Le Courrier Cinématographique (May 1918)

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8 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE cs Pour la Défense de notre langue Que n’a-t-on pas dit sur l’irrespect de la langue française au cinéma ? Qu'il s'agisse des sous-titres des bandes, de la rédaction des notices, etc., on se trouve trop souvent en présence de fautes grossières contre les règles les plus élémentaires de la syntaxe et de la grammaire. On se souvient de la plainte de cet instituteur public écrivant : (« On n'insistera jamais assez auprès des éditeurs pour que les titres et les sous-titres de leurs films soient rédigés en un français impeccable et que l'orthographe y soit respectée, afin que nos élèves ne désaprennent pas, en allant au cinéma, ce que nous avons eu tant de peine à graver dans leurs cervelles. » En juillet 1914 —— comme c’est loin! — mon excellent ami Verhylle dénonçait le mal : « Le cinématographe, disait-il, peut avoir d’excellents effets, pour l'extension des Jangues vivantes et la réduction des patois. Cet art, muet par excellence, s'applique au langage pur en rédaction des titres . et des sous-titres tout simplement. « Il ne faut pas oublier, en effet, que les sous-titres doivent être lus par tout le monde — et compris! La clarté, la précision et la netteté sont donc les meilleures qualités qu'ils doivent avoir. « Pas d’ambiguité, pas de sous-entendu, pas d’esprit surtout, de cet esprit « parisien » incompris de tout le monde passé les fortifications, et quelquefois incompris des Parisiens eux-mêmes! Car le cinématographe, lui, ne s'adresse pas à la clientèle d’une seule classe, d’une seule origine, il n’est pas local, il n’est pas régional, il. n’est même pas national : il est universel! » Ces quelques lignes résument et résolvent tout le problème. Que le cinématographe soit un excellent moyen de conservation et de propagation de notre belle langue, n'est-ce pas l’évidence même? Or, aujourd’hui, et sans que nous y prenions garde, quantité de dangers la menacent. : N'insistons pas sur une chose que tout le monde connaît : les avantages tant moraux que pratiques procurés à travers les siècles par la langue française, les avantages qu’elle peut nous procurer encore, si nous voulons bien ne point l’égratigner. Nul n’ignore qu’avec la langue on entretient et développe les idées. Or, quelle force mène le monde, si ce n’est celle des idées ? Je parle de dangers menaçants et je signale ceux qui proviennent de nos mœurs actuelles : on vit et l’on agit avec une rapidité inconnue de nos pères; on n’écrit plus, on télégraphie, en petit nègre, nécessairement; on ne marche plus, on roule en auto à 80 à l’heure. Le commerce s’internationalisant, on correspond en un style barbare, où l’on place des mots appartenant à tous les dialectes de l’umivers. Ajoutons à ces dangers le cinématographe. Les traductions des sous-titres de films étrangers sont généralement des plus mauvaises. Notons cependant qu’une certaine réaction paraît se dessiner et que, depuis quelque temps, les loueurs : SM a lus français qui négocient les films étrangers se montrent P exigeants, en fait de traduction. 108 Souhaitons qu'ils deviennent intraitables sur ce pose que nous n’ayons plus désormais l’occasion de dénoncer 5 énormités de langage tant de fois signalées. La force sociale du cinéma est énorme. Elle 1 employée à la vulgarisation des idées nobles et 8€ du beau, du vrai. Ce que l’on voit se grave puissammen la mémoire, que ce soit une image ou un titre. Encore une fois, n'abandonnons donc pas doit être néreusés" t dans le soin de 7 J: Eure SES z : con” rédiger ceux-ci à des employés incompétents qui n6 pris naissent de la langue française que ce qu'ils en ont 2e dans les rues du faubourg. aubourg heux Les négligences de cette sorte ont le résultat fâc d'éloigner de nous une élite et de faire dire aux 81° du monde que le cinéma est un plaisir digne seulement « populaire ». 8 Mais le jour où on l'aura débarrassé des petites score qui l’entachent nul doute qu’il ne rallie les suffrages de #3 Encore un article que la Ligue Française du Cinéma graphe ne manquera pas d'inscrire à son tableau detre L. DRUHOT: RER ; < . le que € Le Comptoir-Ciné-Location rappelle à sa clientèle ace film Sadounah, représenté dernièrement au Gaumont est de l’édition Eclipse. E ERRATUM , \ Q . € Annonce Pathé (Couverture deuxième page) lire: 2 Me de Ferneuse au lieu de Freneuse. Re ri nr RS PUS La Reprise des Nouveautés otre partié Nous avons connu trop tard pour l’annoncer dans ? numéro du 27 avril, la décision prise par les oueuf reprendre les présentations hebdomadaires. Les habitués de ces indispensables manifestations tives se sont donc retrouvés lundi, à 2 heures et Majestic, où les maisons Eclipse, Agence Générale, jeté des programmes fort intéressants. Mardi, à demie, chez Pathé (Palais de la Mutualité) . Nous ne pouvons que féliciter sincèrement nos loue siens de ce regain d'activité. Nous y trouvons la preuve que la formule L Paris continue » n’est ni vaine, ni creuse. Et nous souhaitons que les hésitants suivent | leurs collègues pour le plus grand bien d’un comm tiellement français. de 10% Nos. ennemis se seraient trop réjouis, vraiment; k corpor® emi , ont Pi? heures et j urs pal a vie de de exemple n° erce €5% voir. abdiquer. CR #2 SOROROIOI DPI ORDRE ROIOIC HO Miss Vernon Castle Soorootaoomormororororororcrorst