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8e Année N° 32. (Édition de guerre).
Le N°: 350 centimes
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CINÉMATOGRAPHIQUE
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ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT
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L'École et le Cinéma
Par E. TIGET
Sera-t-il permis à un membre de l'Enseignement, très Chaud partisan de l'introduction du Cinéma à
Cole, de donner son avis sur cette question dans Un journal qui s'adresse bien plus aux professionhels et aux exploitants du cinéma qu’au grand Public?
Si oui, je serais fort aise qu’on me laissât bonneMent apporter mon grain de sel dans la question. 158 un de ses récents articles de tête au Cour
» M. Verhylle écrivait :
. “ Des cinémathèques complètes ont été formées avec des films qui correspondent aux divers degrés
EhSeignement, en conformité avec les programmes Universitaires. Un simple regard sur les catalogues S films scolaires, édités par les différentes maiFONS, démontre lumineusement que toutes les Jranches de l’enseignement ont été sinon traitées à Le tout au moins abordées et dans une mesure
Sante pour donner toutes indications utiles. »
C'est à cela que je voudrais tout d’abord répondre. h! certes, je ne nierai point que les catalogues So instructifs soient merveilleusement comS. Et je parle ici des catalogues publiés. par EUX très grandes firmes. NY trouve par centaines des films documena ? tous plus alléchants les uns que les autres. autre Quand il s’agit de les avoir, € est une toute ù affaire : comme il y a loin de la coupe aux
lair
êvres! x
_ Immense majorité de ces films —— et non les MS intéressants — ont été incorporés, en tant
u : & * Vues documentaires, dans les programmes heb
domadaires tout préparés à l'avance et sont, par cela même, devenus inaccessibles. D’autres, vous dit la fiche qui les concerne, sont « en récupération », ce qui signifie que, pour la plupart, on ne les reverra jamais plus. C’est ainsi que je n’ai pas pu me faire représenter ce film si intéressant et si curieux dans sa dernière partie, Le Champignon, sa culture, sa croissance, et ce depuis l’année 1911, date à laquelle je le faisais passer au cours d’une séance de démonstration à laquelle j’avais convié dans mon préau d’école parents et élèves. Je dis que la commission de réforme a eu tort de ne pas avoir récupéré ce réformé temporaire.
Alors, que reste-t-il donc du copieux catalogue? Un très petit, tout petit, trop petit lot de films dont quelques-uns seulement présentent un indiscutable intérêt.
Dans une autre grande maison, à laquelle n’appartient pas « mon » champignon réformé, on avait promis de m'envoyer une liste des rarissimes films documentaires disponibles. J'attends encore. sous l’orme! Vous devinez pourqupi et vous devinez aussi à quoi se réduit le catalogue pourtant bien joliment édité par cette grande marque.
En résumé, même les plus grandes maisons nous promettent beaucoup de beurre et ne nous donnent pas même de pain, rien que des croûtes. Les voilà bien, les restrictions!
Je voudrais également, si le lecteur ne trouve pas que j’abuse, répondre à un entrefilet de « lOpérateur » paru récemment au Courrier : «Il ne faut pas laisser aux maîtres d'école primaires le soin de scénarier pour l’écran les leçons de choses. Qu'on s'adresse aux gens-du métier, -»