Le Courrier Cinématographique (July 1918)

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N LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Notes d’une Spectatrice UNE LETTRE ENTRE DIX Sovons modeste. Je ne choisis qu'entre ‘dix cette petite lettre si fâcheusement anonyme, maïs, comme elle a le mérite d’être spirituelle — par endroits — qu'il lui soit fait grâce. Entre dix! Il m'en coûterait si peu d’allonger le chiffre d’un ou deux zéros... mais je vous aurais menti, el vous ne m'eussiez pas cru... Eussiez 2... Ah! zut! que vient faire cet « eussiez » dans nos propos ? Encore un subjonctif à donner des vapeurs à Mme Annie de Pène. Dire que ce délicieux écrivain nous a farci un de ses derniers poulets de la Femme de France de quatre subjonctifs en quatre alinéas ? Que nous en avions le palais emporté! Deux « j'en fusse » et deux « j'en eusse » à faire pâlir d'angoisse sur son bûcher Jean Huss lui-même! Hé quoi, de l’érudition?.… A tes bas, ravaudeuse... à ta lettre, chiffonnière ! Bref, sous le nom de l'héroïne de Puccini, On m'appelle Mimi. des reproches, piqués d’aulx, me sont faits au sujet de mes coups de pattes aux futurs « Revenus » et de l'impôt sur les Revenus qui leur sera bien dû. Lisons ensemble, voulez-vous! « Certes, il est venu, l'impôt sur le revenu, et beaucoup de Français n’en sont pas encore revenus auxquels cet impôt en impose! Æt vous n'êtes pas contente? Îl nous faudrait une nouvelle taxe sur les « revenus », sur ceux qui auront déserté Paris, pris par la frousse, la pâle frousse. « Faut-il que vous en avez de bonnes raisons pour vous v cramponner sous les bombes d’un ennemi barbare? C’est du patriotisme, du vrai, et je me suis sentie bien malheureuse, moi, la « défilarde », sous l’affront de vetre (1)... boutade. » Oh oui, que j'ai de bonnes raisons; mais elles sont pour mot. Mais où je me cabre, c’est quand ma trop discrète correspondante me donne cette peu brillante excuse de son départ de Paris : : « Je tiens beaucoup plus à ma peau qu'aux gros sous d'un directeur de cinémas. » Cette lecon vaut bien un fromage, sans doute Et la pauvre Mimi Qui vit toujours seulette Entre les murs de sa chambrette voudra nous dire d’où lui vinrent les ors qui lui permireñl l’achat de la fastueuse Remington n° 13 qui, mieux qu’unt double voilette blanche, dissimule si bien sa physionomie gra’ phologique.. et l’autre. Mais... je suis pleine d’indulgences. Je lui fais grâce de ses aveux. À l’âge où il devient prudent de vivré en paix avec le bon Dieu, ils ne peuvent plus guère intéresser que le confesseur. Pourtant, je m'en voudrais de lui donner le change plus longtemps : le format commercial de la lettre, l'enveloppe de papier bulle qui l’habillait — petitement — m'ont depuis longtemps établi — on est observatrice dans ce métier où nous faisons profession d’y voir clair sans lorgnon, ni face à-main — que cette. lettre, datée du 1° juillet, est partie de Paris, pour être mise à la poste à Marseille le 8... Et, en lisant par-dessus votre épaule, je distingue fort bien: Mademoiselle Mimi, à certains à-peu près cavaliers, l’ombré d’une belliqueuse (quoique civile) paire de moustaches qui cadre fort mal avec l'envoi d’une lettre anonvme, si spi: rituelle soit-elle. Sans rancune? La patte 2.., LuiGiA REZZoNIco D. T. MéeoKo ép)Hege)éoge)éage)Hoe}éate age) ape) age) ages ape) age op) Lage Dog ape) ALLEMANDS, N'Y TOUCHEZ PAS Notre-Dame de Paris Huit siècles de l’histoire ont passé sur ces tours; Le roi Louis VII le Jeune posa la première pierre; La grande Révolution souffla aux alentours; Le parvis, bien souvent, vit reluire la rapière. Contemplez maintenant le divin monument; À Regardez ces dentelles ciselées dans la facade; | La rosace aux mille feux, le plus bel ornement, k Où les vitraux s’enchâssent dans des lames en torsade. De la nef admirez le transept et l’abside: Dans le sanctuaire divin où Dieu seul y préside, Le merveilleux autel vous appelle à genoux. Vous restez confondus devant tant de grandeur, Car de l’écrin des cieux, ce plus beau des bijoux, Restera pour toujours la maison du Sauveur. Albert Durour. Versailles, le 13 juin 1918. Ann EN NRA R TT 2 Le succès appartient à la maison qui dévelop?* sa publicité pour développer ses affaires et nof à la maison qui attend le développement de 5° affaires pour développer sa publicité.