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gr . LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Du soin à apporter dans le Montage des Films
Si le baromètre de la production française était en hausse,
«nous en aurions peut-être fini avec des questions aussi simples -que celle des titres et des sous-titres. * Mais, hélas! le niveau du mercure dans le tube est si bas, si bas, qu’on n'ose plus le regarder. Par contre, comme il faut bien constituer nos programmes avec quelque chose, force nous est bien de consommer du film étranger. Il s’agit alors de nous le présenter de telle façon qu'il soit au moins assi-milable à notre tempérament particulier.
C'est le rôle essentiel des titres et des sous-titres. Destinés à rendre clairs les événements qui se déroulent à l'écran, il convient d’en user avec mesure. Et si l’action, en soi, était suffisamment lumineuse et précise, ils deviendraient inutiles.
Un cinématographiste de la première heure a pu formuler cet axiome : la meilleure bande sera toujours celle qui n’aura qu'un titre.
Dans la vie courante, un simple geste fait comprendre à ceux qui en sont témoins toute l'étendue de la pensée.
Il en est de même à l’écran.
La plupart du temps, un personnage qui agit est mieux compris qu'un personnage qui parle, car le geste est fondamental dans les actions humaines : Il est le même pour tous les hommes de tous les temps et de tous les pays. Tous le comprennent. Aussi, est-ce une grosse faute d'expliquer, par un titre, une scène qui n’a nullement besoin de commentaires. L'intérêt dramatique est suspendu et, de ce fait, perd de sa puissance.
Le sous-titre doit servir à camper une action; il faut donc laisser à cette action le soin de l’expliquer et d’en développer le sens.
D'où-vient que très souvent les titres sont mauvais ou mal placés? Simplement de ceci : Qu'ils ont été rédigés et montés par des gens peu au courant de l’action dramatique du film.
Il faudrait que ce travail des titres et du montage fût toujours accompli par l’auteur du scénario lui-même, ou par le metteur en scène, seuls juges compétents en la matière.
Et les conversations sur l’écran?
Te les crois inutiles généralement. Si l’on en use, il est difficile, en effet, de les faire courtes. De plus, elles perdent de leur valeur dans les traductions destinées à la vente à l'étranger.
Quant au titre principal d’une bande (que l’on modifie quelquefois), sa première qualité est la clarté, mais sans contenir cependant une indication quelconque du dénouement.
… Cela s'étant déjà produit, la bande a perdu tout intérêt dans l'esprit du public. Le public aime à prévoir seul et sans éide le dénouement des péripéties dramatiques. :
La place me manque aujourd’hui pour parler de la question des lettres. Elle est d'importance également.
J'y reviendrai. “LE DROEIO!N DOCOODCLODE DOO000000000008000000000000000S ii n'y a nas d’annonce sans importance dans le journal d’aujourd’hui. Il n’y en aura pas non plus samedi.
Chiquenaudes
sur des films. coloniaux
Torino est réputé par ses vermouths! et par « le Trésoï
de la Cathédrale », d’après « Ambrosio ».
Un bon vieux prieur, le père Honorius, se lève toutes les nuits depuis trent’ans (sic) pour cacher un dictype, trés9! inestimable! (rien que ça, ma chère). et voilà ce brave homme obligé d’avoir combiné 365 nuits multipliées P4 30 ans, égale 10.950 cachettes. Que reste-t-il de cachette encore dans la Sacristie.… sapristi? ? ? ensuite le Ciceron (sic) vient bien tôt (sic) pour tanter (resic) le vol du trésor inesti” mable... encore??? ’
On nous montre le bedeau déçu par la servante du curé se venger (vilain péché pour un homme d'église), s'empartl du trésor inestimable et le vendre à un étranger (qui n’est Pÿ du pays) !!! © amour, tu perdis trois!!! en Italie.
Le bedeau va cacher une bourse pleine d'or, produi vol, entre deux poutres bien en vue de toute la salle. O monsieur Ambrosio, de Torino, vous excitez les convoitises le vol, les mauvais instincts, comment résister à la vue d'un petit sac enflé d’or! à la portée de la main. Ici, des indigènes se sont approchés furtivement de l'écran pour chaparder ! petit sac et la lumière ayant blanchi l'écran, ils ont attribué cela au diable, tentateur, qui a tout « soufflé » comme su! la cendre.
Une autre fois, monsieur Ambrosio, prévenez le voleur de placer son or dans une cachette bien cachée. À
Dans ce roman, il y a un passage où les montagnes marin€* balancent avec roulis et tangage! si parfaitement imités, du£ des dames ont rendu... l’âme (d’après leurs dires‘.
O de grâce, pour les dames, ne faites plus balance montagnes. Le point capital de la pièce est le dictype; qu°’ est-ce que ? ? ?
Il y avait dans la salle 379 personnes et 1/2 de tous les sexes ! ! ! attendant la finale. Ils ont tous été bien déçus. Pour terminer, le curé prend une espèce de chose, l’embrasse et 12 câche! Vous avez vu??? Nous non plus! :
C'est vraiment drôle d’aller au cinéma pour étudier langue française. en Italie et s’instruire.
t du !
r vos
Ja
* + + Une série de clichés coloniaux, dégustez : monter €1 haut. descendre en bas. sortir dehors rentrer dedans.: viens ici. il tombe de l’eau... Je vous l’apporterai m0" même... il est mort d’une mauvaise maladie..., etc., etc., € c’est la faute au mélange des langues et au Cinéma (il a bo dos, n'est-ce pas?). On adresse en colonie tous les films choisis exotiques venant d'Amérique, d'Espagne, de Sibérie: d'Italie, etc. Ces derniers sont typiques et vous disent * « Une amour pur!!! Où est votre Cicéron (pour cerone)». un manchot qui n’y va pas de main morte, il frappa à bras raccourcis! Ouf! oh la la!!! Les étrangers francisent!!!.. notre langue et le mêm* phénomène se produit avec les Indigènes; ils zentendent parler avec la liaison des mots et disent : des zharicots, des zaït” chauts, donne-moi une zallumette! j’ai un nabit (habit) et u? nânel! !!….
(A suivre.)
UN SINÉMATEU.