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Le Courrier Cinématographique (June 1918)

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8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SUR L'ECRAN Le Cinéma et les bommes d'acticn. Tel est le titre que prend M. J. Ernest-Charles dans le leader de L'Œuvre portant le numéro du 10 mai. Le savant critique fait l'éloge de M. Pierre Decourcelle, dont il paraphrase l’article récemment publié dans la Renaissance. Il reproche aux industriels du cinéma de ne pas être hommes d’action. Il dit : « M. Pierre Decourcelle constatait que, pour le débouché régulier de sa production cinématographique, l’AIlemagne avait su accaparer toutes les salles utiles des pays neutres. Voilà qui est agir. Et, si ma question n’est pas trop indiscrète, voulez-vous me répondre? Pourquoi n’avonsnous pas essayé une concurrence efficace à l’Allemagne dans l’accaparement des cinématographes? Pourquoi? » La question est mal posée. Bien que nous réprouvions les théories étatistes, la faute reconnue par M. J. Ernest-Charles ne saurait être imputable aux seuls éditeurs. Qu'ont fait, dans cet ordre d'idées, nos services officiels de propagande, M. Franklin-Bouillon, et la S. C: A.? Rien, rien, rien. Et ils ne feront jamais rien tant qu'on ne mettra pas les gens à leur place. — Avis. Lire l’intéressante publicité de l’ Agence Générale Cinématographique (couverture du Courrier, verso’. un Une Conférence. Dans un modeste cinéma de quartier, il ÿ a encore un vague conférencier. À l’occasion .d’un film sensationnel, nous l’avons entendu prononcer ce laïus : « Mesdames et Messieurs, ce beau drame de famille est épouvantable dans sa simplicité. Sa thèse est formée pour l'esprit d’un jeune comte, chef de famille, vivant en plein XX° siècle, surtout au dénouement, la simple noblesse de cœur des gens du peuple aux idées conservatrices. Combien de larmes d’attendrissement vont couler au spectacle lorsque nous voyons la victime implorant la clémence du magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bourreaux. Ce drame est d’une partie philosophique de meilleure marque. « Vous avez rehaussé l’éclat de cette belle soirée par votre présence; vous reviendrez en conduisant dames et enfants, car les mœurs sont rigoureusement observées. » Notre ami G.., qui nous accompagnait, était scandalicé. En Un Musée photo-cinématc-phonvéraphique. Sur la proposition de MM. André Gent et Dornay, le Conseil municipal a renvoyé à l’ Administration, avec mission d'en poursuivre l'étude, un projet tendant à la création d'un laboratoire municipal de photographie, ainsi que d'u2 ex musée dans lequel seront recueillies les archives photographiques, cinématographiques et phonographiques, permettant de conserver l’exacte vision de la vie de‘Paris durant la guerre et de tous les événements qui s'inscrivent dans son histoire. Le service du musée aurait dans ses attributions le dépôt de toutes les épreuves négatives ou positives, ainsi que la recherche auprès des éditeurs photographiques et cinématographiques, de toutes épreuves ou documents se rattachant aux événements présents. On remarquera qu’au Conseil municipal il n’a pas été fait allusion à la S. C. A. Je Hyménée. Nous apprenons le mariage de Mlle Pauline d’Ivoi, fille du regretté romancier et cinématographiste Paul d’Ivoi, avec M. O.-L. Chevalier. La cérémonie a eu lieu dans une stricte intimité, le 30 avril dernier, en l’église Saint-François-de-Sales. = Nos Hôtes C'est avec un grand plaisir que Le Courrier a recu la visite d’un cinématographiste bien connu de nos lecteurs. Nous voulons parler de notre ami, M. Raymond Sprécher, maréchal des logis d’artillerie, décoré de la Croix de guerre. Nos lecteurs se souviennent que M. Sprécher dirigeait, avant la guerre, la M. P. Sales Agency C°. Ils seront heureux d’apprendre, que le vaillant cinématographiste est complètement remis d’une grave blessure reçue en Champagne. Il adresse, à tous ceux qu'il n’a pu voir au cours de sa rapide permission, ses meilleurs souvenirs. EE La Course à la veine. La course au bonheur, grâce à /MVénette et Rüntintin, la nouvelle série de films enfantins à succès éditée par le Film Appolon, va se donner dans tous les bons cinémas où ces deux fétiches de bombardés vont apparaître à leurs protégés. LS Attention. On nous signale certains agissements particulièrement répréhensibles de la part d'individus qui prétendent enseigner l’art cinématographique ou la pratique opératoire des apparc'ls. Les uns demandent des sommes importantes pour recommander les artistes à des metteurs en scène qu'ils ne connaissent même pas, les autres imposent à leurs élèves l’achat d’un manuel à un prix considérablement majoré. Nous mettons en garde nos lecteurs contre de tels procédés et rappelons que le Courrier met en vente, à ses bureaux, un excellent manuel pratique au prix de 3 francs.