien que nous nous occupion$: Et c’est de ceux-là, qu’un jour prochain, nd vous entretiendrons. fon ps UN VIEUX PHOTOGRAPHE. M ne < AU TROCADÉRO La grande matinée de bienfaisanc£ Se la Ligue Maritime Française orgall pour le 3 mars, au Trocadéro, avec 4 concours de la maison Pathé, pro”, d'être une grande date dans l’histol!é la Cinématographie française. L, André Antoine viendra lui-même 4 ser, pour la première fois en public, ses idées sur le-c matographe. C’est une délicate pensée du grand sr d’avoir voulu que cette causerie — qui fera cour Paris — soit ainsi prononcée au bénéfice des veuve Ja des orphelins de ceux qui meurent sur mer pour qué France vive. 7 Et l’on peut remercier la Ligue Maritime Frans toujours fidèle à son rôle de grande association dv publique, d’avoir ainsi su unir, en une manifestation Lé caractère inédit, la mise au point d’une question € l'œuvre de nécessaire solidarité envers les maïliÿ A France. $ Au programme : la première présentation à l'écran à Travailleurs de la mer et de L'Œil sous-marif ci qu’une actualité du Service Cinématographique du tère de la Marine : Alerte sur la côte bretonne. ; Musique du 230° territorial, et grand orchestr® * phonique sous la direction de A. Robidou. Location : La Au siège de la Ligue Maritime Française, 8, 10 Boëtie; Au Trocadéro; Aux agences. Prix des places : 5 francs, 4 francs, 3 francs, 2 fra 1 franc. ne