Le Courrier Cinématographique (April 1918)

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8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SUR L'ÉCRAN L'utilisation des compétences. C'est M: William Jury, une des plus hautes personnalités du monde cinématographique anglais, qui a été nommé directeur de la propagande par le film. N'oublions pas que cela se passe à Londres. Car à Paris. Conseils aux Poilus Le Wattman de l’/ntransigeant prodigue des conseils aux poilus. Il leur dit : « Vous, les permissionnaires qui venez des secteurs calmes, et qui êtes encore à Paris, n'hésitez pas à donner l’exemple de la bonne humeur : « Allez au théâtre, offrez-vous le music« hall ou le cinéma. Les établissements où l’on vous distrait « traversent une crise, en raison des derniers raids et du « départ de certains de leurs clients pour la Riviera. Il faut « aïder ce petit monde à vivre, il faut que les théâtres ne « ferment pas. » « Nous en parlons ici simplement, nous qui n’allons jamais au théâtre; il n’est pas bon que ces établissements qui, pour beaucoup de gens débitent de l’anti-cafard, soient fermés. Et puis, quand nos poilus viennent à Paris, il importe que « ça les change » de la cagna, de la popote et de la « tranchée. » Mais les poilus n’ont pas attendu le Wattman pour fréquenter les spectacles. Le personnel de l'Œuvre des spectacles pour les blessés et les convalescents ne sait plus où donner de la tête, tani ses clients sont nombreux. Je Le Sottisier de la Publicité. À la porte d’un cinéma, cette annonce écrite sur une seule ligne : Ici, la reine s'ennuie à toutes les séances. J Dédié à Cresté. Le Cri de Paris raconte cette amusante histoire : « La première fois que la sirène retentit durant le jour, une dame un peu mûre, mais qui se défend, était chez son coiffeur en train de se faire passer la chevelure au henné. « Le cataplasme était en place; il n’y avait plus qu’à attendre l'effet. « Tout à coup, une longue plainte déchire les airs. «— Les gothas! dit la dame au coiffeur. Avez-vous un abri dans la maison? € — Non, madame, mais à vingt pas d'ici, vous en trou verez un excellent. « La dame veut courir. « — Et mon cataplasme qui va être perdu! «— Mais non, madame, fait l’artiste capillaire avec beaucoup de sang-froid, vous allez voir. « I] lui enveloppe la tête d’une serviette solidement nouée. La dame se lève avec précipitation. € — Mon chapeau, maintenant, dit-elle. € Mais par-dessus le cataplasme et le turban, le chapeä si vaste qu'il fût, ne pouvait se placer. « — Voici le mien, dit le coiffeur, il vous retiendr cela. Surtout, ne l’enlevez pas. € Et 1l la coiffe d’un grand chapeau mou. jus « La dame part au galop, arrive à l'abri, descend ce étages de bonnes caves voûtées, et est accueillie par un € f de rire unanime, qui redouble lorsqu'un des réfugiés: cos vant le mot de la situation, s’écrie : « — Tiens, Judex! » Notre ami Cresté n’avait pas prévu celle-là. a toul Grâce au Ciné. Ces jours derniers, un soldat belge pénétrait dan Se cinéma, -lorsqu’après avoir payé sa place, il constata la Dé de son porte-monnaie conténant toutes ses économies ‘? une vingtaine de francs. Très chagriné, le malheureux $° qui devait repartir le soir même et que cette perte mett® dans l’ennui, alla conter sa mésaventure au directeur. à Celui-ci eut une heureuse inspiration. Il traça sur un EE ceau de verre l'annonce suivante qui parut sur l'écran : 7 « Un malheureux soldat permissionnaire a perdu * porte-monnaie contenant toutes ses économies. La persots qui l’aurait trouvé ferait une bonne actiôn en le rendant 197 diatement à la caisse. » SU Cinq minutes après, le perdant rentrait en possessi0" son bien. SJ Les moustaches à la Charlie. Le spectacle de la tenue plutôt fripée des officiers su après un long séjour dans les tranchées, vont passer leur F2 mission at home, avait incité les jeunes officiers de l'acte britannique, encore en garnison en Angleterre, à 5€ don? une allure de vieux dur-à-cuire. 20 Les autorités militaires de nos alliés se sont déjà M cette tendance et ont sévèrement proscrit les casquettes ut selées « à l’apache », qui avaient presque remplacé parto la casquette réglementaire à fond plat'et rigide. le C’est maintenant à un autre engouement que s'attaque, ; War-Office. À cause, sans doute, de l’universelle po dont jouit l’extraordinaire « Charlot », Charlie rs l'acteur si drôlatique des films américains, les jeunes offic p. anglais avaient adopté avec une unanimité touchante la le cule « moustache à la Charlie » : un petit bout de chen sur la lèvre supérieure. Désormais, les officiers anglais devront être rasés, ou bien porter une moustache « naturelle ». az Le Cinéma dans la marine anglaise: Aux vingt-neuf navires de guerre qui possèdent des 1 lations cinématographiques, il convient d’ajouter quatre Le à la liste. Ce sont ceux du Hampshire, de L'Emper0" India, du Dominion et du Black Prince. totalemen! stal mi of