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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Ve
Chambre Syndicale Française de la Cinématographie
SECTION DES LOUEURS
Extrait du procès-verbal de la séance du 13 avril 1918
Sur la convocation de son Président, la Section des Loueurs de la Chambre Syndicale s’est réunie le 13 avril
1918.
La séance est ouverte à 2 h. 1/2.
Après discussion sur les motifs faisant l’objet de la présente réunion,
Vu les circonstances actuelles qui entravent presque complètement l'importation des matières premières, de la pellicule vierge et des films étrangers,
Considérant aussi que depuis le 1° janvier 1918 il à été présenté 247.698 mètres de nouveautés,
La Section des Loueurs décide à l’unanimité des membres présents :
Aucune nouveauté ne sera programmée à Paris ou en province pour les dates des 26 avril, 3, 10 et 17 mai,
Il est bien entendu, cependant, que les films déjà sortis à Paris jusqu'au 19 avril inclus pourront l’être en, province postérieurement à cette date.
Par exception à ce qui précède, les films en série, en cours, ou déjà engagés, et dont les titres suivent :
La Reine s'ennuie, Le Baron mystère, Fauvette, Nana, Cœur d'héroïne, Le secret du Sous-marin, et L’Héroïne du Colorado — à l'exclusion de tous autres-— pourront être programmés. NH RENE
Egalement, les journaux et les actualités de guerre ne sont pas compris dans cette décision et pourront être aussi proBr AMMES ES LUE D im Le RU OS
Les faisons présentes s'engagent à refuser toute livraison de films aux Etablissements qui sortiraient des nouveautés, quelle que soit leur provenance, entre le 20 avril et le 23 mai.
Ont signé :
Maisons PATHÉ, GAUMONT, AUBERT, HARRY, EcLipse, AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE, UNION, PETIT, ADAM, VAN GorirSENHOVEN, SOLEIL, HALLEY, GALIMENT, FRED, Roy, FOUCHER ET JOANNOT, EGGIMAN, KaAczKkA, RAISSFELD.
A la Ligue Française du Cinématographe
La fondation toute récente de cette ligue a retenu l’attention du monde cinématographique. Aujourd’hui, on en parle avec intérêt dans les hautes sphères de la société.
… Cette simple constatation est le meilleur augure d’une juste popularité et de légitimes succès.
Allier dans une intime collaboration tous ceux qui s’intéressent à l'avenir et à la prospérité de l’art et de l'industrie cinématographique, tel est le but de la L. F. C.
Comité de edi dernié! , Académie
Les personnalités qui constitueront sous peu le direction de la nouvelle ligue se sont réunies sam sous la présidence de M. Edmond Rostand, de | Française.
Il y avait là Mmes Colette, Lucie Delaru Myrriam Harry; MM. J.-L. Breton, député . Sous-Secrétaire d'Etat, Président de la Commissiof dCinéma à l'Ecole; Simyan, député, rapporteur du get des Beaux-Arts; Adolphe Aderer, Tristan Bees Léon Brézillon, Georges Cerf, René Chavance, L£0 retie, Pierre Decourcelle, Charles Delac, Jules Henri Diamant-Berger, Louis Forest, Gaston Ê Edmond Floury, Charles Guernieri, Eugène Gugenhel s: G. Hermand, Paul Kastor, Léon Madieu, Eugène Marie Pierre Mille, Nozière, J. Pionnier, Pouctal, Daniel Riché’ Léon Robelin, Verhylle, Pierre Wolff. » soir:
M. Edmond Benoît-Lévy, auquel revient l'honneur d 1 organisé le nouveau groupement, prononça, à l'occasto. . cette réunion, une brillante allocution que le manque @€ P ns malheureusement nous empêche, à notre grand regret, publier en entier.
Après avoir éloquemment salué M. Ed
à l’Académie Française, l’illustre poète avait senti qu», mt $ vibrent à l'unisson sur les grandes idées que leur célèbr 4 orateurs. « Mais le cinématographe n'existait pas, le et je vous demande aujourd’hui d'utiliser, pour cette £ tri tâche d’union patriotique et de propagande morale, | per ment nouveau, celui qui, en quelques jours, parle paï l#. tou à des millions de spectateurs et se fait comprendre paf” les peuples de l'univers asservis à son pouvoir. » né Il dit encore qu’une nouvelle période de l’histoire du je matographe en, France s’ouvrait aujourd’hui et que Ja pe répondait à un besoin, au moment où l’industrie boche Pa tait sur pied une société de 25 millions de marks Pour des films. Mo: Il termina sur ces mots : « Nous avons charge d âme #e notre profession. À nous de nous montrer, de nous : la hauteur des devoirs qu’elle nous impose. Avec not 4e cours à tous, nous gagnerons cette bataille: c'est pis moins que nous puissions faire pour nous montrer digné® poilus qui se chargent de gagner les autres! » si M. Benoît-Lévy fut chaleureusement applaudi par ace Ja tance. Et cette réunion, qui comptera dans les anna/e? ques cinématographie française, prit fin sur un échange id out entre les diverses personnalités présentes. On païla * : du relèvement et de l’avenir de notre art: tot ‘| apparaît dès maintenant comme un devoir pour d' cinématographiste de collaborer à la nouvelle œuvié ? souscrire. Nous donnerons, dans notre prochain numéro, membres du comité de patronage et du comité de ainsi qu'un extrait des statuts.
Les gens pratiques, pratiquent Îles annon ye _. Ne remettez pas au lendemain l’annonc
vous pouvez faire fa veille. +”