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WAnnée N° 16. (Édition de guerre).
Le N°: 30 centimes
20 Avril 1918.
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he Courrier
CINÉMATOGRAPHIQUE
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Le ‘“ Coup de Balai simpose
Roue bien comprendre comment et pourquoi la ÉSsents Photographique de l'Armée F7 -SÉTNIEE k pou militaire — a été installée au Minislan es Beaux-Arts, il faut définir l'intérêt puiset personnel que M. Datimier avait de créer
Service dans son département.
N 1915, l'utilité d’un Sous-Secrétaire d'Etat aux en sarts était âprement discutée. On estimait, de ré temps de guerre, il y avait mieux à faire que | ‘sir des opéras, des ballets et des ballerines et {. avait peut-être pas tort. Menacé de la sorte
S Son existence ministérielle, M. Dalimier cherlopgelque chose qui puisse l’aider à sauver son pescuille et, lorsqu il fut question de créer une n Photographique, il saisit avec empresse
À N l'occasion qui lui était offerte de se rattacher
î uerre. tee prit d’ailleurs, en ce qui le concernait,
Une remarquable habileté, car, ayant obtenu, ù Sait aujourd’hui par quels procédés, d'organiser pic qui touchait à plusieurs ministères, sans de qe enir à aucun, il assurait à une création qui Vite. Pendait de personne une remarquable longé
il Certes, il est admissible qu’en temps de guerre, et his Dit'on est pressé par les événements, les mien : prennent certaines initiatives. Il faut même fées éliciter lorsqu'elles sont intelligentes et justiü es Par l'intérêt du pays. Mais lorsque ces initiaje Dont d'autre but que de consolider une situa
personnelle, lorsque, par surcroît, on soustrait Se tatrôle des Administrations compétentes un |, .Ce délicat entre tous, où l’on a rassemblé comme dj, Sein des gens qui n’y entendent goutte, c'est à l'encontre des nécessités de la Patrie, c'est
manquer aux devoirs que l'on a vis-à-vis de la nation. C’est ce que nous reprochons nettement à M. Dalimier.
En lespèce, M. Dalimier a soustrait la Section Photographique au Ministère de la Guerre. Pour la pouvoir installer aux Beaux-Arts, il a prétendu faire, tout à la fois, de la Propagande à l'étranger, l'historique des Monuments détruits et l'Histoire d>s événements militaires. On a laissé faire M. Dalimier et l’on a eu tort, car du vaste programme qu’il s'était tracé, s’il a tout entrepris, il na, en réalité, réalisé que fort peu de chose.
Il est incontestable que si l’on avait demandé aux Chambres les crédits nécessaires pour établir aux Beaux-Arts l’organisation nouvelle, ils auraient été refusés. On n’aurait pas manqué de répondre à M. Dalimier, avec juste raison, que le Ministère de la Guerre, en ce qui concernait l’Historique des opérations militaires, et que le Ministère des Affaires étrangères, pour ce qui avait trait à la Propagande, étaient autrement qualifiés que lui pour s'occuper de la question. Dès lors, prévoyant l'opposition qu’aurait rencontré son projet et la chute probable qui aurait été la conséquence de son rejet, M. Dalimier a voulu mettre le Parlement en présence du fait accompli.
Pour qu'aucun doute ne subsiste à cet égard dans l'esprit de personne, il suffira de s’en rapporter aux propres déclarations que fit M. Dalimier lorsqu'il fut appelé, le 12 mars 1918, à s'expliquer à la tribune.
« Avant mai 1915 —je cite l’Officiel — il n’exis« tait pas, en France de Service Photographique « de l'Armée au Ministère de la Guerre; nous « l'avons créé à l'Administration des Beaux-Arts.