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8e Année N° 25. (Édition de guerre). Le N°: 30 centimes 22 Juin 1918
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Le Courrier
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Le Sabotage de la Propagande Française
Des articles paraissent depuis quelque temps dans un journal dont le dessein est de prendre la défense de la Section Photographique de l'Armée. Les éloges qu’on y prodigue, à ce Service, sont évidemment inspirés par les intéressés, et l’on devine, à l’argumentation développée dans ce véritable plaidoyer, que ce sont eux qui ont fourni les éléments de la controverse.
Car c’en est une, en effet, que de déclarer, dès lPabord, que ceux qui critiquent le font pour critiquer et non pour améliorer. Controverse hardie, qui confine à l'attaque et qui, naturellement appelle la riposte.
Déclarons-le tout net. Cette affirmation tendancieuse ne nous touche pas. Il n’a jamais été formulé ici de critique qui ne tende à une amélioration. Et quand nous avons stigmatisé les actes, nuisibles à la Propagande, des dirigeants de la Section; quand nous avons demandé qu’on écarte de cette direction les incapables qui y pullulent, nous n’avons jamais eu d’autre but que d'obtenir un meilleur rendement des forces gaspillées et un emploi davantage judicieux des moyens d'action que l’on a mis à la disposition de la Section.
Prouver que le sous-lieutenant Lévi et quelquesuns de ses plus notables collaborateurs ne sont pas à leur place, était-ce, comme on a l'air de l’insinuer, en nous opposant les « citations de la Section », mettre en doute la valeur personnelle de ses opérateurs ?
Qui oserait l’affirmer de bonne foi! Nous supposons bien, au contraire, que parmi les deux cents
mobilisés qu’absorbe la Section Photographique, il est des éléments sains, courageux, parfaitement capables d'accomplir leur devoir jusqu’au sacrifice.
Rendre hommage à ceux-ci, ce n’est que souligner davantage la faute que l’on commet en les laissant conduire par des chefs indignes d'eux; c’est, par conséquent, reconnaître la légitimité de nos protestations.
Tout d’ailleurs, dans ce qu’on nous oppose, con court à justifier celles-ci. Quand on nous dit par exemple que « l’exiguité » — mot impropre — des crédits rend impossible la propagation gratuite des films de guerre, à l’étranger, on avoue implicitement les causes qui expliquent cette pareimonie des pouvoirs publics.
Comment pourrait-on se montrer généreux pour un service dont les chefs n’inspirent aucune confiance! Si vous aviez quatre cent mille francs à consacrer à une entreprise cinématographique, choisiriez-vous, pour la commanditer, une maison qui serait dirigée par un fruit sec de l'Ecole des BeauxArts? Si les crédits sont insuffisants, n'est-ce point précisément parce qu’on a voulu créer cette Section Photographique de l'Armée en dehors du contrôle du Parlement et du Ministère de la Guerre? M. Dalimier, pour consolider sa situation ministérielle que les événements menaçaient, n’a-t-il point, en s’appropriant une création qui était du ressort de la Guerre, en la montant dans un caractère commercial, limité tout à la fois et le champ d'action et les ressources de-ce service?
Pouvait-il, après avoir placé le Parlement en face