Le Courrier Cinématographique (April 1918)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 3 D eme pou sait, par suite, si ce ne fut pas à l’occasion bent brésentation de ce film, que l’on sut habile le circonvenir et lui démontrer toute l'utilité M trvice remarquable, qui — d’après M. DaliD est dirigé par un homme de premier € »!?.. Je n’en serais pas autrement surpris. ne qu’il en soit et quelque intérêt qu'il puisse Y à lu 4 perpétuer par l’image une visite de Ministre To de nos villes martyrisées par le barbarisme 18 nous pensons que la guerre pourrait nous Der d’autres éléments de souvenirs et d’éduca Et si nous estimons que les chefs de la Section sn 8raphique, qui appartiennent au service armé, Vice alent être, avec profit, remplacés dans le serlilés où leur nullité s’agrippe, par des officiers mu| I Cinématographistes compétents dont ce serait à ace, nous estimons aussi qu'il serail utile que zain Confiât le soin de tourner les films à une doune € de vrais poilus, qui seraient du métier, qui ledouteraient point le danger et qui sauraient tnriliser, sous une autre direction que celle Merip oUe professeur d'histoire architecturale, les ces des héros dont nous sommes Sl fiers. «(St le grand reproche que nous font les soldats De battent : nous n'avons pour eux que des eur je admiratives, mais nous ignorons tout de ters évouement, de leurs souffrances, de leurs dan* À qui la faute? Ce que nous connaissons de Serre, nous l’apprenons par des récits de jour0 dont nous sommes enclins à dénigrer les leg rations. L'image vraie, l'image prise sur Jes M mêmes et dans l’action où l'héroisme $ aflan €, nous apporterait, au contraire, la preuve ino Sible, palpable, que ces récits sont encore au-desnn. de la vérité. À « voir » ce que font chaque <è Sous la menace permanente de la mort, les FN que nous aimons, nous nous pénétrerions de ace et du courage qu’ils déploient constamEnt pour la sauvegarde du pays. Nous comprenDeus mieux ce que nous leur devons de reconnaisCe et le moral des foules en serait raffermi. pce que ce résultat, est-ce que, aussi, la Dos êm it d'enseigner au monde entier ce qu est exacdent la valeur du soldat français, ne vaudrait pas | ‘al distraie du combat cette demi-section de phos5raphes et de cinématographistes qui immortalil'ait d’une façon précise les glorieux élans de nos upiers ? AE -N vérité, ce que l’on fait, en regard de ce que pu voudrions, est ridicule et puéril. Et puisque la où € raison ne peut pas triompher de la routine, © vautrent l’incompétence et la pusillanimité jp irigeants de la Section Photographique, nous hp luerons désormais chaque semaine, sous une lique spéciale, tous les films que l’inconscience © la Section Photographique de l'Armée a l’audace Drésenter comme des images de la guerre. Nous trons l'analyse. Ainsi, nous démontrerons, avec \ preuves à l’appui, le « battage » effréné des hommes qui le commandent et linutilité éducative — pour ne pas dire, plus — d’une propagande qui nous déconsidère plutôt que de nous honorer. UN VIEUX PHOTOGRAPHE. Notes d’une Spectatrice — Tiens, vous ici, à Paris? En ce moment! — Dame, il faut.au moins cela pour aller vivre en province, à l'heure actuelle. — Au moins, vous, vous avez le mérite de la franchise. — Et comme dit Maud, notre exquise cicérone : c’est un peu de la bravoure forcée. — Mais elle n’est pas dénuée de mérite. Et, comme elle l’exprime si gentiment, rien n’est aussi curieux et réconfortant à contempler aue l'attitude des crânes petites Parisiennes parlageant toutes fraternellement les mêmes risques, évoluant dans les rues, les magasins, gracieuses et jolies, au milieu de lant d'événements, de drames aui se déroulent et se multiplient, sans pour cela troubler leur sereine confiance. — Oui, merci, j'ai un bon soufflet de forge, je peux réciter une phrase de Bossuet d'affilée. Je tiens la note assez longtemps trois ou quatre mesurés à 6/8... Où je n'ai pas de rivale, c’est pour imiter la sirène. — C'est une pelite distraction à moi, les jours sans cinéma. Comme je suis affligée d’exécrables voisins, grigous, braillards et sans-gêne, j’use de ce procédé pour faire taire leur moulin à paroles et les expédier au frais. se MOOD PIONEER . cave... Par contre, malsain, très malsain pour les cinémas. nn ie one eyelue + _— Les affaires? Beuh, comme dans la chanson Tout dou:, tout dou-, tout Doucement. — Oui, chez nous aussi, on note une recrudescence marquée de départs... C’est extraordinaire, le nombre de gens que leurs affaires ont appelés à la campagne! Chose curieuse : il nv a pas un metteur en scène qui n'ait un scénario qui ne peut être tourné que sur la Côte d’azur! — Merci du renseignement. Je crois, comme vous, qu’une pelile rubrique : Mondanités, Départs et Villégiatures va s'imposer dans nos journaux. — Comme vous le dites, à côté des demandes et offres